Le Lien - The Link Pour un
syndicalisme européen, citoyen, participatif et unitaire Novembre 2012 (2) – n°28 | |
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Spécial mobilisation unitaire et interinstitutionnelle Si nous n'agissons
pas pour nous-mêmes, qui le fera à notre place? |
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Have your say - Votre opinion | Éditorial : Revenons à l'essentiel: une Europe solidaire, prospère, une fonction publique forte, compétente, indépendante | |||
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Le courrier que nous recevons de la part du personnel (ci-après, le Courrier des lecteurs) démontre que sa maturité politique est souvent supérieure à celle de ses "représentants". Le personnel est las de la multiplication sans fondement de l'offre syndicale, de la confusion de ses messages, de sa faiblesse politique et opérationnelle, de l'émergence des revendications corporatistes. Il est las de la montée de la précarité, de l'accroissement des disparités, de la succession des mauvaises réformes, de l'absence de gestion de ressources humaines etc... Il est aussi las d'être pris pour cible, d'être considéré comme une variable d'ajustement, alors qu'il est si mollement défendu par ses dirigeants. La plus grande préoccupation du personnel provient de l'anémie actuelle du projet européen, de ses balbutiements, de son incapacité à proposer des solutions dynamiques et hardies pour sortir de la crise (voir document "dernières nouvelles", dans ce journal) , pour empêcher le retour des nationalismes, pour préparer un avenir à notre jeunesse et donner un message d'espoir aux différents autres peuples. Le personnel souhaite que les syndicats se mettent ensemble, unissent leurs forces, se mettent d'accord, pour donner au personnel les moyens de défendre le projet européen et notre métier de fonctionnaire européen. Enfin les syndicats ont pris leurs responsabilités (voir leur appel dans ce journal), dépassé leurs divergences, pour offrir ensemble une perspective de mobilisation unitaire. Aux fonctionnaires maintenant de se décider: - s'ils ne défendent pas la fonction publique
européenne, qui le fera à leur place?
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Le 21 Novembre: tous ensemble pour défendre la Construction européenne et sa Fonction publique | ||||
Le président du Conseil Européen vient d'aggraver la proposition de la présidence chypriote, déjà en retrait de 50 milliards par rapport à celle de la Commission. Elle l'aggrave encore de plus de 50% supplémentaire. Les réductions concernent des politiques phares de l'Union : la politique de cohésion économique et sociale, l'emploi, l'environnement, l'éducation. Pour les dépenses administratives (salaires et pensions, missions, bâtiments, écoles et crèches etc.) une réduction additionnelle d'un demi-milliard est proposée, au-delà du milliard déjà concédé par la proposition de la Commission. Ces concessions cumulées sont faites avant même l'ouverture des négociations au Conseil. De l'aveu de son président, elles ne seront pas suffisantes.... Cela suffit! Trop c'est trop! Le personnel participera à une forte mobilisation interinstitutionnelle le 21 novembre. Cette mobilisation se déclinera par des grèves, là où c'est possible (à la Commission, au Conseil, au SEAE…) et une manifestation unitaire de tout le personnel. Le temps est venu d'agir, par tous les moyens! Cette journée d'action interinstitutionnelle contre le Conseil est nécessaire pour : - protester contre la réduction du budget
communautaire, indispensable à la relance de l'économie européenne; Mais cette journée d'action interinstitutionnelle est aussi nécessaire face à la Commission qui: - impose des réformes sans jamais entreprendre celles
qui sont nécessaires (carrières, management, réductions des disparités et
précarités..); Le 21, Toutes et tous en grève! Toutes et
tous au Rassemblement interinstitutionnel,
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Qui est concerné par le 21 novembre et comment ? | ||||
L'appel à la grève sera suivi partout à la Commission, y compris dans certaines délégations, au Service extérieur, au Conseil etc. L'essentiel sera également de participer au grand rassemblement unitaire du 21 novembre après-midi. L'objectif : rassembler 10.000 fonctionnaires dans la rue. Aidez-nous à tenir ce pari !
