Le Lien - The Link Pour un
syndicalisme européen, citoyen, participatif et unitaire Février 2013 (2) – n°31 | |
Spécial MFF | |
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Have your say - Votre opinion | Éditorial : L'Europe a perdu | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Le Conseil européen de février 2013 s’est mis d’accord sur un budget pluriannuel d’austérité, qui ne contribuera en rien à sortir l’Europe d’une crise financière, largement due à des politiques financières inadéquates. C’est un budget rétrograde qui ne soutient en rien l’innovation, l’éducation, les investissements d’avenir et l’économie durable. C’est un budget odieux, qui coupe dans les budgets de solidarité au moment où tant d’Européens ont besoin d’un filet de sécurité pour ne pas tomber dans la misère. Côté fonction publique européenne, ce budget ajoute au milliard d’économies initialement proposé par la Commission et au demi-milliard lâché par le Président Von Rompuy, un autre milliard, soit en tout 2.5 milliards d’euro au moment même où l’on attend de cette même fonction publique qu’elle prenne en charge les nouvelles missions décidées au fil de l’eau par le Conseil, pour tenter de faire face aux crises économique, financière et monétaire. Le Collège parle de « gains de productivité ». Mais c’est une notion purement comptable, qui ne masquera pas longtemps les effets destructeurs des mesures décidées pour réaliser les économies. En effet, l’essentiel des mesures figurant dans le projet de réforme du statut ou dans l’accord MFF visent à réduire les salaires en terme réel et limiter les carrières, à préparer l’externalisation et à recourir encore plus à du personnel précarisé ou avec des conditions d’emploi inférieures. Par contre, rien n’est prévu pour remédier aux dysfonctionnements pourtant largement documentés : discriminations, précarité, mobilité forcée destructrice des compétences, absence de mobilité entre institutions et agences, empilement de contrôles, déresponsabilisation, style de management étouffant. Résoudre ces blocages pourrait pourtant apporter de vrais gains de productivité, une meilleure efficacité et restaurer la motivation du personnel. Que voulons-nous?
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Rencontre avec le VP Sefcovic | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le VP Sefcovic a reçu les OSP le 11 février pour leur faire part du résultat du Conseil européen des 7 et 8 février. Il a rappelé l'intense campagne de presse contre l'UE et sa fonction publique, qui a précédé le sommet. La Commission a choisi de présenter une position modérée afin de rassembler le plus de support politique possible. Il fallait montrer que la fonction publique européenne est partie prenante du corps des citoyens de l'UE et que des gains de productivité sont possibles, afin de participer à l'effort général. Cette position a été cruciale. Concernant le chapitre V, la position finale1 : - prévoit une économie totale de 2.5 G € (1 G€ contenu dans la proposition initiale de la Commission + 1,5 G€ décidé lors de la négociation) - prévoit un gel de l'adaptation des salaires sur 2 ans, l'introduction d'une nouvelle méthode2 d'ajustement des salaires et l'introduction d'un prélèvement de solidarité de 6% - la réduction du personnel des institutions de 5% sur la période 2013-2017 Le VP Sefcovic considère que ces mesures sont 'gérables'. La fonction publique européenne doit prouver qu'elle peut être plus efficace et qu'elle sait s'adapter en période de crise. Selon le VP, l'accord donné à ces mesures préserve la fonction publique de mesures extrêmes qui avaient été préconisées (abolition de la prime d'expatriation, impôt de 10%, abolition des écoles européennes...) Après l'intervention des OSP, le VP Sefcovic a rappelé que la Commission n'a pas ménagé ses efforts pour obtenir ce compromis3. Ce compromis valide la proposition de réforme du statut et donne des armes à la Commission pour s'opposer à toute demande supplémentaire qui pourrait être formulée au cours de la phase législative. Il considère qu'il est dans l'intérêt de tous que le Parlement soutienne ce compromis, car travailler en budget annuel serait très difficile, notamment pour les programmes pluri-annuels. Il attire l'attention sur la nécessité de réformes rapides, à la fois pour concrétiser les économies attendues (tout délai induisant des mesures plus dures pour atteindre les objectifs finaux) et pour désarmer les critiques. La réforme de 2004 est acquise, ainsi que ses conséquences, mais l'administration prépare des concours internes. Concernant les salaires, il rappelle que la Commission respectera les futures décisions de la Cour de justice quant à la méthode désormais expirée et invitera le Conseil a faire de même.
