Luxembourg : Tout va-t-il vraiment bien ?

Dans la vie professionnelle, les petites choses comptent tout autant que les grandes. Les conditions de vie au travail sont faites de tas de petits "riens" qui participent de notre confort, du bon état de notre moral, et témoignent de l'estime qu'on nous porte.

Mais à Luxembourg, la vie quotidienne connait depuis quelques temps l'évolution négative de ces petits « riens » que le comité du personnel n’a pas su ou pas pu infléchir.

L’infirmerie, et donc l’infirmière, située au BECH a été supprimée sans explication. A cette suppression, a succédé celle du conseiller juridique. Le site de Luxembourg n’en dispose plus.

Dans les toilettes de certains bâtiments, l’eau chaude, symbole du confort moderne s'il en est, n’est plus fournie.

Les « Token » vont être supprimés, sans réflexion sur la fourniture de GSM professionnels aux collègues qui en auraient besoin pour se connecter afin de travailler.

Plus importante encore, la lenteur dans la construction des nouveaux bâtiments pour les services de la Commission a fait passer le nombre de bâtiments où travaillent les collègues de 3 à 8, atomisant les services, rendant plus compliqués leurs contacts quotidiens, allongeant les temps de transports, rendus aussi plus difficiles. Ces éloignements de sites impactent également le coût des cantines, qui augmente. Et ces 8 bâtiments ne sont pas suffisants pour accueillir tous les collègues, ce qui menace la cohésion des équipes et la communication interne.

Les assemblées générales du personnel réunissent désormais moins de 60 personnes. Mais elles décident pour les 3900 collègues au total, ce qui interroge la légitimité des décisions prises.

Que pensent de ces détériorations quotidiennes la majorité et la minorité sortantes du comité du personnel ?