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Rassemblement du 8 novembre: les photos! | ||||
Plusieurs organisations - U4U/RS, R&D, NEAR, SFE, SE, SFIE, FFPE - avaient appelé le 8 novembre à un rassemblement de soutien au personnel du Conseil en grève. Plus de 1000 collègues se sont rendus à notre Rassemblement. Des représentants de tous les syndicats y étaient présents. Voici les photos de cette mobilisation de soutien réussie. Le message du personnel: les syndicats doivent se mettre d'accord pour un "tous ensemble" interinstitutionnel avant la tenue du Conseil des 22/23 novembre. Message entendu ! Les mêmes syndicats joints par l'US, G-2004, PLUS ont aussi manifesté le 14 novembre avec les syndicats européens mobilisés pour une Europe Solidaire.
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Que voulons-nous? | ||||
Voulons-nous?
Non ? Alors soyons tous
présents pour dire au Conseil que nous refusons de payer pour cette crise et éviter qu'au moins une partie de ce qui précède ne se réalise, ou pire encore ne s'aggrave !
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Les inquiétudes du personnel, la responsabilité de la Commission | ||||
Nos inquiétudes portent sur la volonté d'un certain nombre d'États membres, traduite par la proposition de la présidence chypriote de réduire le budget de l'UE, qui met en danger le projet européen, proposition aggravée par le président du Conseil. Comment en effet envisager une sortie de la crise économique avec un budget de l'Union en baisse? Ces attaques contre le budget communautaire, sous couvert d'économies budgétaire ou de solidarité avec les coupes dans les budgets nationaux, mettent également en cause l'existence même de la Fonction publique européenne. Comment peut-on invoquer un objectif d'économies lorsque l'on sait que les dépenses administratives représentent 6% du budget communautaire, tandis que les dépenses en personnel ne constituent que 55% de ces 6%, soit à peine un peu plus de 3% d'un budget total, celui-ci n'étant que de très peu supérieur à 1% du PIB des vingt-sept États membres? Comment invoquer la solidarité, alors que ni l'Union ni aucun de ses États membres ne se sont attaqués aux causes réelles de la crise, et en particulier aux fauteurs de crise au sein du secteur financier? Comment invoquer la solidarité en effet, alors que de toutes les fonctions publiques en Europe, la Fonction publique européenne est celle qui s'est le plus réformée depuis 2004, qu'il s'agisse d'âge et de cotisation de retraite, de prélèvements de plus en plus lourds, etc.… Les efforts faits en 2004 ont contribué, vous le savez, à la réalisation de plus de 10 milliards d'euros d'économies. Il est d'ailleurs significatif que les États membres aient mis tellement de temps pour fournir une réponse aux demandes d'information du Parlement européen, qui souhaite établir un tableau comparatif crédible entre toutes les fonctions publiques. N'auraient-ils pas fait les mêmes efforts à l'époque ? Notre indignation tient également à la décision unilatérale de la Commission, avant même toute demande du Conseil, de réduire la Fonction publique européenne de 5%, à raison de 1% l'an (dans les faits, près du double tout de suite), ce qui affaiblit la Commission dans la réalisation de ses missions et dans sa négociation face au Conseil. Ce faisant, la Commission a montré qu'elle ne considère cette Fonction publique que comme un "coût" ou, au mieux, comme une simple "variable d'ajustement" budgétaire, la désignant ainsi comme un bouc émissaire commode. Notre indignation porte sur l'absence de réactions publiques fortes face aux tombereaux d'injures, et souvent de calomnies, dont cette Fonction publique a fait et continue de faire l'objet depuis des mois. Notre indignation porte aussi sur l'absence de réaction publique de la Commission face à un Conseil ne respectant ni ses règles, ni sa parole. Pourtant, le Collège devrait savoir mieux que quiconque l'importance de disposer d'une Fonction publique indépendante pour que le Parlement européen et la Commission soient à même d'assurer, dans la continuité, et comme par le passé, la promotion et la défense de l'intérêt commun. Nos attentes portent sur les initiatives que le Collège aurait le courage de prendre pour maintenir l'indépendance de cette Fonction publique européenne, pour garder intacte la somme de compétences et d'engagement que recèle celle-ci depuis sa création. La plus importante de ces initiatives consisterait à retirer la proposition de réforme du Statut présentée par la Commission. Cette proposition reposait sur un pari de la Commission: réformer le Statut avant que les discussions