Voir toutes les
informations sur le cadre financier 1 Cette position finale du Conseil est
contestée par le PE mais hélas pas par la Commission qui ne défend même plus
sa proposition.
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U4U soutient la position du PE | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
C'est maintenant que les véritables négociations vont commencer, avec le Parlement européen", déclarent en commun Joseph Daul, au nom du Groupe PPE, Hannes Swoboda, au nom du Groupe S&D, Guy Verhofstadt, au nom du Groupe ADLE et Rebecca Harms et Daniel Cohn-Bendit au nom du Groupe des Verts/ALE. Commentant les résultats du Conseil européen, les présidents des quatre principaux groupes politiques du Parlement européen ont publié la déclaration commune suivante: "La priorité qui sous-tend les choix du Parlement européen est l'ambition de promouvoir la croissance et l'investissement dans l'UE, et donc de contribuer à ce que l'Europe sorte de la crise, de manière soutenable. Cet accord ne renforcera pas la compétitivité de l'économie européenne. Ce n'est pas dans l'intérêt des citoyens européens. Le Parlement européen ne peut accepter en l'état l'accord trouvé aujourd'hui au Conseil européen. Nous regrettons que Monsieur Van Rompuy n'ait pas parlé, ni négocié avec nous au cours des derniers mois. C'est maintenant que les véritables négociations vont commencer, avec le Parlement européen. Nous maintiendrons les priorités que nous avons clairement indiquées à plusieurs reprises. Nous constatons avec étonnement que les chefs d'État et de gouvernement de l'UE se sont accordés sur un budget qui mènerait à un déficit structurel. Des écarts importants entre les paiements et les engagements ne feraient que reporter les problèmes à plus tard et ne résoudraient en rien les problèmes existants. Nous restons fermes sur le respect de l'article 310 du Traité qui requiert un équilibre budgétaire. S'ajoutent à cela quatre points importants que nous n'abandonnerons pas: Premièrement, nous appelons à la flexibilité: entre les années et entre les catégories de dépenses. C'est une approche sensée qui permettra d'utiliser au mieux nos ressources financières. Deuxièmement, nous resterons fermes également sur la clause de révision obligatoire, avec vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil, qui nous permettrait de réviser le cadre financier dans deux ou trois ans. Nous n'acceptons pas un budget d'austérité pour sept ans. Troisièmement, avec le même sens des responsabilités, nous appelons à la mise en place de véritables nouvelles ressources propres pour le budget européen qui remplaceraient progressivement le système actuel fondé sur les contributions nationales. Enfin, nous ne pouvons accepter un budget uniquement
fondé sur les priorités du passé. Nous devons maintenir le soutien aux
politiques orientées vers l'avenir, qui renforcent la compétitivité et la
recherche européennes. Le résultat du budget final déterminera si la
deuxième décennie du XXIe siècle restera dans les mémoires comme un moment
d'approfondissement de l'intégration, au bénéfice de l'ensemble des
Européens, ou comme une impasse pour l'Europe, ou même un recul pour
l'Europe dans un monde globalisé. " |
