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Cette page discute les éléments de la construction européenne qui à un titre ou un autre sont en rapport avec la fonction publique européenne. Voir aussi le site du GRASPE ou d'Europe solidaire pour d'autres documents.
 

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Budget 2024

Budget 2023

Cadre financier 2021-2027

Budget 2019 de l'UE et de l'eurozone

La crise de l'UE : inteview de Georges Vlandas

 

Budget 2024

Notre statut tel quel permet d’agir en faveur de toutes les catégories du personnel : notre problème est budgétaire

Nous avons toutes et tous déjà payé le prix des réformes de 2004 et 2014. Certains plus que d’autres. Ces réformes se sont traduites par une réduction significative des rémunérations directes et indirectes ainsi que par des économies sur les retraites. Elles ont aussi accru les disparités et la précarité sans offrir les moyens d’atténuer ces impacts négatifs. De plus, les contreparties obtenues lors des négociations ont été annulées lors des réformes suivantes.

Les économies budgétaires ont continué avec la Commission actuelle qui a notamment réduit le montant prévu pour la rubrique 7 (salaires, pensions, retraites, écoles européennes, etc.). Le rapport de la Cour des Comptes de 2019 pointe du doigt les effets négatifs sur l’attractivité de la fonction publique des deux réformes du statut : ne nous privons pas de nos talents et de notre diversité !

Lors de la dernière rencontre entre les organisations syndicales et le cabinet du Commissaire Hahn, l’assurance a été donnée que la Commission ne compte pas accepter une ouverture du Statut, toujours accompagnée de réductions supplémentaires. La Commission compte également demander un budget additionnel qui est nécessaire pour accomplir dans le contexte actuel ses missions et aussi pour financer des mesures qui accroissent la cohésion du personnel en corrigeant les désavantages les plus criants des catégories les plus précaires tout en sauvegardant les acquis de la fonction publique : retraite, méthode, promotion…

Nous soutenons cette position politique du Commissaire Hahn parce qu’elle favorable à l’ensemble du personnel.

26/01/2023

Our current staff regulations allow us to act in favour of all categories of staff: our problem is budgetary.

We have all already paid the price of the 2004 and 2014 reforms. Some more than others.

These reforms have led to significant reductions in direct and indirect remuneration and in pension savings. They have also increased inequalities and insecurity without providing the means to mitigate these negative effects. Moreover, the following reforms have reversed the gains made in the negotiations.

The current Commission has continued to make budgetary savings, in particular by reducing the amount allocated to heading 7 (salaries, pensions, European schools, etc.). The 2019 report of the Court of Auditors highlights the negative impact of the two reforms of the Staff Regulations on the attractiveness of the civil service: let's not deprive ourselves of our talents and our diversity!

At the last meeting between the trade unions and Commissioner Hahn's cabinet, assurances were given that the Commission does not intend to accept an opening up of the Staff Regulations, which is always accompanied by further cuts. The Commission also intends to ask for the additional budget needed to carry out its tasks in the current context and to finance measures to strengthen staff cohesion by correcting the most glaring disadvantages of the most vulnerable categories, while at the same time safeguarding the assets of the civil service: retirement, method, promotion...

We support Commissioner Hahn's political position because it is favourable to all staff.

 

Budget : La Commission doit obtenir une augmentation du budget communautaire pour faire face aux nombreux défis actuels

La Commission a sacrifié au début de son mandat 2,5 milliards de son budget de fonctionnement, n’ayant su ou pu résister à la pression des États membres.

De ce fait, elle s’est trouvée sans marge de manœuvre pour faire face à l’urgence impérieuse d’événements imprévisibles.

Ainsi, la Commission a dû faire face, avec un budget de fonctionnement réduit, à la gestion du plan de relance, à la crise sanitaire, à la gestion d’achat groupé des vaccins et à la crise énergétique -en l’affrontant à travers des solutions qui ne peuvent être pertinentes qu’au niveau européen-. Enfin, la guerre aux portes de l’Europe requiert des financements importants pour, par exemple, accueillir les réfugiés, aider l’Ukraine et un jour reconstruire son économie.

A ces « multi crises » s’est ajoutée la reprise de l’inflation et ses conséquences sur la gestion de la ‘méthode’. Prévue pour initier, compte tenu des projections en matière d’inflation, des augmentations de nos salaires de 2%, elle a dû permettre des augmentations de 2,5% avant celle de 4,5% de décembre 2022.

Si l’inflation continue à se maintenir à un niveau élevé en 2023 et 2024, pour mettre en œuvre la méthode, la Commission sera amenée à proposer des économies supplémentaires.

