Le Lien - The Link Pour un
syndicalisme européen, citoyen, participatif et unitaire Juin 2012 – n° 24 | |
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Have your say - Votre opinion | Editorial : Refuser le poison du corporatisme et de la division du personnel | |||
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FACE AUX ATTAQUES … Les réformes successives de la fonction publique européenne, voulues par les États membres, ont introduit des divisions au sein du personnel: entre anciens et nouveaux, femmes et hommes, différentes nationalités, jeunes et moins jeunes, permanents et précaires, personnel des agences d'exécution ou des offices et celui des services, les fonctionnaires d'avant les réformes et ceux d'après... Sur chaque catégorie pèsent des sacrifices différents et d'importance inégale, ce qui entretient la division du personnel. La situation est voulue par les États membres, ils la trouvent si confortable que la prochaine réforme, si nous laissons faire, introduira de nouvelles divisions encore. Le projet de Statut 2013 contient des sous-statuts, des carrières en transition, ... autant d'outils pour enfermer les individus dans des singularités juridiques, pour les isoler, pour leur dénier leurs droits. Les institutions, et singulièrement la Commission, portent une lourde responsabilité en ne menant pas une politique des carrières correctrice des inégalités les plus criantes. Dans ce contexte, il est tentant de considérer que la lutte de tous contre tous, autrement dit, du chacun pour soi, est la seule issue pour que chaque catégorie trouve son compte dans des revendications strictement catégorielles, quitte parfois à sacrifier les autres. La division chronique de la représentation du personnel - 13 syndicats à la Commission – favorise ce processus de défense catégorielle. On voit dans les arguments de campagne que c’est encore une fois le cas pour ces élections. Pour nous, U4U, la défense du personnel ne peut être conçue et mise en œuvre que comme une politique unitaire concernant l'ensemble du personnel, au-delà de ses composantes ou particularismes. FAISONS CAUSE COMMUNE... En effet, la division du personnel affecte tout le monde. Ainsi, pour ne prendre que quelques exemples, le salarié permanent pâtit du turn over affectant les plus précaires, puisque c'est sur lui que repose la charge de garantir la continuité du service et la formation des nouveaux qui viennent remplacer des personnes parfaitement compétentes mais que l'on a poussé dehors. Tout comme les contractuels, le fonctionnaire permanent a intérêt à ce que les contrats à durée déterminée correspondent au moins aux durées des programmes. Tout comme eux, il a intérêt à ce que l'ensemble des agents des institutions aient comme perspective une "maison commune", d'où l'intérêt des concours internes. Ensemble, le permanent et le précaire - cela est apparu clairement à la "d-day" de DEVCO en 2010 - ont intérêt à ce que la Commission soit forte, efficace, qu'elle défende l'intérêt commun des citoyens européens. C'est dans cette perspective et sur base de cette prise de conscience que des milliers de fonctionnaires ont porté ensemble les revendications du collectif des contractuels. L'absence d'une politique des carrières frappe les 55 ans et plus mais aussi les collègues plus jeunes. Les solutions que nous préconisons – une politique réfléchie de la détection des talents, un accompagnement des trajectoires professionnelles fondé sur une analyse des besoins de l’Institution par rapport à des compétences et expériences existantes bien souvent sous-utilisées- auront d’autant plus de chance d’être entendus et mis en œuvre que nous les revendiquerons ensemble. D'autant plus que les jeunes deviendront vieux et tomberont ainsi dans la situation que nous dénonçons. DEFENDONS NOS VALEURS… La défense du principe de confiance légitime, principe de base du droit, face aux tentatives régressives lors de chaque réforme, concerne chacun d’entre nous, quel que soit son âge, son grade et son statut. Sinon, c'est la loi de la jungle, système dans lequel rien n'est garanti pour personne, ni aujourd'hui ni surtout demain. En cas d'injustices flagrantes concernant une partie du personnel, il est normal que tout le personnel se mobilise pour exiger que des corrections soient apportées : la solidarité n'est pas seulement au centre de la construction européenne mais également au centre de toute communauté, y compris celle des agents de la fonction publique européenne. Par contre, il ne faut pas se tromper d'adversaire. Lorsqu'une catégorie de personnel en attaque une autre, elle fait le jeu des États membres. Elle entretient la division. C'est pourquoi seule la solidarité est efficace, pour présenter un front uni face aux vrais responsables de cette situation. Nous n'avons aucune indulgence pour les tentatives qui visent à opposer les uns contre les autres, d'où qu'elles viennent. ET BATTONS-NOUS ENSEMBLE POUR QUE CHACUN SOIT GAGNANT Depuis sa création, U4U soutient des revendications unifiantes, pour défendre tout le personnel. C'est pourquoi nous avons tant insisté pour le projet de statut contienne des avancées pour chaque catégorie de personnel. Même si elles restent très insuffisantes de notre point de vue, le Conseil les trouve encore trop audacieuses et essaiera de les rogner. C'est pourquoi le personnel uni devra les défendre. D'autre part, nous allons nous battre pour qu'une vraie politique des carrières contienne les éléments nécessaires à la réduction des inégalités et des injustices. Notre combat pour l'unité d'action intersyndicale se traduit dans les élections actuelles par une liste commune avec R&D. C'est pourquoi nous vous appelons à soutenir la liste commune "Near you // Le renouveau pour vous", le renouveau pour l'unité, notre bien commun.