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Le PE a sa propre vision de l'Europe de demain! Et la Commission? | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Allocution de Martin Schulz lors du Conseil européen (CE) du 7 et 8.2.2013 : texte complet Dans une allocution courageuse mais surtout inspirée, le Président du PE, a fait entendre sa voix lors du Conseil européen (CE) du 7 et 8.2.2013, pour mettre les Chefs d'États et des Gouvernements devant leurs responsabilités, alors qu'ls discutaient du cadre financier pluriannuel (CFP). Voici quelques extraits permettant de saisir le fonds de son allocution: Cette crise exceptionnelle que traverse l'Europe, "…n'aura vraiment pris fin que lorsque nous aurons apporté des réponses à ses conséquences sociales: au chômage de masse, à l'accroissement de la pauvreté et à l'endettement public. Entre-temps, nous devons faire porter nos efforts communs sur le redressement économique de l'Europe". "Si l’on considère ces défis, économiser sur le budget de l’Union européenne, c’est assurément se tromper de cible. En effet, le budget européen est l’un des principaux outils d’investissement en Europe; un outil d’investissement dont les Européens ont plus que jamais besoin. Le budget de l’Union, ce n’est pas de l’argent destiné à Bruxelles, mais de l’argent qui va aux Européens. À raison de 94 %, les crédits de notre budget reviennent directement aux pays, aux régions et aux personnes ou financent nos priorités de politique extérieure. " Le Président Martin Schulz a bâti son allocution sur 3 piliers: 1) Il s'est prononcé en faveur d'un budget moderne.
Or, « La proposition actuellement présentée aboutirait, au tant qu’on puisse
en juger, au cadre financier le moins orienté vers l’avenir que l’Union
européenne ait jamais connu ». « …tailler dans les politiques européennes
d’avenir, comme la recherche et l’enseignement. Or c’est la plus mauvaise
des solutions. L’enjeu ce n’est pas seulement le volume du budget, mais
aussi la qualité des investissements. Les politiques européennes en faveur
de la recherche, de l’enseignement, de la formation continue, de la
politique extérieure et de la politique du développement sont précisément
celles qui créent une véritable valeur ajoutée européenne. Économiser dans
ces secteurs, c’est faire fausse route. En effet, ces politiques d’avenir
sont autant d’investissements dans notre capacité d’innovation à long terme
et dans notre compétitivité; elles signifient donc aussi investir pour que
nos enfants connaissent un avenir meilleur! 2) "L'Europe est beaucoup plus que le plus petit
dénominateur commun." "…, la valeur ajoutée européenne est beaucoup plus que
l'addition des 27 intérêts nationaux." 3) "Nous ne permettrons pas que l’Union européenne
connaisse un déficit structurel! L’écart entre les engagements contractés et
les crédits de paiement effectivement disponibles n’a cessé de se creuser au
cours des dernières années. Cette situation doit prendre fin dans les plus
brefs délais. Or le cadre financier pluriannuel proposé aujourd’hui aurait
pour effet d’avaliser une évolution très contestable sur le plan juridique
en pérennisant le déficit structurel". Le Président Schulz n'a pas manqué de rappeler aux Chefs d'État et de Gouvernement l'importance pour l'UE de ses relations commerciales pour lesquelles il a demandé que le PE fasse partie des futures négociations, mais, aussi, l'importance du "printemps arabe" et des responsabilités de l'UE pour l'avenir non seulement des échanges commerciaux mais aussi pour créer des conditions de croissance et favoriser la stabilisation des nouvelles démocraties. Pour conclure, Martin Schulz a cité François Hollande,
lors de sa récente allocution au sein du PE, quant à l'enjeu de ce Conseil::
"C'est notre crédibilité qui se joue, crédibilité non plus financière mais