Compte tenu des sacrifices déjà consentis par le personnel, il sera préférable d’obtenir un budget additionnel pour mieux prendre en charge nos nouvelles obligations et, pour mettre en œuvre des mesures qui accroîtront la cohésion du personnel.

Pour ce faire, le Parlement européen et l’opinion publique doivent être informés des enjeux réels afin d’obtenir ce budget additionnel.

Il est urgent d’agir rapidement.

19/11/2022

Budget: Commission needs to secure an increase in the EU budget in order to reach the challenges of today

The Commission sacrificed 2.5 billion of its operating budget at the beginning of its mandate, having been unable or unwilling to resist pressure from the Member States.

As a result, it has been left with no room for manoeuvre to deal with the compelling urgency of unforeseen events.

Thus, the Commission has had to face, with a reduced operating budget, the management of the recovery plan, the health crisis, the management of the group purchase of vaccines and the energy crisis - by confronting it with solutions that can only be relevant at European level. Finally, the war on Europe's doorstep requires significant funding to, for example, accommodate refugees, help Ukraine and one day rebuild its economy.

In addition to these "multi-crises", there was the resumption of inflation and its consequences on the management of the "method". Planned to initiate, in view of inflation projections, increases in our salaries of 2%, it had to allow for increases of 2.5% before the 4.5% increase of December 2022.

If inflation continues to be high in 2023 and 2024, the Commission will have to propose additional savings to implement the method.

Given the sacrifices already made by the staff, it will be preferable to obtain an additional budget to better take care of our new obligations and to implement measures that will increase staff cohesion.

To do this, the European Parliament and public opinion must be informed of the real issues at stake in order to obtain this additional budget.

There is an urgent need to act quickly.

Budget 2023

Projet de budget général 2023 de l’UE

La déclaration du Front commun des syndicats de la Commission contre une nouvelle réforme du Statut et pour un accroissement du budget de l’Union

Le 13 juillet dernier, les Vingt-Sept états membres ont publié une brève déclaration commune s’inquiétant de l’état des finances publiques européennes. En cause : la très forte inflation, qui ronge le cadre financier pluriannuel de l’Union, entré en vigueur en 2021 et prévu pour courir jusqu’en 2027.

Les États demandent à la Commission de leur fournir une estimation à jour des rentrées budgétaires attendues pour 2023, et de contenir ses dépenses administratives. Ainsi, la Commission est invitée à leur présenter, pour fin septembre 2022, toute proposition permettant d’alléger les dépenses administratives. Ils plaident, entre autres, la modification du système de rémunération des fonctionnaires, en mettant fin à l’indexation automatique sur l’inflation dans ce genre de situation exceptionnelle.

Il s’agit d’une remise en cause de notre Méthode d’adaptation salariale qui risque d’aboutir à une réouverture du Statut, de mettre en péril les garanties obtenues lors des précédentes réformes de ce dernier voire d’apporter de nouvelles coupes drastiques sur nos acquis.

Lors de la dernière rencontre des organisations syndicales et professionnelles avec le Commissaire Hahn du 14 juin dernier, ce dernier s’est engagé, à leur demande, à ce que la Commission ne présente pas de proposition de réforme du Statut du personnel mais également à ce que la Commission demande un accroissement du budget pour faire face aux défis à venir.

bulletU4U continue de s’opposer à la réforme du Statut et prône un accroissement du budget.
bulletU4U demande à la Commission de tenir ses promesses.

Suite à une réunion unitaire des syndicats, cette opposition à toute réforme du Statut a été communiquée, également par écrit, en Front commun au Commissaire Hahn à travers la note ci-dessous. Cette note demande également un accroissement du budget européen pour permettre de faire face aux nombreux nouveaux défis.

Draft general budget 2023 of the EU

The declaration of the Common Front of Commission trade unions against a new reform of the Staff Regulations and for an increase in the Union's budget

On 13 July, the 27 Member States issued a brief joint declaration expressing concern about the state of European public finances. At issue: the very high inflation that is eating away at the Union's multiannual financial framework, which came into force in 2021 and is scheduled to run until 2027.

The Member States ask the Commission to provide them with an updated estimate of the expected budgetary income for 2023 and to contain its administrative expenditure. Thus, the Commission is invited to present them, by the end of September 2022, any proposal allowing for the reduction of administrative expenditure. They plead, among other things, for the modification of the remuneration system for civil servants, by putting an end to automatic indexation to inflation in this kind of exceptional situation.