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Le Parlement adopte un rapport sur le projet de révision du Statut | ||||
La position du Parlement européen sur la proposition de révision du statut de la Commission du 13 décembre 2011 Dans le contexte de la première lecture par le Parlement européen, la commission des affaires juridiques du PE a adopté son rapport, le 26 avril 2012, à l'unanimité des groupes politiques, à l'exception des verts, sur base des rapport d'avis des différentes commissions (FEMM, CoBu, CoCoBu). A ce stade, le Parlement a décidé que la négociation avec le Conseil se tiendrait sur base de ce rapport et que le Parlement ne se prononcerait pas en séance plénière pour finaliser sa première lecture. En effet, il semble que la Commission ne puisse retirer sa proposition qu'avant la finalisation de la première lecture. I- La contribution des différentes Commissions A- Le premier projet de rapport de la commission affaires juridiques (JURI) Mme Roth-Berendt suit l'approche de la Commission et confirme la volonté du Parlement européen de soutien à la proposition législative. Les principales propositions d'amendement de substance avancée par le rapporteur sont les suivantes: - Alignement de la définition d'une personne handicapée dans le statut
sur la définition de la Convention des Nations Unies relative aux droits des
personnes handicapées et la possibilité de discrimination positive; B- La position de la Commission du Contrôle Budgétaire (CoCoBu) Sous la présidence de Mme Grässle, la CoCoBu a présenté un rapport d'avis à l'attention de la commission JURI du Parlement européen. Les principales propositions adaptées dans ce rapport sont les suivantes: - Amendements à propos des questions éthiques : prévention des conflits d’intérêt ; activités externes aux institutions exercées par des fonctionnaires; whistleblowing; aspects disciplinaires; délais de prescription de 5 ans ; - Amendements à propos de la carrière: - Amendements relatifs aux fonctionnaires en place dans les pays tiers :
Certains amendements concernent des articles du Statut qui ne sont pas ouverts ou des aspects qui ne sont pas concernés par la réforme proposée par la Commission européenne. Ces amendements n'ont donc pas été pris en compte. C- La position de la Commission des budgets (CoBu) Cette position a été arrêtée le 21 mars 2012. Les principaux amendements sont les suivants: - Pour la réduction du personnel des institutions, l'aspect budgétaire
est essentiel: - Amendements relatifs à l’équilibre géographique : à considérer dans le détail de chaque catégorie et de chaque grade. - Amendements relatif à la carrière : D- La position de la Commission FEMM Les amendements adoptés par cette commission sont les suivants: • Assurer l'équilibre entre hommes et femmes; II- Le rapport final de la Commission JURI Le rapport final adopté par la commission JURI, pour adoption par la plénière retient les amendements suivants à la proposition de la Commission du 13 décembre 2012: A. Amendements à la proposition de la Commission • Engagement formel de réduire le personnel de 5%: le Parlement supprime la référence à l'obligation pour chaque institution de se conformer à l'accord interinstitutionnel qui formalise la réduction des effectifs de 5% pour l'ensemble des instituions. • Assistant en transition: A la différence de la Commission, la Commission propose que tous les AST en transition puissant atteindre le niveau AST9. Les niveaux ATS 10 et 11 ne pourront être atteints que suite à une procédure spécifique. • Groupe de fonction des secrétaires et employés de bureaux (AST/SC):
• Agents contractuels