politique. Au-delà de ces choix budgétaires, c'est une conception de
l'Europe qui est en débat" en les assurant que "la très grande majorité des
députés au Parlement européen sont dans cet état d'esprit: quelle Europe
voulons-nous"? |
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Conseil européen: un sommet anti jeune !!! | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les décisions prises par le Conseil Européen, si elles se traduisent dans les faits, dégraderont à nouveau les conditions de travail et le pouvoir d'achat, huit ans à peine après la réforme de 2004. Pour les collègues AST post 2004, la réforme de 2013 leur enlèvera une partie des compensations obtenues en 2004, notamment au niveau des promotions dans les grades plus élevés. En outre, le blocage de l'adaptation des salaires pendant deux ans et l'introduction d'un nouveau prélèvement de crise (6%), réduira le pouvoir d'achat des collègues d'environ 6,5% au minimum. Ainsi, pour un collègue qui a 30 ans cette réduction sera équivalente, tout au long de sa vie active et de sa retraite, à 4 années de salaires. La nouvelle réforme revient en quelque sorte à faire travailler gratuitement les collègues entre 3 et 4 ans. A cela s'ajoutera la perte induite par l'augmentation du temps de travail, la réduction des délais de route, et la surcharge de travail induite par la diminution de 5% des effectifs des institutions. Pour finir, rappelons que, d'après les chiffres mêmes de la Commission, la baisse du pouvoir d'achat du personnel des institutions a été d'environ 10% dans la dernière période. Face à cette dégradation, le Collège vient de concéder un seul concours interne de "reclassement", ce qui constitue certes un progrès pour lequel U4U a fortement milité, mais limité. De leur côté, les AC ne sont même pas sûrs que ce Collège qui ne cherche qu'à plaire au Conseil va leur donner satisfaction sur deux de leurs revendications centrales: des contrats pouvant aller à 6 ans et des concours internes. Enfin, la réduction budgétaire va peser négativement sur les infrastructures de crèche, de garderies et des écoles européennes. Du fait des politiques d'austérité, celles-ci n'accueillent plus que la moitié des enfants des fonctionnaires tout en excluant les enfants d'autres origines sociales, ce qui est loin d'arranger l'image des institutions auprès de la population locale. Ce bilan négatif du dernier Conseil sur les ressources budgétaires des institutions n'est qu'un exemple des concessions faites par la Commission sur le reste du budget. Au total, le Collège actuel est faible car il a décidé de céder a priori aux États membres et aux politiques d'austérité. Il n'a pas su parler d'une seule voix avec le PE, ce qui lui aurait permis de mieux se faire entendre. Au contraire, il s'est opposé au FMI lorsque celui-ci préconisait, une fois n'est pas coutume, une politique de croissance et a continué à recommander l'austérité. Les 7/8 février 2013 resteront inscrites comme deux journées sombres dans l'histoire de la construction européenne, deux journées sombres marquées par la faillite des élites européennes. Il est temps de tourner la page. |
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Fin du prélèvement spécial : des rumeurs infondées | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nous avons été informés d’une rumeur dans les institutions qui prétend qu’avec l’adoption de la révision du statut et d’un nouveau prélèvement, celui-ci s’appliquerait de manière rétroactive, en janvier 2013.