It is a challenge to our Method of salary adjustment which risks reopening the Staff Regulations, jeopardising the guarantees obtained during previous reforms of the latter and even making new drastic cuts to our achievements.

At the last meeting of the trade unions and professional organisations with Commissioner Hahn on 14 June, the latter undertook, at their request, that the Commission would not present a proposal for reform of the Staff Regulations, but also that the Commission would ask for an increase in the budget to meet the challenges ahead.

bulletU4U continues to oppose the reform of the Staff Regulations and advocates an increase in the budget.
bulletU4U calls on the Commission to keep its promises.

Following a joint meeting of the unions, this opposition to any reform of the Staff Regulations was communicated, also in writing, as a Common Front to Commissioner Hahn through the note below. This note also calls for an increase in the European budget to meet the many new challenges.

Note au Commissaire Hahn

Plus d'info :

·        Position du Conseil sur le budget 2023 de l'UE

·        Déclarations accompagnant la position du Conseil - Voir commentaires sur la Méthode ici

·        Annexes techniques

·        Conclusions du Conseil européen, 17-21 juillet 2020 (communiqué de presse)

·        Budget de l'UE pour 2023 (informations générales)

·       tableau du budget 2023 approuvé le 15 novembre suite à la procédure de conciliation PE-Conseil.

·       Planches de la conférence U4U sur le budget 2023 (Dec 2022)

Rencontre entre les organisations syndicales et le cabinet du Commissaire Hahn : de bonnes nouvelles !

Le 21 septembre, les organisations syndicales ont rencontré David Muller, le chef de cabinet du Commissaire Hahn à sa demande.

Suite à la Déclaration du Comité budgétaire du Conseil européen du 13 juillet dernier relative au projet de Budget général de l’Union européenne pour l’exercice 2023 et à la note intersyndicale envoyée au Commissaire Hahn sur le sujet (ci-dessus), le chef de cabinet souhaitait informer les syndicats de la réponse du Commissaire aux états membres en ce qui concerne cette Déclaration.

À cette réunion, il nous a été réaffirmé que :

- la méthode sera appliquée pleinement en décembre 2022 et par la suite ;

 - la Commission ne proposera pas une réforme du statut et donc résistera aux pressions de certains états membres ;

 - la Commission envisage de demander au Parlement européen et au Conseil des moyens budgétaires ainsi que des ressources humaines additionnels afin de faire face aux défis actuels.

Enfin, U4U comme d’autres organisations syndicales, ont insisté sur l’importance du dialogue social.

U4U réclame un accord social entre la Commission et les organisations syndicales afin de discuter, en amont, des prises de décisions, des éventuelles économies à réaliser mais également des mesures favorisant la cohésion sociale du personnel, et notamment pour les catégories précaires et les collègues du Grand-Duché du Luxembourg entre autres.

Meeting between trade unions and Commissioner Hahn's cabinet: good news!

On 21 September, the trade union organisations met David Muller, Commissioner Hahn's Head of Cabinet, at his request.

Following the European Council’s Declaration of 13 July on the draft General Budget of the European Union for the financial year 2023 and the inter-union note sent to Commissioner Hahn relating this subject (see above), the Head of Cabinet wished to inform the trade unions of the Commissioner's response to the Member States regarding this Declaration.

At this meeting, we were reaffirmed that:

- the method will be fully implemented in December 2022 and thereafter ;

- the Commission will not propose a reform of the Staff Regulations and will therefore resist pressure from some Member States ;

- the Commission intends to ask the European Parliament and the Council for additional budgetary means and human resources in order to face the current challenges.

Finally, U4U, like other trade unions, insisted on the importance of social dialogue.

U4U calls for a social agreement between the Commission and the trade unions in order to have an upstream and collective discussion on the decision-making process, on the possible savings to be made but also on the measures favouring the social cohesion of the staff, and in particular for the precarious categories and the colleagues from the Grand Duchy of Luxembourg among others.

