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Newsletter from U4U : July-August 2018 – n°65

 

Sommaire :

  • La cérémonie d’hommage à Simone Veil
  • Grève des interprètes au Parlement européen: Lettre ouverte aux Parlementaires Européens
  • Connaissez-vous Radio Ekonomika?
  • Parlement européen: extension de la crèche WAYENBERG
  • U4Utube
  • DGT: agir ensemble!
  • Quoi de neuf pour les conjoints des futurs retraités
  • Du nouveau dans l'encadrement à l'OLAF : une opportunité d’améliorer les conditions de travail
  • U4U à l’agence du rail (ERA)
  • Le personnel du SEAE approuve notre choix!
  • Diviser le personnel, c'est se battre contre ses propres intérêts. Œuvrons dans la clarté en faveur de l'unité du personnel!
  • U4U at your service

 English version

U4U salue la décision de la République française d’honorer la mémoire de Simone Veil, son histoire et ses combats, en la faisant entrer ce dimanche 1er juillet, avec son mari, dans le panthéon de la République française. Ses combats et engagements restent d’une brûlante actualité: la mémoire de la Shoah, la construction européenne, les droits des femmes, les droits des détenus, le droit des peuples à se réconcilier, la protection des populations réfugiées.

A Bruxelles, capitale de l’Union européenne, une cérémonie publique d’hommage à Simone Veil aura lieu le mercredi 18 juillet de 12:00 à 13:30 sur l’Agora Simone Veil, devant le Parlement européen, dont Madame Veil assura la première présidence.

Cette cérémonie sera organisée par l’Association Pour la Mémoire de la Shoah et La Maison d'Izieu, Mémorial des Enfants Juifs exterminés, en collaboration avec le Conseil communal d'Ixelles, son Collège et la Bourgmestre, le syndicat des employés des institutions européennes U4U, la plateforme européenne citoyenne et l’association des anciens du Collège d’Europe.

Comme Madame Veil, 24.906 Juifs et Juives furent déportées de Belgique, dont 4081 enfants. En outre, plus de 5000 Juifs et Juives de Belgique furent arrêtés ailleurs en Europe, tels 13 des “enfants d’Izieu”.

L’invitation officielle et tous les détails seront bientôt rendus publics.

 


Madame, Monsieur le député européen,

L’administration du Parlement européen connaît aujourd’hui un nouveau conflit social avec vos interprètes, après tant d’autres, concernant d’autres catégories du personnel.

Ces collègues constituent un des corps de métiers les plus pointus des Institutions, dont le travail fait vivre la démocratie délibérative du parlement, qui permet et soutient votre travail.

Nos collègues se sont vus imposer des nouvelles règles, qui accroissent leur journée de travail et leur temps de service, tout en réduisant le temps de récupération, notamment de nuit.

Alors que les interprètes sont ouverts au dialogue et acceptent une partie de la nouvelle charge de travail, l’administration se montre réticente à tout compromis et refuse un dialogue social de qualité. Elle refuse net de dialoguer avec les syndicats du personnel, qui sont pourtant l’interlocuteur naturel dans ce genre de dossier.

Plus grave encore, lors du dépôt des préavis de grève, dernier recours quand le dialogue est bloqué, l’administration a imposé, de manière unilatérale, sans aucune base légale, des réquisitions du personnel dont l’ampleur revenait à nier dans les faits le droit de grève.

Les parlementaires européens vont-ils accepter de telles entraves au droit du travail, contraires à la Charte des droits fondamentaux et aux autres textes du ‘pilier social’ ?

Les parlementaires européens vont-ils accepter de telles aggravations des conditions de travail des collègues, au risque de remettre en cause la qualité du service et surtout le droit des parlementaires à s’exprimer dans leur langue et d’avoir accès dans leur langue aux débats et aux documents de support ?

Comment travailler au Parlement sans les interprètes, pour faire vivre une démocratie respectueuse des langues et des cultures ?

Certains parlementaires ont déjà affiché leur solidarité. Lors de la séance plénière de cette semaine, le Parlement européen demandera-t-il fermement à l’administration d’arriver à un compromis et de cesser de remettre en cause le droit de grève ?

L’accord-cadre conclu au siècle passé qui régit les relations entre les syndicats et l’administration est complètement dépassé ; de toutes façons, il n’est pas respecté par l’administration. Le Parlement européen demandera-t-il à l’administration d’en négocier la modernisation ?