• Flexitime: le Parlement propose de conserver le système de compensation du flexitime jusqu'aux niveaux AD/AST8. Le rapport propose que les arrangements de flexitime ne s'appliquent pas aux managers qui doivent gérer leur temps de travail avec leur supérieur. • Age maximum de la pension: le Parlement propose que sur base de circonstances exceptionnelles, il peut aller jusqu'à 70 ans. • Voyage annuel: deux jours et demi de délai de route quel que soit le lieu d'origine pour les fonctionnaires qui bénéficient de l'indemnité de dépaysement ou de résidence à l'étranger. Le Parlement propose de limiter le paiement des frais de voyage uniquement aux fonctionnaires de grade SC1-SC6, AST1-AST8 et AD5-AD8 et aux autres fonctionnaires qui ont droit à l'indemnité d'expatriation/de résidence et à l'allocation de foyer, de manière cumulative. • L'équilibre géographique: pendant 5 ans, la Commission fait rapport au Conseil et au Parlement sur les déséquilibres de nationalité, à compter du 1er janvier 2013. A l'expiration de cette période, des mesures correctives peuvent être prises par l'institution qui doit les mettre en œuvre par des dispositions générales d'exécution. • Personnel en délégation:
B. Les nouveaux éléments introduits par le rapport de la commission JURI • Questions éthiques: - Recrutement des fonctionnaires: avant de recruter un fonctionnaire, l'AIPN
doit vérifier que le candidat n'a aucun intérêt personnel qui pourrait
mettre en danger son indépendance. A cette fin, le candidat doit informer l'AIPN
de tout conflit d'intérêt actuel ou potentiel. • Handicapés: alignement de la définition statutaire du handicap sur la convention des Nations Unies sur le droit des personnes handicapées. Les institutions peuvent adopter des mesures pour offrir des avantages spécifiques aux personnes handicapées afin de compenser les désavantages dans leur carrière professionnelle. • Travail à temps partiel: • Stage: en décidant de la titularisation d'un fonctionnaire, l'AIPN doit non seulement se référer sur le rapport de stage mais aussi sur la conduite du fonctionnaire par rapport à ses obligations découlant du titre II du statut. La durée du stage ne peut excéder 9 mois, sauf pour en cas de maladie ou de grossesse. • Evaluation: le rapport d'évaluation doit indiquer le niveau de performance du fonctionnaire. Le rapport doit mentionner si ce niveau n'est pas satisfaisant. • Echelon: fin de l'avancement automatique d'échelon pour les fonctionnaires, dont la performance aurait été insuffisante dans le contexte du dernier rapport d'évaluation. • Indemnité de management: elle est accordée à tout fonctionnaire nommé chefs d'unité, directeur, directeur général, dans son grade, étant donné que sa performance a été satisfaisante dans les 9 mois après sa nomination. • Détachement dans l'intérêt du service: ce détachement peut-être interrompu à n'importe quel moment dans l'intérêt du service. Le fonctionnaire dans cette position participe à l'exercice de promotion de son institution dans les mêmes conditions que les autres fonctionnaires de celle-ci. • Écoles européennes: une référence doit être ajoutée dans le statut sur le fait que les institutions doivent s'efforcer d'offrir une éducation multilingue et multiculturelle aux enfants du personnel. Il est également important de rappeler l'obligation de financer les EE à partir du budget communautaire et de rappeler que la Commission doit donner son accord préalable à la localisation de toutes nouvelles Écoles européennes. • Congé spécial: le Parlement propose d'introduire un congé spécial, en cas de travail exceptionnel qui va au-delà des obligations normales du fonctionnaire.