sur les Perspectives financières ne servent de prétextes ou de cadre à de nouvelles attaques contre le dit Statut. Ce pari est perdu, en raison du refus du Conseil de trouver un accord raisonnable sur les modifications proposées, en raison également des surenchères d'un certain nombre d'États membres toujours prêts à avancer des propositions maximalistes de caractère populiste. Dans un tel contexte, si la proposition de la Commission n'était pas retirée, au milliard d'€uro d'économies qu'elle propose – un milliard déjà concrétisé par la réduction unilatérale de ses effectifs par la Commission, et donc considéré comme un "acquis" hors négociation par le Conseil ! -, s'ajouteront non seulement le demi-milliard déjà proposé par la présidence du Conseil mais peut être des milliards supplémentaires à l'issue des discussions sur les Perspectives financières. La proposition de cinquante milliards € d'économies
faite par la présidence chypriote, si elle était appliquée de façon
linéaire, représente entre 2,5 et 3 milliards € pour la rubrique 5. Avec
l'hypothèse basse de 2,5 milliards €, on aboutit à 1,8 milliard provenant
d'une réduction d'effectifs de quelque 10%, le reste provenant des baisses
tendancielles de rémunérations. Or, la proposition de la Commission, même si elle contient quelques dispositions positives à l'égard des personnels les plus fragiles (les agents contractuels notamment), est déjà très négative car elle aggrave les conditions de travail: fragilisation du statut des secrétaires (le plus souvent des femmes), réduction des promotions pour les personnels AST - au risque d'une grave remise en cause de la promotion sociale fondée sur le mérite – à qui, en 2004, on avait promis des carrières plus "longues", retraite à 65 voire à 67 ans avec des conditions dégradées de cessation de fonction, etc., etc. Certaines de ces dispositions, il faut le répéter, remettent en cause plusieurs engagements pris à l'égard du personnel lors de l'adoption de la précédente réforme du Statut en 2004. Nous doutons désormais, compte tenu aussi du comportement du Conseil sur la méthode, de la possibilité de passer des accords en toute bonne foi avec nos "employeurs". Il était pourtant possible, comme U4U l'a toujours soutenu avec d'autres organisations syndicales, de faire des économies et d'engager des réformes managériales sans toucher au Statut. Parmi ces réformes à Statut constant, utiles à l'Institution et respectueuses du personnel, on citera: le déroulement des carrières, la réduction des disparités et des précarités, la détection objective des talents… Ainsi en est-il de la réforme des carrières, que la Commission s'était engagée à négocier, sans jamais y donner suite, pour traiter les injustices nées de la réforme de 2004 à l'encontre des nouveaux fonctionnaires mais aussi pour les collègues de plus de 55 ans. Ainsi en est-il d'un transfert maîtrisé , ce qui n'est pas le cas jusqu'à présent, de tâches vers les Agences pour donner aux agents contractuels les contrats pérennes tant attendus sans remettre en cause l'équilibre politique entre le Siège, i.e. la Commission, et les dites Agences. La Commission n'a-t-elle pas déjà fait des économies à Statut constant, en procédant à une réduction unilatérale de son personnel? Pourquoi la méthode qui a paru possible pour affaiblir la Fonction publique européenne, n'a-t-elle pas paru nécessaire pour procéder à ces réformes managériales tant attendues, visant à accroître l'efficacité de l'Institution tout en impliquant l'ensemble de ceux qui y œuvrent au bien commun? Nos souhaits sont à la mesure de nos inquiétudes, de notre indignation et de nos attentes. Ils constituent une ultime marque de confiance au Collège malgré les manquements répétés aux engagements collectifs, malgré la multiplication de décisions individuelles (certaines nominations et promotions en particulier) en contravention avec l'esprit autant que la lettre du Statut. En premier lieu, il nous paraît urgent de ne pas
demander, dans l'immédiat, une nouvelle Méthode d'adaptation des
rémunérations de la Fonction publique européenne. D'abord, en raison du
comportement irresponsable du Conseil qui ne respecte ni ses engagements
contractuels, ni ses obligations juridiques d'appliquer les règles établies
(Méthode, remboursement du trop-perçu au titre des cotisations retraites,
etc., etc.). En second lieu, il nous paraît plus pertinent de recourir à
l'article 65 du Statut actuel qui prévoit d'ores et déjà une adaptation