D’après nos juristes, tout futur prélèvement spécial qui
serait approuvé par le Conseil ne devrait être d'application qu'à partir de
l'entrée en vigueur du règlement qui l'instaurerait et qui introduirait, au
même moment, une nouvelle méthode. Il ne nous semble pas légal d’appliquer
rétroactivement un tel prélèvement. |
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EUROCONTROL prolonge la Méthode et le prélèvement spécial en 2013 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
EUROCONTROL, organisation composée des mêmes États membres (sauf l'Estonie plus d'autres) que l’UE, prolonge la Méthode d’adaptation des salaires et le prélèvement qui sont identiques aux nôtres, alors que ces mêmes États membres ont refusé cette mesure aux fonctionnaires de l’UE. Une nouvelle preuve de la volonté de s’attaquer à la fonction publique européenne et pas de réaliser des économies ? |
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Cycle de formation interne U4U : U 4 eUrope | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Un cycle de formations est offert par U4U, pour mieux comprendre quels sont les objectifs de l'UE, comment elle fonctionne et quels sont les problèmes et les enjeux. Objectif : Donner des éléments de connaissance et d'analyse aux adhérents pour améliorer la représentation du personnel et l'action syndicale. Où : Salle de U4U – LOI 80 - 2/206 Quand : Les Jeudis de 12H 45 à 14H15 Comment : Une partie de présentation thématique suivie de questions-réponses autour d'un café/thé Pour qui : groupe de 20 adhérents U4U maximum (premiers inscrits, premiers servis) Inscription obligatoire Participation aux frais : 5 euros par session, à verser sur place Ce programme vous intéresse mais vous n'êtes pas encore adhérent ? Rejoignez-nous, c'est le bon moment ! 14/02/13: Le développement des agences : faits et enjeux – Philippe KERAUDREN 21/02/13: Gouvernance et processus décisionnels de l'Union – Ugur MULDUR 28/02/13 : La crise de l'euro - Ludwig SCHUBERT 07/03/13: Le budget de l'Union et le cadre financier multi annuel: propositions et enjeux - Ludwig SCHUBERT 14/03/13 : Le statut comme codification de la relation de travail –Fabrice ANDREONE 21/03/13 : Le développement des agences : faits et enjeux – Philippe KERAUDREN 4/04/2013 Les grandes étapes de la construction européenne – Paul CLAIRET 11/04/13 : Dans les coulisses du 9 Mai 1950 - Karine AURIOL 18/04/13 : Languages of Europe - Catherine Vielledent, session in EN 25/04/13 : La Politique Agricole Commune - Tomas Garcia Azcarate Voir le programme et s'inscrire
Écrivez-nous si vous souhaitez voir reprogrammer certaines formations
qui figurent à notre
catalogue mais
qui ont déjà eu lieu, nous pouvons les replanifier en fonction des demandes. |
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Formation aux concours EPSO | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Publication de concours EPSO EPSO/AD/248/13 - Administrateurs (AD 6) dans le
secteur du bâtiment dans les domaines suivants: Sécurité des bâtiments et
Ingénierie en techniques spéciales du bâtiment. Préparations aux concours EPSO U4U vous propose une formation complète donnée par l'École Nationale d'Administration. Cette préparation est assurée par les formateurs de l'ENA et spécialement adaptée aux collègues des institutions. Préparation aux concours AD Préparation aux concours AST Concours AD : approfondissement Voir le programme et s'inscrire
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Réunions décentralisées | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Venez nous aider à élaborer notre stratégie pour refuser la démolition de la fonction publique européenne. Réunions décentralisées : • TAXUD, DEVCO , EMPL, MARE : Vendredi 15 février à
12h30 dans la grande salle du CCP (Loi 80) • Luxembourg : Wednesday 20th February at 12:15 hrs avec la FFPE et le SID - BECH A4/045 (Eurostat building) • DGT : Mercredi 27 février 12h30 salle à confirmer |
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Initiative citoyenne: Demandons une éducation européenne de qualité pour tous | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