23/09/20022

 

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Cadre financier 2021-2027 et budgets de l'UE

MFF: Trade Unions meet Commissioner Hahn  (Jan 2021)

Le point sur le MFF au 16/11/2020   MFF & other financial instruments  

Viewpoint: Cornerstone calculations, the EU's response to the COVID crisis, or getting it right

MFF : cadre législatif macroéconomique pour une incidence renforcée sur l’économie réelle européenne et une plus grande transparence de la prise de décisions et de la responsabilité démocratique (projet de rapport 11/03/2021)

Conférence GRASPE: Soutien du budget de l’UE à la relance européenne avec M. Gert Jan Koopman, DG Budg (Oct 2021)

EN version herebelow

L’accord du 20 juillet intervenu au Conseil européen entre les Chefs d’État et le budget de l’administration pour le prochain Cadre Financier Pluriannuel (CFP) de la période 2021 - 2027

Lors de la précédente période de programmation financière (2013-2020), le plafond fixé aux dépenses administratives s’élevait à €70,79 milliards (Rubrique V du CFP) pour un budget total de €1083 milliards. On peut noter que cette rubrique (devenue désormais pour le futur CFP la rubrique VII) se subdivise en deux: €56,74 milliards pour les dépenses administratives, d’une part ; et €14,05 milliards pour les pensions et les écoles européennes, d’autre part. Qu’en est-il maintenant ?

Lors de la précédente période de programmation financière (2013-2020), le plafond fixé aux dépenses administratives s’élevait à €70,79 milliards (Rubrique V du CFP) pour un budget total de €1083 milliards. On peut noter que cette rubrique (devenue désormais pour le futur CFP la rubrique VII) se subdivise en deux: €56,74 milliards pour les dépenses administratives, d’une part ; et €14,05 milliards pour les pensions et les écoles européennes, d’autre part. Qu’en est-il maintenant ?

En 2018, la Commission Juncker a proposé un budget de €1134,5 milliards[2] pour le prochain CFP. Ce texte propose une dotation de €76,06 milliards pour la Rubrique VII. Le Collège propose alors un budget de €58,55 milliards pour les dépenses administratives, ce qui constitue une augmentation relativement faible par rapport au CFP précédent. Pour ce qui concerne les pensions des agents et pour les Écoles européennes (EE), le budget proposé s’élève à €17,06 milliards pour faire face aux obligations de l’Union dans le domaine des pensions, avec d’importants départs en retraite dans les rangs du personnel des institutions.

L’accord des chefs d’État du 20 juillet 2020[3] est en net recul par rapport à la proposition du Collège de mai 2018. Le CFP s’établit à €1074,3 milliards sur 7 ans, dont €73,00 milliards pour la Rubrique VII (6,79% du budget). Si la partie qui touche aux pensions des agents et aux EE est en très léger recul par rapport à la proposition de la Commission européenne (€17,00 milliards contre €17,06 milliards dans la proposition de 2018), on remarquera que les dépenses administratives de l’Union (hors pensions et EE) sont en net recul (- €2,55 milliards sur 7 ans), avec un montant fixé à €56,00 milliards au lieu des €58,55 milliards proposés en 2018 et même en recul par rapport à la période 2013-2020, dont le budget pour l’administration était fixé à €56,74 milliards.

Par conséquent, les États membres ont décidé de réaliser une économie de plus de 4,5% dans le domaine des dépenses administratives, sans compter l’inflation sur quatorze ans (entre 2013 et 2027) qui peut être estimé à au moins 15%. Aux dernière nouvelles, la présidence allemande proposerait même 3 milliards d’économies sur la rubrique 7.

On notera que dans le même temps, le budget de l’Union passe de €1083 milliards pour la période 2014-2020 à €1074,3 milliards entre 2021 et 2027. Il diminue légèrement (-0,9%), ce qui n’est pas de bon augure dans la période de pandémie et de récession qui en découle.

Cette cure d’austérité, imposée encore une fois par les Chefs d’États et de gouvernement de l’Union au budget européen, malgré la proposition de la Commission, ne sera pas sans conséquence. Il risque d’impacter la capacité d’agir des institutions européennes, alors que les États demandent de plus en plus à l’Union (plan de relance, nouveaux programmes, etc.).

Les institutions devront compenser les €2,5 milliards d’économie (voire 3 milliards) par des mesures qui ne sont pas connues aujourd’hui par le personnel.

Par ailleurs, la réduction de la part des subventions dans le plan de relance n’est pas de bon augure non plus pour lutter contre la crise économique. Notons aussi qu’il n’a pas été prévu de dotation en ressources humaines dans le cadre du plan de relance alors que la Commission en assurera en grande partie la mise en œuvre.

U4U demande à la Commission :

bullet

de ne pas permettre une réduction du budget de l’Union pour la prochaine période de financement ;

bullet

de ne pas permettre une réduction de la rubrique VII du budget de l’Union ;

bullet

de ne pas faire de nouvelle réforme du statut qui diminuerait l’attractivité de la fonction publique européenne et son efficacité, à terme ;

bullet

de maintenir le niveau des rémunérations et de protéger les pensions ;

bullet

de garantir un budget suffisant assurant le fonctionnement correct des écoles européennes et leur développement ;

bullet

de négocier toute mesure concernant le télétravail et les bâtiments, dans le contexte des instances existantes.