annuelle des rémunérations. Autre souhait, qui ne requiert pas davantage de réforme du Statut ou une nouvelle Méthode, mais qui exige un changement radical de comportements: prendre systématiquement la défense de la Fonction publique européenne lorsque celle-ci est injustement attaquée de manière aussi répétée, changer certaines conditions d'accueil et de travail détestables auxquelles sont de plus en plus soumis nombre de nos collègues, mettre fin aux méthodes de gestion d'un autre âge – notamment au Service extérieur, mais pas seulement — que subissent un nombre croissant d'autres collègues… Mais surtout, parce que nous sommes citoyens autant que fonctionnaires, repenser certaines de nos tâches, voire reconsidérer la nature de notre travail lorsque celui-ci s'éloigne des attentes et des besoins de la société européenne, nous mettant – à l'instar de certaines "élites" politiques européennes et nationale — dans une situation d'imposture vis-à-vis de cette communauté de citoyens dont nous faisons partie. Nous voulons que le Collège soit aux côtés du Président du Parlement européen qui est devenu le principal défenseur de l'indépendance de la Fonction publique européenne, de ce Parlement européen devenu progressivement depuis 2004 l'expression démocratique de la dimension communautaire de l'intégration européenne. Dans une telle perspective, retirer la proposition de la Commission ne présenterait que des avantages. Cette initiative préviendrait le risque d'un bras de fer contre-productif entre le Conseil et le Parlement européen, mettrait fin aux discussions stériles au Conseil ainsi qu'aux provocations inutiles qui leur sont assorties, éviterait enfin un grave conflit social au sein des Institutions européennes. L'enjeu n'est pas seulement de "calmer les esprits", au sein du Conseil et dans certaines capitales en particulier, mais de permettre à tous et à chacun de se concentrer sur les tâches immenses qui restent à accomplir. Pendant ce temps en effet, les citoyens européens, nos concitoyens, attendent de l'Union européenne et de sa Fonction publique qu'elles se consacrent à 100% à leur tâche essentielle: œuvrer à la sortie de crise.
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21 novembre: tous ensemble pour le projet européen! | ||||
21 novembre: tous ensemble pour le projet européen ! LES OSP DE TOUTES LES INSTITUTIONS, dans une unité d'action, appellent tout le personnel sur tous les lieux d'affectation, à une forte mobilisation pour défendre l'avenir du projet européen. A la Commission les syndicats et les organisations professionnelles: - ont déposé ensemble un préavis de grève pour le
mercredi 21 novembre après midi, veille du Conseil Européen; La proposition de la présidence du Conseil de réduction du budget européen nous priverait d'une relance de la croissance, permettant de sortir de la crise. Elle conduirait au démantèlement d'un service public, support indispensable du projet européen. Le Conseil vient d'aggraver la proposition du budget de la Commission, en le réduisant de 80 milliards pour la période 2014-2020. Ces réductions sont faites avant même l'ouverture des travaux du Conseil et s'avéreraient encore insuffisantes. Les coupures budgétaires pourraient être in fine bien plus élevées et s'ajouteraient au prix déjà payé lors de la réforme 2004. Enfin, elles aggraveraient les conditions de travail et les perspectives professionnelles du personnel. Nous disons: ça suffit! Il est temps de nous mobiliser pour la construction européenne et sa fonction publique. Exprimons notre détermination, toutes et tous: - en grève le 21 novembre après midi;
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Les syndicats donnent leur avis au Président de la Commission européenne | ||||
Les représentants des organisations syndicales et professionnelles représentatives de la Commission européenne, ont pris connaissance du projet de conclusions du Conseil européen des 22-23 novembre (document 15602/12 du 13.11.2012) consacré au Cadre financier 2014-2020. Il apparaît que ce texte a été élaboré par le Président du Conseil Européen, M. Van Rompuy en étroite coopération avec la Présidence chypriote et le Président de la Commission. Sur la forme, les syndicats regrettent de n’avoir pas été informés préalablement des éléments contenus dans cette proposition qui engage l’avenir de notre Institution et la pérennité de la Fonction publique. Plus fondamentalement, ils souhaitent faire part de l’inquiétude grandissante du personnel: • quant au démontage progressif de l’outil
communautaire et à l’affaiblissement graduel des politiques communes
