Ce n’est pas la première fois que ce journal s’en prend à la fonction
publique européenne. Par le passé, ce journal s’était déjà illustré par ses nombreuses
attaques contre notre Statut ou contre notre administration.
Récemment, Libération s’en est pris encore une fois à notre profession en
déplorant cette fois-ci que les voyages des fonctionnaires, permis par les états
membres à l’occasion des fêtes, puissent contribuer à une reprises de
l’épidémie. Évidemment, rien n’est évoqué au sujet des mesures de prudence
envisagées par les institutions à ce sujet, notamment par la Commission, pour
précisément éviter de tels risques éventuels.
Un journal belge s’est également ému récemment de notre gestion de la
restauration collective en occultant que ce qu’il déplore est le fait de la
pandémie et non d’une démarche anti-sociale visant les travailleurs de la
restauration qui, par ailleurs, sont pris en charge par l’action de l’État
membre et du budget européen.
Les attaques contre les institutions et de leur fonction publique ne
concernent pas, hélas, que la presse francophone. Ces attaques sont
particulièrement démotivantes en ce qu’elles ciblent le personnel,comme bouc
émissaire, occultant les responsabilités des états membres et des acteurs qui
dessinent et finalement décident, des politiques européennes.
Il est surprenant qu’un journal comme Libération favorise de telles attaques,
avec des arguments contestables, en légitimant et banalisant de ce fait d’autres
attaques nauséabondes.
Le personnel souhaite que les réponses des institutions à ces attaques leur
soient communiquées. |