U4U est un des syndicats européens les plus convaincus de la nécessité de la construction européenne. L’Europe ne peut pas se faire en méprisant les droits sociaux des fonctionnaires européens.

Mesdames et Messieurs les députés européens, nous vous faisons confiance. Vous êtes attachés au respect du dialogue social. Votre Institution doit se montrer exemplaire sur ce chapitre.

Georges Vlandas & Jean-Paul Soyer
Président                Secrétaire général

 


La DG Traduction de la Commission européenne a lancé mi-2016 un projet de gestion des connaissances via la radio, destiné à la formation thématique des traducteurs. Mais tous les collègues peuvent bénéficier de ces présentations sur les politiques de la Commission, accessibles d’un peu partout et en format compact (30 minutes, en anglais ou en français).

http://dgtradio.podomatic.com/  pour Radio Ekonomika

http://dgtradiolingvistika.podomatic.com/  pour Radio Linguistika

Chaque semaine, Radio Ekonomika invite un journaliste spécialisé ou un économiste à présenter en langage non technique un thème d'actualité important pour le travail des traducteurs. Nous invitons aussi des collègues d'autres services à présenter des documents ou des politiques clés qu'ils gèrent, le but étant de partager les connaissances, les programmes de travail et de favoriser l'acquisition d'un langage commun à tous les collègues. Radio Lingvistika, tous les quinze jours, aborde les questions linguistiques générales comme la présentation des langues, la citoyenneté européenne, le multilinguisme ou, de manière plus ciblée, les processus internes à la DGT (externalisation, gestion de la demande, traduction automatique, qualité, etc.) que les collègues souhaitent mieux connaître.

La radio est l'occasion pour nos collègues de présenter leur domaine d'expertise et d'échanger de manière informelle et synthétique sur des sujets comme la réforme de la zone euro, la fiscalité ou l'économie numérique par exemple. Cela contribue à développer une vision interservices et transversale de notre environnement de travail et du cadre institutionnel. La radio parie qu'une meilleure compréhension des dossiers de l'actualité européenne favorise la motivation et facilite le travail. Une autre dimension est une meilleure connaissance de la DGT, les différentes langues dans lesquelles sont traduits les textes, leurs spécificités, besoins et difficultés, ainsi que le travail des différents services horizontaux de la DGT.

 


L'administration du Parlement européen a décidé d'étendre les capacités d'accueil de la crèche WAYENBERG et de la doter de nouvelles infrastructures. Ce projet permettra d'augmenter la capacité de la crèche actuelle qui accueille déjà 220 enfants, pour accueillir au final 120 enfants supplémentaires.

Un bâtiment sera ajouté devant la façade du bâtiment actuel. 6 nouvelles unités seront construites comprenant salle de bain, kitchenette, salle de jeux, dortoirs ainsi qu'une salle de psychomotricité, une salle de peinture et une bibliothèque. La cafétéria et le parking (21 places) seront également agrandis. Il s'agira d'un bâtiment certifié passif, et les nouveaux aménagements devraient faciliter la circulation dans la rue Wayenberg ainsi que le parking des voitures pour déposer les enfants.

Les travaux démarreront mi-août 2018 et devraient durer jusqu'à la mi-août 2020, soit 2 ans.

Les matériaux choisis, solvants, peinture, répondront à des normes strictes pour ne pas nuire à la santé des enfants, normes plus exigeantes que les normes belges. La qualité de l'air sera évaluée régulièrement pour veiller aux prescriptions faites par l'administration et s'assurer que les enfants ne risquent rien. Mais même si l'administration a imposé un cahier des charges contraignant au maître d'œuvre durant les travaux, les enfants sortiront peu et les fenêtres devront rester fermées pour éviter le bruit et que la poussière ne rentre dans les classes. Cette situation sera certes pénible les premiers mois des travaux, mais dès que les fondations seront en place, la situation devrait se normaliser. C'est toutefois loin d'être idéal, deux ans, c'est long, mais c'est le prix à payer pour accueillir davantage d'enfants et répondre aux attentes du personnel.