"Comme l'Europe de demain sera l'œuvre des jeunes Européens, il importe de de commencer à construire une identité européenne commune. Je vous invite donc à me rejoindre pour soutenir ensemble cette initiative qui aidera à renforcer cette identité commune dont l'Europe a besoin" a déclaré M. Henri Malosse, Président du Groupe des Employeurs du Comité économique et social européen qui a accueilli la cérémonie du lancement de la campagne. Cliquez ici pour voir la pétition et la signer Dans le coin gauche au bas de la page, cliquez sur Support
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Régime linguistique des concours EPSO | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les motifs d'annulation de ces deux concours par la Cour sont les suivants: Pour se mettre en ordre, la Cour recommande trois solutions: Ces trois approches ne sont pas exclusives et peuvent se cumuler. En revanche, EPSO et les institutions considèrent que revenir à des tests
multilingues lors des assessment centers est disproportionné et irréalisable et
que les ressources allouées à EPSO ne le permettent pas. |
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Exercices d'évaluation et de promotion | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Evaluation Promotions
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Rapport du Comité de gestion de l'assurance maladie (CGAM) pour l'année 2011 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Contrairement à 2010, les revenus financiers nets ne permettent pas de couvrir le solde opérationnel négatif de la caisse. La tendance de 2011, avec un résultat net de 10 millions d'€uro, s'inverse, avec un résultat net négatif de 0,3 million €uro. Ce résultat passe à -2,2 millions €, en raison du refus du Conseil d'augmenter les rémunérations avec effet au 1er juillet 2011. Le Comité de l'assurance maladie recommande les mesures suivantes pour
améliorer la situation: |
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2013, Année du Serpent… et du Citoyen ! | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Conformément au cycle de sa tradition millénaire, la Chine est entrée dans l’Année du Serpent. L’Europe, fidèle à son esprit inventif, vient quant à elle d’inaugurer… l’Année du Citoyen ! Vous ne le saviez pas ? Si vous faites partie de la fourmilière qui s’agite autour du rond point Schuman, vous avez sans doute remarqué cette immense affiche qui couvre la façade latérale du Berlaymont. Dans une version trilingue de bon aloi, c’est écrit et répété: « L’enjeu c’est l’Europe. Il s’agit de vous. Participez au débat. » Qu’on se le dise ! Après les récentes « années » thématiques qui n’ont pas toutes marqué de manière indélébile les esprits et l’histoire de l’Europe (quels en étaient encore les sujets ?), pourquoi pas une année du citoyen en 2013 ? On ne demandera pas combien cette nouvelle 'campagne de com' aura coûté au budget européen, en consultances, en publicité, en heures de travail des communicateurs institutionnels de tout bord, en missions exploratoires, en réunions interservices pour trouver les bons messages sans blesser personne. Sans compter les séminaires et les conférences qui vont émailler cette initiative, les programmes TV, les sites Internet qui lui seront consacrés, les évaluations, les audits et autres rapports traduits en 27 langues qui vont s’ensuivre. Non, c’est promis, on ne le demandera pas ! Car poser ces questions mesquines, se demander si cela vaut la peine par ces temps d’austérité de dépenser quelques dizaines de millions en voyages et bavardages médiatiques, serait indigne face à un enjeu qui n’a pas de prix: écouter ce que les citoyens ont à dire à l’Europe. 365 jours ne seront pas de trop. On ose espérer que l’année suivante sera consacrée aux réponses données par l’Europe aux véritables préoccupations des citoyens. Et qu’elle aura à cœur de s’expliquer. Pendant tout un temps, on a cru que la désaffection du citoyen à l’égard du projet européen était due à son ignorance impardonnable. « Lorsqu’ils sauront, ils nous aimeront », affirmait-on dans les services communicants des Institutions ! Mais les Européens sont têtus. Quelques referenda ratés plus tard et une participation électorale en chute libre (entre autre dans des pays qui ne passent pas pour être des déserts d’information comme la France, le Danemark ou la Hollande), on a bien dû déchanter et constater que l’équation pouvait même être posée dans des termes contraires. Plus les gens comprennent le jeu européen qui se trame entre nos dirigeants, plus ils constatent l’incapacité de l’Europe à répondre de manière efficace à leurs préoccupations, moins