15/10/2020

Financial framework 2021-2027 and EU budgets

The agreement reached at the European Council on 20 July between the Heads of State and the Administration’s budget for the next Multiannual Financial Framework (MFF) for the period 2021-2027

In the previous financial programming period (2013-2020), the ceiling for administrative expenditure was EUR 70,79 billion (MFF Heading V) with a total budget of EUR 1083 billion. It can be noted that this heading (now heading VII for the future MFF) is divided into two: EUR 56,74 billion for administrative expenditure, on the one hand; And EUR 14,05 billion for pensions and European schools. What is happening now?

In the previous financial programming period (2013-2020), the ceiling for administrative expenditure was EUR 70,79 billion (MFF Heading V) with a total budget of EUR 1083 billion. It can be noted that this heading (now heading VII for the future MFF) is divided into two: EUR 56,74 billion for administrative expenditure, on the one hand; And EUR 14,05 billion for pensions and European schools. What is happening now?

In 2018, the Juncker Commission proposed a budget of EUR 1134,5 billion [2] for the next MFF. This text proposes an allocation of EUR 76,06 billion for Heading VII. The College then proposes a budget of EUR 58,55 billion for administrative expenditure, which is a relatively small increase compared to the previous MFF. For staff pensions and for the European Schools (EE), the proposed budget amounts to EUR 17,06 billion to meet the Union’s obligations in the field of pensions, with significant retirements among the staff of the institutions.

The agreement of the Heads of State of 20 July 2020 [3] is significantly lower than the College’s proposal of May 2018. The MFF stands at EUR 1074,3 billion over 7 years, of which EUR 73,00 billion for Heading VII (6.79 % of the budget). While the part relating to staff pensions and the European Schools is very slightly lower than the European Commission proposal (EUR 17,00 billion as against EUR 17,06 billion in the 2018 proposal), it should be noted that EU administrative expenditure (excluding pensions and EE) is significantly lower (- EUR 2,55 billion over 7 years), with an amount set at EUR 56,00 billion instead of the EUR 58,55 billion proposed in 2018 and even a decrease compared to the period 2013-2020, for which the budget for the administration was set at EUR 56,74 billion.

As a result, Member States have decided to save more than 4.5 % in administrative expenditure, excluding inflation over fourteen years (between 2013 and 2027), which can be estimated at least 15 %. In the latest news, the German Presidency would even propose 3 billion savings on Heading 7.

It should be noted that at the same time, the EU budget increases from EUR 1083 billion for the period 2014-2020 to EUR 1074,3 billion between 2021 and 2027. It is slightly decreasing (-0.9 %), which is not booming in the period of pandemic and subsequent recession.

This austerity cure, once again imposed by the EU Heads of State and Government on the European budget, despite the Commission’s proposal, will not be without consequences. It risks affecting the capacity of the European institutions to act, while Member States are increasingly asking the Union (recovery plan, new programmes, etc.).

The institutions will have to compensate the EUR 2,5 billion savings (or even EUR 3 billion) by measures which are not known to staff today.

On the other hand, the reduction in the share of subsidies in the recovery plan is also not a good boost to tackle the economic crisis. It should also be noted that human resources have not been allocated as part of the recovery plan, although the Commission will implement it to a large extent.

U4U asks the Commission to:

• not to allow for a reduction of the EU budget for the next funding period;

• not to allow for a reduction of Heading VII of the EU budget;

• not to introduce a new reform of the Staff Regulations which would reduce the attractiveness of the European civil service and its effectiveness in the long term;

• maintain the level of pay and protect pensions;

• ensure an adequate budget for the proper functioning of the European Schools and their development;

 to negotiate any measures concerning teleworking and buildings, in the context of existing bodies.

After the pandemic

Note à l’attention de M. le Commissaire Johannes Hahn (9 June 2020)

Objet : demande d’une réunion de dialogue social sur les MFF

L’ensemble des organisations syndicales souhaite être informé de la teneur de la proposition de la Commission sur les perspectives financières de l’Union.

La représentation du personnel estime que cette proposition va à la fois déterminer les contours et le volume du travail du personnel pour les sept prochaines années comme le montant budgétaire consacré aux frais de fonctionnement.