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La position des États membres sur le projet de révision de statut proposé par la Commission en décembre 2011: état des lieux | ||||
U4U vous a présenté la position de la commission des affaires juridiques du Parlement européen. Où en est-on au Conseil? Nous présentons ici la position la plus récente (4 mai 2012) du Conseil sur l'ensemble des points de la proposition de la Commission. 1- Clause de transparence et création d'un registre de règles
applicables à la fonction publique européenne: 2- Recours aux actes délégués (nouveaux articles 110 bis et ter) A noter que le Collège a proposé d'utiliser la procédure des actes délégués pour éviter d'appliquer la procédure législative ordinaire à des domaines très techniques et de générer des délais trop longs, préjudiciables au personnel. 3- Le temps de travail (article 55 du statut) On ne pouvait pas s'attendre à autre chose de la part du Conseil qui est toujours favorable à toute diminution des droits des fonctionnaires et agents des institutions européennes. 4- L'équilibre géographique (articles 27 du statut et 12 du RAA) Par rapport à la proposition de la Commission qui parle de "mesures correctives" sans les mentionner, le projet de la Présidence danoise mentionne des "concours externes ou internes par nationalité". Le projet de la Présidence propose également de définir le sens de "déséquilibre durable" (combien d'années?) et de "déséquilibre significatif" (quel pourcentage du quota théorique de chaque État membre, basé sur sa taille et sa population). Finalement, cette proposition ne se réfère pas explicitement à des quotas, mais elle revient au même. 5- Adaptation des rémunérations (article 64 et 65 et annexe XI du
statut) La Présidence danoise voit deux pistes de compromis: Encore une fois, le Conseil démontre son refus d'une adaptation qui en soit une et souhaite réduire les salaires, les allocations et les pensions, par un mécanisme qui ne permettrait pas de maintenir le parallélisme avec les salaires des fonctionnaires nationaux. Ce mécanisme ne s'appliquerait pas aux pensions ou aux allocations. Dans cette position, rien n'est dit sur la contribution; mais il est clair qu'elle va continuer à s'appliquer. 6- Nouvelle catégorie d'agents temporaires pour les agences
(article 2 f) RAA et 51 à 57 RAA) Les États membres estiment que ces modifications ne sont pas nécessaires et ne soutiennent pas les modifications statutaires avancées par la Commission dans ce domaine. Ils considèrent que des Dispositions générales d'exécution devraient permettre de gérer les spécificités des agences. 7- Dispositions à propos des contractuels (articles 88 par. 1 b)
RAA et article 29 par. 1) 8- Clause de révision Ce texte démontre une fois encore que le Conseil est bien décidé à profiter de la crise pour ronger une fois de plus les droits des fonctionnaires et agents de l'Union européenne. Et encore, on ne trouve pas d'informations dans le texte sur les positions concernant les pensions, ce qui ne signifie pas que le Conseil ne va pas essayer d'aller plus loin que la proposition de la Commission qui augmente l'âge de la pension à 65 ans.
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Réorganisation à la DG INFSO : la vigilance a payé | ||||
U4U et la Réorganisation à INFSO: Dès Janvier, U4U a organisé une réunion à la INFSO pour préparer les actions requises pour associer le personnel aux décisions de réorganisation annoncées. Au fil des semaines, U4U a régulièrement informé les collègues concernés sur l'évolution de la situation pour organiser ensemble les réactions nécessaires. U4U a simultanément coordonné cette démarche décentralisée avec celle de ses représentants au Comité Local et au Comité central du personnel en contact avec la DG HR afin de faire remonter jusqu'au DG (Mme Souka) les attentes et les craintes du personnel. Compte tenu des réorganisations à venir dans les autres DG, il était important que la DG INFSO constitue le "bon exemple" de ce qu'il faut faire, une démarche concertée avec le personnel et respectueuse de celui-ci tenant compte de leurs suggestions en termes de bonne gestion au service de l'intérêt commun! Le représentant local d'U4U, notre collègue Jacques Babot, a reçu plusieurs demandes de conseils, essentiellement pour répondre à l'unité HR, à propos de certaines affectations non désirées. D'ores et déjà, des solutions