Les conditions d'accès à la crèche restent inchangées : la crèche n'est ouverte qu'aux enfants dont un parent travaille au Parlement européen. U4U regrette vivement que seuls les enfants des fonctionnaires et agents du Parlement européen aient accès à cette crèche. En effet, les crèches interinstitutionnelles gérées par l'Office Infrastructure de la Commission [OIB] sont ouvertes à tous les enfants, de quelques institutions leurs parents soient. L'OIB a une liste d'attente de 180 enfants pour ces crèches. Solidarité et réciprocité seraient bienvenues. Tous les enfants des agents et fonctionnaires des institutions européennes naissent égaux en droits. N'est-ce pas?

 


U4U a décidé fin 2017 de créer une chaîne de vidéos: U4Utube.

Cette "chaine" complète nos efforts d'information : périodiques, réunions de proximité, passage de nos responsables dans vos bureaux. Nos vidéos, plus réactives par rapport à l'actualité,  vous font connaître le visage de certains de nos principaux animateurs. Ces vidéos, le plus souvent en français, ont des sous-titres en anglais, pour un nombre significatif d'entre elles . D'ici deux mois, toutes nos vidéos seront sous-titrées en anglais.

Nos vidéos abordent un grand nombre de sujets. Citons: l'avenir de l'Europe, l'identité d'U4U, le régime commun d'assurance maladie, la qualité de l'air à Bruxelles, les agents contractuels, la situation dans les agences d'exécution et au Parlement européen, les écoles européennes, le dialogue social, les défis auxquels nous seront confrontés en 2018 etc.

Bonne vision...

 


Les collègues, traducteurs et assistants, font état de leur situation difficile et de la surcharge qu’ils subissent au quotidien. Au lieu d’une programmation lissée sur plusieurs mois, les conditions de production (en 3 mois) des documents de programmation budgétaire en volume considérable (Perspectives financières pluriannuelles, ou MFF) et du Semestre européen (400 pages) sont inédites. En plus du travail normal. Les traducteurs se sont vu refuser tout congé en mai-juin et ont été invités à rester disponibles durant les weekends jusqu’à mi-juin.

Chacun sait l’importance de ces documents pour l’Union européenne mais on peut s’interroger sur la soutenabilité d’une programmation aussi tendue. L’augmentation continue de la productivité n’est pas une nouveauté et les capacités sont d’ores et déjà saturées en temps normal. Mais ce stress longue durée est-il soutenable ?

Seule une fonction publique permanente peut faire face à une telle surcharge. Dans le même temps, le tableau des effectifs annexé aux PF est présenté en réduction de 12%. Et les promesses de mars 2017 de la part de notre Commissaire responsable des ressources sont oubliées. On vise à externaliser 40% de la production. Bien d’autres problèmes se présentent, relocalisation des services de traduction exilés à Evere coté Bruxelles, éclatés en trois points de la ville à Luxembourg. Retrait et restrictions radicales du droit à la formation linguistique (hormis l’anglais), mise à l’écart du Centre de traduction, promotion forcenée de la traduction automatique, etc.

Il est grand temps de faire le point ensemble. Il est nécessaire que les syndicats agissent ensemble. U4U va prendre des initiatives en ce sens pour permettre la tenue d'une Assemblée générale unitaire du personnel de la DGT à la rentrée.

 


Depuis le 1er Juin, les conjoints des postulants à la retraite ne sont plus les bienvenus aux séminaires de préparation à la retraite organisés par DG HR B3… Pourtant durant des années la DG HR encourageait les conjoints, partenaires à participer à ces séminaires, soulignant l’importance de commencer cette nouvelle vie dans les meilleures conditions et éviter entre autre les conflits post vie « active ». Cette participation (souvent restreinte car les conjoints encore en activité ne sont pas toujours disponibles) est plébiscitée dans les évaluations des formations, et toujours présentée comme très utile par les retraités actifs dans les associations de retraités tel que l’AIACE.

L’Unité DG HR D1, chargée du suivi des retraités est par ailleurs très favorable a cette participation… Alors, on trouve une solution, pour éviter les divorces lors des départs à la retraite ?!

 


La Commission a décidé de nommer Mr Ville ITÄLÄ, membre de la Cour des comptes européenne et ancien euro parlementaire, au poste de directeur général de l'OLAF.