Ce sont là des sujets qui intéressent au plus haut point le personnel et, de ce fait, les organisations syndicales qui le représentent. D’autant qu’une lecture de la proposition de la Commission montre que la rubrique 7 sera réduite d’un montant significatif, alors que, au plus haut niveau, il avait été promis au personnel de ne pas la revoir à la baisse.

Comme vous le savez, nos organisations ont souhaité à plusieurs reprises être informées du projet de la Commission avant sa communication officielle. Cela s’est avéré malheureusement impossible compte tenu du refus de l’institution à fournir à temps des éléments d’information à ce sujet.

Maintenant que la proposition de la Commission est publique, il nous parait nécessaire de recevoir très rapidement des éléments explicatifs sur son contenu.

Dans l’attente de notre réunion de travail à cet effet, nous vous prions d’agréer M. le Commissaire, l’expression de notre très haute considération.

Les OSP de la Commission européenne

Contexte

The Commission recently adopted the 2021-2027 Multiannual Financial Framework revised proposal, which includes a substantial budget increase in comparison with the 2018 proposal to help with the post-COVID crisis response and economic recovery.
The proposal differentiates between the long-term EU budget (EUR 1,1 trillion, in 2018 prices) and the European Recovery Fund named “Next Generation EU” (EUR 750 billion).
Next Generation EU is presented as a one-off temporary reinforcement aimed at boosting the long-term EU budget exclusively focused on crisis response and recovery measures and with an end date of 2024. These funds add to the 540 billion package agreed by the European Council in April.
Compared with the MFF proposal tabled by the Commission in 2018, the revised 2020 proposal increases the EU budget to a total of 1,85 trillion, up from 1,134 trillion. Paradoxically the budget allocated to Heading 7 – European Public Administration - is reduced by 1 billion to 74,6 billion in the 2020 proposal, down from 75,6 billion in the 2018 proposal. Heading 7 stands now at 4% of the overall EU budget, instead of the 6,7% that has been the norm in previous MFF. The 2020 proposal long-term budget (i.e. excluding Next Generation EU) goes slightly down in comparison with that in the 2018 proposal (it is to this reduced amount that the 6,7% applies)

(Source : US)

June 2020 : Updated MFF presented by the Commission

Europe's moment: Repair and Prepare for the Next Generation (May 2020)

Identifying Europe's recovery needs (May 2020)

The EU budget powering the recovery plan for Europe (May 2020)

Before the pandemic

Les représentants du personnel rencontrent le Commissaire Hahn

Le commissaire en charge des ressources humaines et du budget a souhaité très récemment rencontrer l’ensemble des présidents des comités du personnel de la Commission ainsi que l’ensemble des présidents des 5 syndicats représentatifs à la Commission (Alliance, USF, G-2004, FFPE et U4U/RS).

Le président de U4U a tout d’abord rappelé qu’il partage la culture du compromis évoquée par le commissaire : l’intérêt du personnel ne peut que coïncider avec celui de l’institution. Cette culture du compromis doit être nourrie par les deux parties, l’intérêt de l’un n’allant pas sans l’intérêt de l’autre.

Pour U4U la question principale, qui domine toutes les autres en 2020, est celle du budget de l’Union. Son montant doit être, sinon celui défendu par le Parlement européen (1,3% du PIB de l’Union), au moins celui proposé par la Commission Juncker (1,11%). Le budget envisagé, par exemple par la présidence finlandaise (entre 1,03 et 1,08%), n’est pas suffisant pour sauvegarder la capacité d’agir de la Fonction publique et faire face à nos objectifs politiques. Il faut par ailleurs doter le projet européen de moyens pour la mise en œuvre des actions financées en relation avec d’autres instruments et organismes financiers, et dans ce cadre, garantir la capacité de faire de la Commission, et permettre le contrôle démocratique par le Parlement européen.

Dans ce contexte, le dialogue social à la Commission doit s’intensifier. La nouvelle structure de la Commission présentée par Ursula von der Leyen paraît complexe (cf. Graspe 37) et mérite d’être davantage expliquée, des restructurations importantes sont en cours et doivent impliquer les partenaires sociaux, des chantiers sont ouverts concernant le personnel comme en attestent les interventions des autres représentants du personnel : il ne faut donc plus tarder à dialoguer.

Comme indiqué au Commissaire qui nous posait la question, notre crainte principale concerne l’état de la construction européenne. Si le président Juncker avait raison d’affirmer que sa Commission était celle de la dernière chance, le pire a été évité de justesse mais la situation politique ne s’est pas pour autant améliorée. Nous devons donc nous mobiliser.