adaptées ont été trouvées pour obtenir un compromis acceptable pour l'ensemble du personnel. Veuillez nous informer si ce n'est pas le cas. Avec l'ensemble des collègues d'INFSO, U4U se félicite que la Direction R de la DG INFSO, son Unité R1 en particulier, aient pris en compte aussi rapidement la plupart des demandes et suggestions (dans des délais parfois trop courts pour s'assurer de l'accord de des collègues concernés par certaines décisions) U4U reste cependant vigilant aux côtés de tous les collègues d'INFSO pour la suite du processus: la mise en œuvre au 1er Juillet, le transfert des dossiers de projets, la réorganisation des bureaux. U4U souhaite en effet que les attributions de bureaux et autres locaux de travail se fassent dans la plus grande concertation aux fins de prévenir tout risque de désorganisation et/ou de légitimes frustrations, elles-mêmes contraires aux objectifs affichés d'efficacité (surtout dans une période marquée à la fois par un accroissement de la charge de travail et par une diminution des effectifs ). Il est donc important que le personnel conserve une certaine maîtrise sur toutes les étapes de la réorganisation en cours pour en prévenir d'éventuels effets contre-productifs tant pour l'Institution que pour l'ensemble des collègues. Prochaine étape en effet, l'externalisation prévue pour 2013. Une étape particulièrement dangereuse dans le contexte de la transformation du rôle de la Commission qui, d'acteur politique est en train de devenir simple outil de gestion. Une étape qui s'inscrit aussi dans une perspective de démantèlement de la Fonction publique européenne et de remise en cause de son indépendance. U4U sera donc à vos côtés pour cette nouvelle étape, afin que la vigilance qui a permis de sauvegarder les intérêts du personnel puisse aussi limiter les dérives liées à cette nouvelle vague d'externalisation. Une réunion sera organisée prochainement à la DG INFSO sur ce sujet. U4U and the restructuring of DG INFSO Since January, U4U organised a meeting in INFSO to prepare the activities required to involve in the decision making of the announced restructuring. In the weeks that followed, U4U regularly informed the preoccupied colleagues on how the situation was evolving in order to prepare a common retort if necessary. U4U simultaneously synchronised this decentralised action with that of its representatives in the Local Staff and Central Staff committees coordinating with DG HR to bring to the attention of the DG (Ms Souka) the expectations and worries of the staff. Taking into account planned restructuring in other DGs, it was important that DG INFSO should be set up as a "good practice" of what needs to be done i.e. a process agreed with the staff respecting colleagues and taking into account their suggestions for good management towards our common interests. The local representative of U4U, our colleague Jacques Babot, received many requests for advice, mainly on how to address the HR unit, concerning some undesirable placing. Since then, adapted solutions have been found in order to reach a compromise acceptable to all staff. If this is not the case, please let us know. U4U with the colleagues of DG INFSO, congratulates Directorate R and in particular unit R1 which took aboard very quickly the majority of the requests and suggestions (sometimes so fast that it was difficult to obtain the agreement of the colleagues involved). However, U4U remains vigilant next to all INFSO colleagues to see the continuation of the process: implementation as from 1 July, transfer of files and office moves. U4U considers in fact that office allocation and working places should be carried out through dialogue and agreement in order to avoid any risks of disorganisation and/or legitimate frustration, the latter being against efficacy (more particularly at a time that work is increasing and resources are decreasing). It is imperative therefore that staff retains a certain say in all the stages of the restructuring in order to prevent any counter productive effects both for the Institution and for all colleagues. Next steps: externalisation planned for 2013 This is a step which is particularly dangerous within the context of the transform of the role of the Commission which becomes from a political actor a simple management tool. A step which can be considered within the total plans for the breaking down of the European civil service and the its independence. U4U will be with you for this new step to ensure that the vigilance which help support staff interests in the first part of the restructuring will be there to limit any damages connected to this new externalisation wave. To this effect, a meeting will be organised shortly in DG INFSO |