ils placent d’espoirs en cette Europe. Serait-il possible que plus on matraque les gens à coups de slogans, plus ils s’en méfient et moins ils sont nombreux, tous les cinq ans, à poser un acte citoyen pourtant majeur et lourd de conséquences, celui de voter pour leurs représentants au Parlement européen ? Curieux, vous ne trouvez pas, cette obstination du peuple à ne pas voir le bien que l’Europe lui veut, à bouder « Bruxelles » ? Il faut donc, idée géniale, que ce peuple s’explique. C’est le moment où jamais en 2013, Année du Citoyen. Et qui sera là pour écouter le citoyen, pour faire l'interface entre le malaise social qui enfle et les dirigeants européens, pour donner des réponses cohérentes aux revendications, pour formuler des propositions novatrices et les traduire dans des politiques pertinentes? Une administration de plus en plus malmenée, décriée, insultée par ceux-là même qui sont en charge de la mobiliser et de préserver son excellence. L'Europe n'a pas besoin de "com" ! Elle a résolument besoin de courage politique, de moyens à la hauteur de ses ambitions et d'action. Franchement: fallait-il dans le chef des Institutions européennes ajouter du cynisme à l’impuissance et au mépris ? Compte tenu de la détresse sociale et économique dans laquelle se trouve un nombre croissant d’Européens, de la dignité qui leur est niée, compte tenu de l’incapacité des dirigeants européens à voir les réalités en face, à mobiliser toutes les énergies et les ressources pour faire face aux difficultés des Européens qui s’aggravent de jour en jour (emploi, santé, éducation, etc.), compte tenu des injustices sociales qui s’approfondissent, fallait-il monter un show de salon de plus pour prétendre susciter un débat et amener les Européens à faire part de leurs doléances ? Il paraît que oui. Il va falloir donc se pencher rapidement sur la surdité et la cécité des Institutions européennes et de leurs dirigeants. Car ce que les Européens ont à dire à cette Europe, ils n’arrêtent pas de le clamer haut et fort, de le crier dans toutes les langues jusqu’à exténuation. Où sont les réponses crédibles de l’Europe à cette crise qui a jeté 25 pour cent de sa population dans la précarité et la pauvreté ? Qu’est devenue la solidarité, principe fondateur de notre Union ? Où en est la voix de l’Europe plaidant pour une gouvernance mondiale plus humaine et moins financière ? Qu'attend-on pour réserver à l'emploi une attention et des moyens aux moins équivalents à ceux engloutis par les banques? Où sont les projets d’avenir qui mobilisent et font rêver la jeunesse ? A quand la vraie participation citoyenne ? Qui peut décemment affirmer ne pas avoir encore
entendu ce que les citoyens européens crient haut et fort ? Va-t-on encore tourner longtemps autour du pot avant d’entendre la clameur qui monte et avec elle, hélas, les relents nationalistes ? Va-t-on encore perdre beaucoup de temps et d'argent en communication et en contorsions ? Pas de doute, c’est l’année du Serpent. En Europe
aussi. |
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Humour : Grosse déprime... | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
C'est l'histoire d'un ambulancier que l'on envoie au secours de personnes gravement blessés dans un accident. L'ambulancier sait que quand l'appel arrive, il y a un laps de temps dommageable aux victimes. Il sait que son ambulance n'est pas équipée pour ce type de secours. Il sait qu'il n'y a pas assez d'essence pour arriver sur le lieu de l'accident. Il sait que le personnel compétent qui devrait être dans l'ambulance a été remplacé par des personnes "low cost". Il sait que les personnes qui l'envoient n'ont pas pris la mesure de la situation. Tout ça il le sait mais il y va. C'est son boulot. Quand il arrive, la presse est là et lui demande "combien gagnez vous pour conduire une ambulance sur laquelle on tire, qui n'est pas équipée et qui arrive trop tard? Pensez vous que votre salaire soit mérité dans ces conditions?" Le pire c'est que dans son
article plutôt
incendiaire, le journaliste conclut que: Signé par: |
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responsable de la rédaction : équipe de rédaction : Paul Clairet, Fabrice Andreone, Sylvie Vlandas, Tomas Garcia Azcarate, Kim Slama, Gérard Hanney, Sazan Pakalin, Agim Islamaj, Yves Dumont, Rafael Marquez Garcia, Our web site Contact us Rejoignez-nous sur Facebook Unsubscribe |