Jan 2020

Staff representatives meet with Commissioner Hahn

The Commissioner responsible for human resources and the budget very recently wished to meet all of the presidents of the Commission's staff committees as well as all of the heads of the 5 unions representing the Commission (Alliance, USF, G-2004, FFPE and U4U / RS).

The president of U4U first recalled that he shared the culture of compromise mentioned by the commissioner: the interest of the staff can only coincide with that of the institution. This culture of compromise must be nurtured by both parties, the interest of one not being without the interest of the other.

The main issue for U4U, which dominates all others in 2020, is  the Union’s budget. Its amount must be, if not that defended by the European Parliament (1.3% of the Union’s GDP), at least that proposed by the Juncker Commission (1.11%). The budget envisaged, for example by the Finnish presidency (between 1.03 and 1.08%), is not sufficient to safeguard the ability of the Public Service to act and to meet our political objectives. It is also necessary to provide the European project with the means to implement the actions financed with other financial instruments and organizations, and in this context, to guarantee the Commission's capacity to act, and allow democratic control by the European Parliament.

In this context, social dialogue in the Commission must be intensified. The new structure of the Commission presented by Ursula von der Leyen seems complex (cf. Graspe 37) and deserves to be explained further, major restructuring is underway and must involve the social partners, projects are open concerning staff as attested by the interventions of the other staff representatives: therefore, let's not delay in talking.

As an answer to the Commissioner's question, our main fear concerns where we are with the European integration. While President Juncker was right to say that his Commission was the 'last chance' one, the worst was just avoided but the political situation has not improved. So we have to mobilize.

Perspectives financières européennes 2021-2027 Quel budget pour quelle Europe ? Par Jean Arthuis

The next Multiannual Financial Framework (MFF) and its Flexibility (Nov 2017)

Réflexions sur la rubrique V du budget de l'UE (avril 2018) - EN: Thoughts on heading 5 and the EU budget  (now Heading 7 in the new MFF)

Proposition de budget par la Commission (Mai 2018)

Commentaires sur la proposition de la Commission DW (Mai 2018)

Communication de la Commission sur le cadre financier (Octobre 2019)

MFF : Proposition de la présidence finlandaise (Octobre 2019)

La France demande l'ouverture du Statut pour des mesures de réduction des salaires et des effectifs

U4U : Mobilisons-nous pour un budget européen à la hauteur des priorités politiques de l’Union et pour garantir les capacités d’agir de la fonction publique européenne (Octobre 2019)

Lettre ouverte à M. David Sassoli, président du Parlement européen, sur le cadre financier 2021-2027 (Budget de l'Union) 14 Nov 2019

18 Nov : Draft 2020 budget agreed between EP and EU gov's : The EU commitments will reach 168.7 G€ (1.5 % increase from 2019), of which 21% will go to climate. Total payments amount to 153.6 G€, a 3.4% increase from 2019.

Document : Consultation citoyenne sur le budget (Dec 2019)

Appel de U4U à défendre l'UE et son budget (fev 2020)

Lettre ouverte aux présidents des Institutions européennes et aux membres du Parlement européen : défendez l’Union et sa fonction publique ! (03/04/2020)

Lettre ouverte aux leaders européens en vue du Conseil européen du 23 Avril signée par une centaine de personnalités européennes: how to overcome the effects of the pandemic crisis

 

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Budget 2019 de l'UE et de l'eurozone

Avec le Brexit en première place, l’achèvement de l’Union bancaire et le budget de la zone euro sont délaissés, avec des conséquences qui ne sont pas anecdotiques…..

Le Conseil européen des 18 et 19 octobre 2018 sera consacré au Brexit ainsi qu’aux questions migratoires et de sécurité européenne. Ceci ne doit pas nous faire oublier que, malgré l’urgence, le dernier Conseil européen (juin 2018) n’a fait qu’acter les désaccords entre les ministres des Finances sur le parachèvement de l’Union bancaire et a confirmé l’échec franco-allemand sur le budget de la zone euro, nécessaire à son bon fonctionnement.

Il s’agit d’une question décisive pour le bien-être des citoyens de l’Union et contre les déséquilibres et inégalités accumulés après la crise. La technicité du débat sur l’Union monétaire ne doit pas être prétexte à évacuer cette question des débats démocratiques.

Une étape importante a été franchie en 2014 avec l’européanisation de la surveillance bancaire et les mécanismes de résolution de faillites bancaires. Mais l’essentiel reste à faire pour consolider les fondamentaux de l’Union bancaire, et donc monétaire, à savoir la mise en place de deux instruments de solidarité et de mutualisation des risques en discussion de longue date : une ligne de crédit « en dernier recours » pour le cas où le Fonds de résolution bancaire abondé par les banques serait insuffisant, et le « Système européen d’assurance des dépôts » couvrant les particuliers et les entreprises réduisant le risque pour les épargnants en cas de crise.