U4U se réjouit de cette nomination. Ville ITÄLÄ est connu pour ses actions en faveur de bonnes conditions de travail pour son personnel, tant à la Cour qu'au Parlement européen et au ministère de l’intérieur en Finlande dont il a eu la charge. U4U ne doute pas qu’il sera un excellent partenaire dans le dialogue social.

Actuellement à l'OLAF, des chantiers sont en cours comme la possibilité d'avoir une garderie post scolaire dans le bâtiment, le développement de possibilités de carrière pour les agents temporaires à durée indéterminée, l’amélioration du degré de satisfaction du personnel vis-à-vis de son environnement de travail, la qualité du système informatique pour le travail quotidien des enquêteurs et notamment le télétravail structurel des enquêteurs qui sera rendu possible grâce au nouveau système IT, l'évaluation à 360 degrés des membres de l'encadrement, la résolution de quelques cas individuels comme la promotion ou la nomination de collègues AST9, AST10 et AD13, etc.

U4U réitère son souhait de collaborer avec le haut encadrement de l'OLAF pour des échanges fructueux visant à améliorer les conditions de travail du personnel.

* Mr Itälä, a Finnish national, is a lawyer by training and has been a Member of the European Court of Auditors since 2013 and before that a Member of the European Parliament (from 2004 to 2012) and Minister of Interior in Finland (from 2000 to 2003). He also has experience as an acting police commissioner and prosecutor in Finland.


Le 28 juin 2018, U4U a été invité par le comité du personnel de l’agence du rail à se présenter, avec d'autres OSP.

A cette occasion, notre organisation a présenté les grands enjeux européens pour le personnel: budget, équilibre géographique etc. Puis, nous avons discuté du rôle des syndicats dans le dialogue social au sein des agences, afin de négocier les règles, en complément des activités du Comité du personnel.

Les collègues ont démontré un grand intérêt à la présence des OSP, notamment pour les questions de réorganisation et de futur de l’agence. U4U a proposé d’instaurer un dialogue avec la direction de l’agence ERA et de conclure un accord cadre pour régler les discussions entre les syndicats et la direction de l’ERA, à l’instar de Alicante ou Cologne. A ce sujet, U4U a eu l'occasion de rappeler son rôle dans la conclusion d'un accord cadre à Cologne, des discussions à Barcelone et de l'accord politique qu'elle a signé avec le Président de l'EUIPO.

Nous avons également présenté notre programme pour le personnel des agences et notamment nos propositions sur la précarité, les carrières, les contractuels, le RCAM ou le dialogue social. Voir le site Internet U4U avec le programme des agences. Nous vous tiendrons au courant des développements de nos actions à l’ERA.

 


Le personnel du SEAE approuve notre choix!

Le SEAE avait proposé au personnel de choisir par référendum comment organiser les élections du comité du personnel. Deux options étaient sur la table:

Nous avons appelé avec nos partenaires à voter pour cette seconde option. Le personnel nous a suivi.

U4U, USHU et FFPE remercient tous les collègues qui ont participé au référendum. Grâce à vous, nous avons désormais un système plus équitable qui nous permettra d'élire un Comité du Personnel plus représentatif.

 


L'action syndicale ne doit pas exclure le dialogue intersyndical sur le fond. Nous avons subi deux réformes en dix ans. Notre quotidien professionnel est sans cesse en mouvement. Le dialogue au sein de l'institution doit être encore tonifié. La Commission exige de nous des efforts renouvelés pour faire face à la situation négative qui prévaut aujourd'hui dans l'Union. Dans ce contexte, l'unité du personnel devient encore plus nécessaire. Pour se réaliser, elle a besoin d'un dialogue de qualité. U4U considère que le personnel ne peut être défendu que de manière unifiée. En divisant le personnel, certains continuent à défendre une orientation dont les résultats ont déjà concrètement lésé le personnel tout entier. D'autres compensent leur incapacité d'agir par des propositions démagogiques ou dangereuses. Il est temps de rétablir certaines vérités et de situer les responsabilités.

Quelques faits d’abord

Le personnel, dans son ensemble, est victime des deux dernières réformes du Statut, qu’il a combattues et qu'il subit. L’accroissement des disparités et de la précarité a été voulu par les États membres et par certains des dirigeants de la Commission. Prétendre que le personnel déjà en place, en a été complice, relève de la mauvaise foi et de la désinformation.