programmés par ce Cadre financier ; Le personnel a consacré sa vie professionnelle à l’accomplissement du dessein européen et est aujourd’hui consterné par le délitement continu de la « Maison Europe »… Il ressort du projet de conclusions qui est d'abord soumis au Coreper, ensuite au Conseil Affaires générales et finalement au Conseil Européen des 22-23 novembre que les montants budgétaires présentés sont en net retrait par rapport à la proposition initiale de la Commission tant pour le financement des politiques européennes que pour la rubrique V. Pour la rubrique V, les chiffres présentés intègrent non seulement le Paquet «Šefčovič» (1 milliards) ainsi concédé, s'ajoutant aux 10 milliards estimés de la réforme 2004, mais encore 536 millions d'euros de rabais supplémentaires, finançant la baisse du montant prévu pour l'adhésion de la Croatie ! La négociation avec le Conseil s’engage donc sous les pires auspices, non seulement sans marge de manoeuvre mais en plus avec des concessions supplémentaires (5% de réduction du personnel)déjà données sans contrepartie ni même garantie de résultats (ce qui est évident...). Dans ce contexte troublé, car il est certain que les chiffres proposés par M. Van Rompuy peuvent changer à tout moment avant et pendant le Sommet, les syndicats de la Commission demandent au Président Barroso de bien vouloir les recevoir de toute urgence afin de les informer sur la situation et ses possibles développements.
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Dernières nouvelles: les négociations préparatoires au sommet du Conseil | ||||
Ces négociations de "marchand de tapis" (voir ci-après le compte-rendu de la réunion du Coreper) montrent bien que nous devons absolument changer de système, et garantir des "ressources propres directes" pour le budget de l'UE. Seules des ressources propres éviteront ce marchandage continuel fondé sur le "plus petit dénominateur commun" avec en arrière plan, l'exigence d'un "juste retour" pour chaque état membre, ce qui évidemment est impossible ! La Fonction publique européenne, le projet européen ne peuvent pas être pris en otage ... Mais pour cela, il aurait fallu des Institutions Européennes ayant les moyens institutionnels d'atteindre leurs objectifs ... Sur le fond, la présidence du Conseil essaye de la jouer: "soit vous acceptez ce consensus avec un MFF au rabais soit c'est la "chienlit " ... L'Union européenne n'en sortira pas grandie, sauf à revoir de fond en comble son fonctionnement. Un exemple de lourdeurs bureaucratiques : 5 rubriques clés, 8 sous-rubriques dans les MFF, qui se traduisent par une dizaine de DGs pour les mettre en œuvre, et 5 DGs d'appui ! Un exemple d'égoïsmes nationaux exprimés sans fard : le document ci-dessous (à lire dans son intégralité).
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Preparation of the General Affairs Council on 20
November (document) |
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Preparation of the European Council on 22/23 November: Draft Conclusions The Head of Cabinet of the President of the European Council, Mr Seeuws,
participated in the COREPER meeting to explain the reasoning behind the
Conclusions and the next steps towards the European Council. He referred to
the bilateral meetings between 5 and 9 November with the MS and the EP, in
the presence of the Presidency and the Commission.
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Courrier des lecteurs | ||||
"Presidency of the CLP: abuse of position and breach of trust, confusion of roles !!" "Je me permets de
faire un commentaire au sujet de : "Presidency of the CLP: abuse of position
and breach of trust, confusion of roles !!", publié dans la version en
anglais de votre périodique
Noxylo (1). (1) NDLR: Dans son message au personnel, la présidence du CLP de Bruxelles, suite à celui de la Commission à Luxembourg, notait que les dispositions prévues dans le statut pour les non grévistes concernaient le personnel qui ne se souciait ni de son avenir professionnel, ni celui de son institution, ni de l'avenir de l'Union. Les élus d'U4U, soutenu par d'autres élus, ont souligné que cette déclaration constituait une faute grave qui posait la question de la démission de la présidence du CLP de Bruxelles. A strike, yes, but when? "I agree with your saying : " to call a
strike on 14 November 2012, to demonstrate the solidarity of the staff at
the institutions against the austerity and recession policies imposed by the
Member States, and which are also affecting the European civil service" Need of a common message from all the unions "I must say that I'm getting a bit tired of
looking at the fighting between the different unions. I think you should all
stop bickering, put aside your egos, and start working genuinely all of you
together for the benefit of the staff, which you are meant to represent.