Ce manque de progrès est la conséquence d’une divergence de fond, l’Allemagne, les Pays-Bas et d’autres pays « du nord » s’opposant à cette mutualisation avant qu’une réduction significative des risques ne soit intervenue, alors même que cette réduction est déjà largement enclenchée, selon la BCE même. De plus, le surcroît de confiance que susciterait une telle mutualisation permettrait d’accélérer la réduction des créances douteuses, réduirait le risque de débordement d’une crise d’un pays à l’autre et serait un puissant stabilisateur du système.

Le Conseil européen de juin n’a pas non plus soutenu la suggestion d’un budget propre de la zone euro même dans sa forme a minima de la déclaration Merkel/Macron de Meseberg, qui prévoyait un montant trop faible pour être macro-économiquement significatif (selon la chancelière « dans le bas de la fourchette des nombres de milliards à 2 chiffres » sur sept ans) et pour lequel les décisions stratégiques seraient prises par « les pays de la zone euro », c’est-à-dire le collectif des ministres des Finances. Un revers pour le président Macron qui suggérait dans le discours de la Sorbonne une gouvernance articulée autour d’« un ministre commun et un contrôle parlementaire exigeant ».

Le refus de doter la zone euro d’une capacité budgétaire conséquente met le doigt sur une incohérence fondamentale. Le système bancaire a une fonction publique (paiement, épargne et crédit à l’économie et au secteur public) dont la valeur ajoutée dépasse largement la rentabilité financière.

Or, la résolution d’une crise bancaire engage les autorités européenne et nationale de façon asymétrique. Seules les autorités nationales disposent à ce stade d’une autonomie budgétaire permettant de soutenir la cohésion sociale et les activités économiques, alors que les banques déploient des activités transnationales et que les modalités de la résolution d’une crise bancaire se décident au niveau européen. Le mode de gouvernance vers laquelle l’Union continue à se diriger se fonde sur l’illusion que le niveau européen pourra durablement prévenir et gérer des crises financières de façon politiquement soutenable sans disposer d’une autonomie budgétaire substantielle dont l’utilisation se détache des contingences politiques nationales comme a pu le faire l’administration Obama en 2009 avec un plan de relance fédéral de 5 à 6 % du PIB, sous la seule responsabilité des chambres fédérales.

Certes, les gouvernements de la zone euro semblent disposés à renforcer le Mécanisme européen de stabilisation (MES), qui constitue une capacité budgétaire « européenne » censée amortir des chocs macroéconomiques ou financiers. Or, la gouvernance du MES est strictement intergouvernementale : ses engagements financiers restent soumis in fine à l’approbation des parlements nationaux. Elle ignore complètement la question de la démocratisation de la zone euro, notamment la responsabilité collective des ministres des Finances pour leurs décisions qui affectent tous les citoyens de la zone euro alors que chacun n’a qu’à assumer une responsabilité individuelle envers son parlement national.

Il en résulte des solutions suboptimales, au détriment des pays déficitaires, les autorités nationales étant en effet peu enclines, surtout en période de crise, à prendre en considération l’impact de leur action sur les pays voisins. Le MES ne remplace pas un instrument d’intervention communautaire.

Mais même des solutions coopératives qui sembleraient optimales du point de vue de la stabilité financière de la zone euro ne permettront ni de réconcilier les classes populaires avec la construction européenne, ni de stopper la montée des mouvements anti-européens. Pour sortir la construction de l’UEM de l’ornière et lui assurer un soutien large et durable, il faut aussi et avant tout changer le paradigme qui guide les politiques économiques nationales ou européenne et remettre la lutte contre les inégalités au centre des priorités. D’abord, il pourrait simplement s’agir de reprendre les recommandations du FMI ou de l’OCDE préconisant à l’Allemagne et aux Pays-Bas d’augmenter leurs investissements publics et de promouvoir des hausses de salaires plus fortes. Mais cela ne suffira de toute évidence pas à établir les fondements d’une Union sociale.

Olivier Bodin est économiste, Michael Vincent est expert en régulation financière et membre de l’observatoire de l’économie de la Fondation Jean-Jaurès. Publié sur EURACTIV

Octobre 2018

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La crise de l'UE et les fonctionnaires européens

Extrait d'un interview de M. Georges Vlandas (Mars 2017)

 

 

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