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Renforcer la DG REGIO : les enjeux | ||||
Gérant plus du tiers du budget communautaire, avec seulement 750 agents, dont à peine un quart sont des "desk officers", son intervention joue aussi un rôle contre-cyclique important, en faveur d'une relance économique assez massive. Ce rôle est à nouveau reconnu dans la gestion de la crise économique actuelle. Dans cette perspective la DG Regio doit retrouver son rôle d'animation politique et gestionnaire qu'elle avait encore il y a 10 ans. Elle doit pouvoir promouvoir sur le terrain ses actions garantes d'un intérêt général. Son personnel devrait être davantage consulté et associé aux débats en cours. La nomination d'un nouveau Directeur général offre l'occasion de le faire. Malgré ce rôle stratégique, la DG Regio a été obligée, dans le contexte actuel de la réforme, de réduire de 10% ses effectifs ce qui la met en danger. En effet, elle a été au bout de ce qu'elle pouvait raisonnablement déléguer aux administrations des États membres et surtout au bout de ce qu'elle pouvait accepter du recours à des instruments d'assistance technique externes, tel Jaspers. Le recours trop massif à cette assistance technique peut devenir délétère et empêcher la cristallisation de pôles de compétence en interne. De plus, maîtriser le recours à l'assistance technique et sa gestion suppose le maintien en interne de pôles d'excellences thématiques, politiques et gestionnaires. Enfin, pour couronner le tout, une vraie "audit-mania" règne sur les DGs Fonds structurels, y compris à la DG REGIO, sur fond d'anxiété toute naturelle que provoque la gestion de l'argent. Ainsi se sont créés petit à petit des services importants, de vrais petits "empires" de "contrôleurs" (Auditeurs, financiers etc.) qui ont leur propre logique de fonctionnement et de développement. Le risque qui en découle est celui de la bureaucratisation du travail sur fond de réduction des effectifs, de recours accru à la consultance externe et de perte d'influence politique sur le terrain. Le nouveau Directeur Général semble être conscient des difficultés et vouloir promouvoir un changement en associant le personnel de sa DG. Nous souhaitons participer à ce débat, y compris localement. Ci-après, une contribution à ce débat relative au recours à des outils d'assistance externe et à ses dangers. * La REGIO gère en effet, en gestion partagée, près de 40% du budget de l’Union autour de la politique de cohésion, sur des domaines d’intervention larges, couvrant autant des infrastructures de transport et d’environnement, que des projets de recherche, des instruments d’ingénierie financière dits « innovants » ou des réseaux haut débit. La préparation des programmes sous-jacents, leur évaluation intermédiaire, le dialogue engagé avec les autorités de gestion et les bénéficiaires et, a fortiori, l’évaluation individuelle des projets les plus importants (> 50 millions d’euros) requiert logiquement une gamme de compétences complexes. Alors que d’autres institutions, confrontées à des fonctions similaires, comme la Banque Européenne d’Investissement (BEI), ont fait le choix d’une large endogénéisation des compétences, à travers une direction de projets dédiée, la DG REGIO a largement eu recours à l’externalisation, postulant – souvent correctement – une déficience d’expertise interne. Cette externalisation a pris plusieurs formes :
Au cours des années, cette externalisation s’est généralisée, portée par une quasi dogmatisation, dans le souci de gagner en valeur ajoutée dans la gestion des programmes nationaux et, par ricochet, garantir un traitement plus homogène des bénéficiaires et des États, impératif politique bien compris. Pour autant, ce mouvement ne s’est pas accompagné d’aucune évaluation sérieuse, autre que des artifices éludant soigneusement les questions dérangeantes, à commencer par celle de l’efficience de tels outils. Pourtant, les risques et limites sont nombreux. S’agissant de Jaspers, tout d’abord, géré par un triumvirat bancaire (BEI principalement, mais également la BERD et KfW) :