What I would like to see in these difficult times are common messages from
all the unions which contain the logos of all of them, speaking with one
voice. If there are compromises to be made as to what the upcoming actions
should be, all unions should be prepared to make these compromises and not
just stick stubbornly to their own positions. Because if there's going to be
a strike on 21.11.12, or whenever, I want to be sure that all unions are in
on it together. Quand vous montrerez-vous plus solidaires avec nous et entre vous ? " Inutile de nous convoquer à une Assemblée
pour vous entendre dire ce qu'on a lu dans vos e-mails qui ne faisaient que
refléter vos désaccords. Qui dit quoi d'ailleurs ? car les orateurs ne se
présentent pas et on ne sait pas quel syndicat il représente. Trop de syndicats: ça sert à quoi? "j'identifie au moins 6 logos de syndicats.
Donc au moins 6 syndicats pour une population de 25.000 travailleurs
environ. Est-ce que ce n'est pas trop ? Le besoin crucial d'une régulation effective des marchés financiers "Merci à toute l'équipe pour ce bon papier!
Toutefois, je me permets de vous suggérer, pour les Déclarations,
Résolutions et Manifestes qui vont suivre, au vu de l'évolution de la
situation, de s'inspirer du Discours devant le Conseil européen du
18/10/2012 de Martin Schulz, suite à attribution du prix Nobel de la paix à
l'UE, et surtout des 5 derniers alinéa qui soulignent le besoin crucial
d'une régulation effective des marchés financiers, qui sont
incontestablement un des facteurs principaux à l'origine de la crise
actuelle. Diffuser les chiffres des rémunérations et autres avantages des fonctionnaires nationaux des EM affectés aux RP à Bruxelles "La seule façon efficace de réagir à ces
attaques consiste à diffuser largement les chiffres sur les rémunérations et
autres avantages des fonctionnaires nationaux des EM affectés aux RP à
Bruxelles (diplomates et non diplomates), y compris en déposant un dossier
avec les données en question sur la table du Conseil lors des réunions du
Groupe Statut et du Coreper ... Suite à l'action du 8 novembre, j'ai quelques suggestions Beaucoup de collègues ne connaissent pas exactement les
intentions du Conseil, il serait utile de divulguer le contenu de la
proposition
budgétaire de la Présidence du Conseil dont mes collègues n'étaient pas
au courant du détail : Outre la diminution des moyens financiers fixée dans le
cadre financier pluriannuel, le Conseil double l'objectif ce résultat par
une obligation de moyens, ce qui ne laisse aucune marge de manœuvre aux
Institutions et en dit long sur la volonté de "casser" du fonctionnaire
européen. Il n'y avait aucune obligation pour le Conseil d'indiquer les
moyens car le Conseil ne le fait pour aucune autre rubrique… De quoi parle-t-on ? Tant qu'on ne sait pas si les EM ont vraiment fait des provisions pour nos pensions et pas dilapidé l'argent cotisé par les fonctionnaires depuis 1957, je crois qu'il faut aussi parler de cela! Il faut des bons arguments: enlever les fonctionnaires pour les remplacer par des personnes qui restent trois ans, quelle mémoire institutionnelle? Quel coût? Quand on doit gérer la monnaie commune, qu'on s'est élargis à 27 alors qu'au début on était 6 pays membres, est-ce qu'il ne faut pas plus de fonctionnaires? Est-ce que les fonctionnaires du FMI et de la Banque centrale sont payés moins depuis la crise financière? Sont-ils réduits? Comparons le comparable.. en France ils n'ont pas encore augmenté le temps de travail des fonctionnaires de 35 à 40h ni augmenter leur âge de retraite.. Combien de personnes pour gérer un milliard d'euros? Un seul comme à DEVCO? D'ailleurs ces fonctionnaires-là n'ont même pas d’assurance personnelle pour gérer ces fonds contrairement à tous les comptables publics dans les EM? Ne recule-t-on pas? À combien la fraude aux fonds UE par les EM, les fonds non utilisés par les EM? N est ce pas plus de 6% du budget? Pourquoi ne pas commencer par cela etc etc
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