Si le coût de cette réforme a été en grande partie supporté par le personnel embauché postérieurement, tout le personnel a été touché de façon significative (par exemple: augmentation substantielle du prélèvement de crise, aggravation des conditions de départ à la retraite, suppression d'un certain nombre de primes et de facilités, etc.).

Les contractuels à durée déterminée ou indéterminée se sont multipliés, accroissant les disparités. La précarité est la première des inégalités. La seconde est le processus de déclassement professionnel qui touche toutes les catégories du personnel qu'il s'agisse des fonctionnaires ou des contractuels. Le déclassement professionnel se concrétise par l'embauche à des grades inférieurs de collègues aux expériences professionnelles, aux qualifications et aux diplômes supérieurs aux postes proposés.

La dernière réforme de 2014 a profondément touché le personnel en place et a créé de nouvelles disparités pour le personnel embauché depuis le 1er janvier 2014. Le contexte politique et économique, la faiblesse de la Commission, l’attitude ambivalente du PE, ont permis de contourner l’opposition résolue du personnel et d'affaiblir le dialogue social.

Une ligne politique désastreuse, un comportement dangereux pour la fonction publique européenne

La propagande de certains a clairement pour objectif de diviser le personnel, proposant de prendre aux uns afin de donner aux autres, voire d'avantager certaines catégories au détriment d'autres. En cohérence avec cette ligne, tandis que les États membres et l'administration discutaient des contours et contenu de la réforme, certains dirigeants syndicaux militaient auprès des représentations permanentes et de leurs États Membres pour limiter la carrière des AST et des AD. Leur but était de dégager un budget permettant l’accroissement des revenus des AD en début et en milieu de carrière. Ces dirigeants n'ont pas compris que ces nouvelles mesures allaient limiter sérieusement la carrière des fonctionnaires recrutés après le 1er mai 2004 bien plus que celle des plus anciens. Bien entendu, le Conseil a empoché les économies budgétaires ainsi réalisées sans en faire bénéficier le personnel en début de carrière.

De même, certains continuent de s'attaquer au système de retraite de la fonction publique européenne, en affirmant, contre toute évidence, que celui-ci connaît des problèmes. Le but recherché est là aussi d’opérer un transfert financier des retraités actuels ou prochains au profit des nouvelles générations de fonctionnaires. Le résultat est hélas connu. Les États membres se sont bien attaqués aux retraites… mais à celles des jeunes générations, qui doivent désormais travailler cinq ans de plus pour avoir droit au même pourcentage de retraite. Ces retraites se baseront globalement sur des salaires plus bas, du fait de la limitation de l’accès aux fins de carrière pour laquelle ils ont œuvré. La politique conduite par certains a clairement desservi la carrière des jeunes générations qu’elle prétendait défendre.

Défendons la fonction publique dans toute sa diversité mais aussi dans son unité

Certains de ces syndicats préconisent une approche revendicative privilégiant un lieu de travail en particulier ou une seule catégorie d'agents, voire un sous-ensemble de cette catégorie, sans prendre en considération les conséquences de leurs actions pour une majorité de collègues. Cette approche nuit bien sûr à la mobilisation. L'absence d'une démarche unificatrice encourage les égoïsmes catégoriels, aboutissant à l'indifférence et au rejet de toute solidarité, quand ce n'est pas à l'opposition des uns aux autres, comme on l'observe, hélas, souvent. Bien sûr, l'Administration se réjouit de voir ainsi confortée sa politique de 'diviser pour régner' qui aboutit à l'affaiblissement de la fonction publique.

U4U considère au contraire qu'il est possible et indispensable de se battre tous ensemble: les fonctionnaires avec les contractuels par exemple, pour réduire la précarité, ce poison de la fonction publique; les AD et les AST ensemble pour leurs carrières et pour la mise en place d'une politique du personnel; les nouveaux collègues et les anciens contre les disparités et pour des carrières stimulantes dès l'entrée en service, etc.

 


U4U est un syndicat actif, au contact des collègues grâce à ses réunions sur les lieux de travail, y compris hors de Bruxelles, présent dans les négociations avec l'administration. Nous avons un site web informatif et à jour, nous éditons des journaux réguliers, systématiquement traduits en anglais, nous vous défendons individuellement devant l'administration et devant le Tribunal de la Fonction publique.

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