Le recours à de l’assistance technique externalisée, via des contrats cadre, pose des défis similaires, le bénéficiaire étant alors les services instructeurs de la REGIO. Les défis n’en sont pas moindre :
Maintenant, plus que les risques liés au principe d’une externalisation mal pensée, des dérives plus inquiétantes sont constatées quant au contenu et la portée des fonctions concernées. La défiance vis-à-vis des capacités et de la fiabilité des fonctionnaires, sous-tendant l’encouragement à recourir à l’externalisation de missions d’expertise « technique », principalement d’évaluation ou d’analyse, s’est progressivement auto-entretenue et renforcée, se traduisant finalement par :
Ces mouvements auront naturellement pour conséquence une multiplication de coûts : 1. De nature financière tout d’abord, qu’il s’agisse des coûts directs – importants et imparfaitement maîtrisés – de l’externalisation, mais aussi indirect (gestion des contrats, exploitation des résultats,…) ; 2. De nature politique également. L’externalisation suscite des délais artificiels dans l’instruction des projets et programmes, nourrit l’indécision des services et, en retour, l’ire compréhensible des bénéficiaires et autorités nationales de gestion. Le prix se paiera logiquement lors de la négociation du prochain cadre financier pluriannuel ; 3. Managérial enfin. La défiance manifeste vis-à-vis des services conduit à un risque de perte de sens de leurs missions, au détriment de leur motivation et de leur efficacité. Au final, cette situation illustre utilement les dérives d’une gestion inefficace et idéologiquement biaisée des ressources, selon une logique auto-réalisatrice : - Recrutement et affectation inefficace des ressources humaines, conduisant à une atrophie de l’expertise ; - En conséquence, défiance croissante du management vis-à-vis de la fiabilité de ses services ; - Recours non maîtrisé à l’externalisation, quasiment dogmatique, en postulant aveuglément sur sa supériorité présumée – et sans être pourtant corroborée par quelconque évaluation sérieuse; - Extension non maîtrisée de l’externalisation, empiétant sur des prérogatives de la fonction publique, conduisant à déresponsabiliser davantage cette dernière. Le refus – explicite – de conduire une évaluation sérieuse de ces pratiques, touchant notamment à leur efficience, à comparer à des alternatives plus endogènes, confine à la manipulation, empreinte d’idéologie. Pourtant, des modèles existent, à l’instar de la Banque Européenne d’Investissement, octroyant de simples prêts et dotée à cet effet d’une direction de projet, quand la DG REGIO finance par subvention près de 90% des mesures. Internaliser une expertise interne suppose évidement de savoir définir des besoins, reflets des missions des services : le socle élémentaire d’une politique de ressources humaines. Elle suppose également de disposer à cet égard d’une vision un peu construite et cohérente de l’avenir de la politique de cohésion, mais également d’une intelligence de ce qui fait la compétence d’une fonction publique. Une approche manifestement trop ambitieuse ? L’évaluation des besoins s’est au contraire satisfaite – au prix de réflexions stratégiques que l’on imagine intenses – de la conclusion d’un recrutement nécessaire de « spécialistes des fonds structurels » (au lieu de spécialistes du développement économique). Dont un concours spécialisé organisé en conséquence. On pourra chercher longtemps ce que pourrait englober un tel concept, et tout aussi vainement tenter d’identifier les universités octroyant de tels diplômes. Ce qui n’aura pas empêché d’imposer comme critère de sélection principal la possession d’un doctorat sur la politique de cohésion, sans doute aussi répandu que pertinent. In fine la sélection dispendieuse par EPSO de si précieux pedigrees aura été relativement vaine, faute de capacité budgétaire à engager des recrutements, réduction des effectifs oblige – là aussi anticipés. Malheureusement, le prix aura été fort. Par une déconsidération de la politique de cohésion dans les priorités budgétaires du prochain cadre financier pluriannuel tout d’abord. Dans l’asymétrie croissante entre les responsabilités de gestion affectées à la Commission ensuite, poursuivant un mouvement continu d’intergouvernementalisation de ce qui devrait relever de la gestion partagée. Par un risque de perte de crédibilité interne de la Direction Générale.
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Embouteillages de l'été | ||||
U4U AGRI demande une gestion humaine des conséquences de la fermeture des tunnels Cinquantenaire et Loi Plusieurs collègues nous ont abordés ces derniers jours, inquiets des conséquences de la fermeture des tunnels Cinquantenaire et Loi cet été. Cela ne va pas nous simplifier la vie. Des instruments existent pour ne pas transformer cette difficulté supplémentaire en un cauchemar: flexitime, aménagement de la plage centrale de l'horaire ("core time"), télétravail … En général, ces outils améliorent l'efficacité, s'ils sont utilisés professionnellement et en conscience par le staff comme par le manager. Ces outils sont très utiles pour rendre compatible vie professionnelle et vie privée. D'ailleurs, dans le cadre des négociations sur notre futur statut, U4U défend le maintien du flexitime pour tous, y compris l'encadrement, car il s'agit d'un instrument de première importance dans une politique d'égalité hommes – femmes. Ils le seront encore plus cet été. Et s'il faut en inventer d'autres, inventons-les! C'est la raison pour laquelle U4U – AGRI appelle notre hiérarchie à promouvoir, encore plus dans cette période difficile, leur utilisation, d'une manière humaine et raisonnable. Contacts U4U à la DG AGRI : Tomas Garcia Azcarate, Kim Slama |
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Luxembourg European School: No to the vertical split | ||||
Communiqué from the ESNDC Luxembourg The European School Non-Discrimination Campaign (ESNDC) consists of a large and growing number of parents of the school, and their supporters, who have decided to take action to challenge the discrimination caused by the vertical split. We insist that the school be divided on a horizontal basis, so that all maternelle and primary children and their parents will benefit from early schooling close to the place of work of the majority of those parents, regardless of their language, nationality or property status. We insist that the Mamer site be reserved for secondary school children, again on a non-discriminatory basis, as they can travel unaccompanied by public transport, thereby preventing the commuting hell that is planned for Lux II parents who have young children. The economy of scale will also allow for a better transport system for those secondary students and a greater range of language sections and subjects offered, thereby reducing the discrimination suffered by SWALS (students without a language section). The reversal of the decision to vertically split the school will also prevent the major disruption to the functioning of the institutions that will result from the current plans. We are preparing the ground to take a class action to defend our fundamental right to be treated equally and we are looking to the unions of the institutions for their support. |
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Courrier des lecteurs | ||||
Dans le cadre des modifications de statut en discussion avec le Conseil, ne serait-il pas pertinent d'évoquer au sein de l'alliance syndicale le problème suivant: Les mesures visent principalement les conditions de travail parmi lesquelles figurent le temps de travail et une réduction du nombre de membres de personnel. Pour ce qui concerne la "réduction du personnel", il est évoqué une diminution de 5% de l'effectif sur une période de 5 ans entre 2013 et 2017 et cette diminution s'opérerait au rythme de 1% par an. Il est sans doute supposé (et sans doute normal) que de telles diminutions ne sont comptées ni à l'unité près, ni au mois près. Sans doute aussi, les "comparaisons" se feront entre une situation au 1er janvier de l'année 1 et le 31 décembre de l'année 5. Mais qu'en est-il si certaines DG anticipent cette réduction de personnel ? Si par exemple, une DG ne comble pas dès cette année les postes devenus vacants (invalidité, pension) dans ses services ? La "DG", ou plutôt le personnel, subira-t-il deux fois la diminution de de personnel… ? Si les DG lavent plus blanc que blanc et se
font bien voir en ne comblant pas les postes vacants dès 2012 Si les DG respectent leur personnel et
comblent "comme normalement" (et pour autant que la charge de travail
justifie les postes, ce qui est vrai par définition) Sans compter qu'au delta de - 8 % s'ajoutent le régime des 40h/semaine… voilà plus que de l'économie, c'est du dégraissage
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Support U4U ! | ||||
To deal with the constant attacks against the statute, to fight against the institutionalization of job insecurity, to protest against the downgrading of our working conditions, us, the staff, must be strong and needs to rally together. That is why we urge you to join U4U now. We need members that will support us; we need members to help us develop our positions and to carry out our actions. Without your strong and determined membership we have limited influence as a union. The more we are united, the stronger we are and the more we are ready to rally people together. Refuse to be a casualty of the politics revealed in the recent announcements made during the last European Council.
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responsable de la rédaction : J.-P. Soyer équipe de rédaction : Ruben Mohedano Brèthes, Paul Clairet, Fabrice Andreone, Sylvie Vlandas, Jacques Prade, Alain Hubrecht, Tomas Garcia Azcarate, Monique Jacques, Kim Slama, Gérard Hanney, Sazan Pakalin, Jessica Tengelidou, Agim Islamaj, Yves Dumont, Vlassys Sfyroeras, Rafael Marquez Garcia. Our web site Contact us Rejoignez-nous sur Facebook Unsubscribe |