Le Lien - The Link

Pour un syndicalisme europ�en, citoyen, participatif et unitaire
Building a new kind of staff representation based on participation, unity and defense of the European project

July 2010 � n�6

Editorial

U4U : Un an apr�s

Dans ce num�ro :

� �ditorial
� Cr�ation de la CSI
� Formation aux concours EPSO
� O� va la DG RTD ?
� L'EPSO heurte un �cueil
� L'EAS a cinq ans
� Recours REC
� Courrier des lecteurs
� U4U � votre service
 

 

Cela fait � peine un an que U4U s'est pr�sent�e aux �lections au Comit� du Personnel de Bruxelles. Au terme de cette ann�e, o� en sommes-nous ? 

U4U represente environ 450 adh�rents essentiellement � Bruxelles et � la Commission, m�me si nous sommes pr�sents aussi � Ispra, Luxembourg, mais aussi au PE, au Conseil, � Eurocontrol, au CES/CdR.

Nous publions 3 journaux : Graspe (r�flexion prospective), Le Lien (analyses pour le pr�sent), Noxylo (plus informatif, compos� de br�ves) et animons deux sites: celui de U4U et celui de Graspe. Enfin, nous jouons un r�le actif pour un journal unitaire (� para�tre sur les �coles europ�ennes) et le fonctionnement du site du GUDEE, groupe unitaire pour le d�veloppement des �coles europ�ennes. 

Autre fait significatif: nous sommes les seuls pour l'instant � afficher une pr�sence personnalis�e (voir liste � la fin de ce num�ro) au sein de 25 DG, lieux ou institutions ainsi qu'une volont� d'animation d'une activit� collective au sein des DGs, dont t�moigne, entre autres, le texte publi� ci-dessous, �crit par le collectif d'U4U de la DG RTD.

R�cemment, nous avons cr�� avec nos amis de l'USHU (hors Union) un Rassemblement Syndical (RS), repr�sentant 12% du personnel de la Commission. C'est la 3�me force syndicale en terme de poids �lectoral, reconnue comme une organisation repr�sentative par la Commission. Nous avons, dans le m�me ordre d'id�es, puissamment contribu� � la constitution d'un p�le majoritaire unitaire incluant tous les syndicats sauf un, gage d'efficacit� pour d�fendre le personnel. Enfin, la constitution tr�s prochaine sur Bruxelles d'une Coordination syndicale interinstitutionnelle ouverte � toutes les OSP, entre U4U/RS, US CES/CdR pour commencer, va permettre l'�change d'exp�riences et de points de vues, la coordination d'actions communes, l'�laboration de positions relatives � des �ch�ances futures (modification du statut, de la m�thode etc.).

Ces trois d�marches compl�mentaires constituent une �tape importante dans la voie d'une collaboration, voire, si possible ult�rieurement, d'une unification la plus grande possible de la repr�sentation du personnel, seule � m�me de doter le personnel d'un instrument de d�fense des institutions communautaires, un niveau suffisant.

L'ensemble de ces regroupements nous ont aussi permis de d�fendre avec plus d'efficacit� les th�mes avanc�s pendant notre campagne - service ext�rieur, 50+, modification du REC, critique des conditions de travail, promotion des �coles europ�ennes et critique de leur fonctionnement actuel, action contre la pr�carit�, d�fense des naufrag�s de la r�forme, d�fense de la coh�sion du personnel et de l'institution etc.- et d'illustrer concr�tement, malgr� encore des insuffisances,  la pertinence et le potentiel d'une d�marche syndicale citoyenne, de proximit� et unitaire.  Nous esp�rons ainsi que d'autres coll�gues qu'ils soient syndiqu�s ou pas, voire membres d'autres organisations, souhaiteront nous rejoindre pour b�tir ensemble une force de repr�sentation du personnel suffisamment influente et ambitieuse � la hauteur des d�fis qui nous attendent.

 

  L'unit� en action : cr�ation de la CSI  
   
U4U/RS vient de constituer une Coordination syndicale interinstitutionnelle (CSI) avec, pour commencer, l'Union Syndicale CESE/CdR.

Cette coordination est ouverte � toutes les OSP soucieuses d'�uvrer en faveur de la d�fense des institutions communautaires et favoriser un syndicalisme citoyen de proximit� et unitaire. Le but de cette coordination est de permettre l'�change des exp�riences syndicales et des points de vues, la coordination des actions communes, enfin, l'�laboration de positions relatives � des �ch�ances futures (modification du statut, de la m�thode etc.).

Nous rendrons compte r�guli�rement du fonctionnement de cette CSI qui repr�sente un renforcement de notre d�marche syndicale au sein de la repr�sentation du personnel.

 

 
  U4U organise une formation aux concours EPSO  
   
Comme pour le concours AD5 publi� en mars, U4U a demand� � l'�cole Nationale d'Administration de pr�parer une formation � l'attention des ses membres, pour les concours de linguistes.

Contenu de la pr�paration : Cette formation a pour objectif de pr�parer les candidats aux tests de pr�s�lection pour ces concours et plus particuli�rement aux tests suivants:

  • test de raisonnement verbal,
  • test de raisonnement num�rique,
  • test de raisonnement abstrait.

U4U commande deux sessions de formation � l'ENA, qui se tiendront � Bruxelles :

  • le 20/21 juillet (le 21 juillet est f�ri� en Belgique et facilite la participation)

  • le 7/8 septembre 

Programme :

  • 1er jour : 9h-12h15 ; 13h30-16h45 : Introduction : Pr�sentation des nouvelles proc�dures des concours. Pr�paration au test de raisonnement verbal et num�rique : Pr�sentation de la m�thodologie, entra�nement, correction et conseils.

  • 2�me jour : 9h-12h15 : Pr�paration au test de raisonnement abstrait : Pr�sentation du test, entra�nement et correction.

Tarif : 200 euros pour ces 1,5 jours de formation, y compris l'adh�sion � U4U.

Le nombre de participants sera limit� � 50 par formation, les inscriptions �tant attribu�es par ordre d'arriv�e de la demande.

Pour s'inscrire :

Remplissez le formulaire, payez votre inscription.

L�inscription aux cours sera rembours�e si :

  • l�inscription est refus�e, faute de place ;
  • le demandeur annule son inscription par mail envoy� � : REP-PERS-OSP-U4U@ec.europa.eu au moins dix jours avant le d�but de la session. L�absence aux cours ne donne pas droit � remboursement.

 

 
  O� va la DG RTD ?  
 

 
L�heure est critique pour la DG RTD. Des r�flexions opaques sont conduites en l�absence de tout dialogue avec le personnel et ses repr�sentants. Raison de plus pour que le personnel se saisisse du sujet, d�batte, propose des analyses et des solutions. Voici, ci-apr�s, des pistes pour lancer la discussion entre nous puis avec la hi�rarchie. Nous esp�rons que la nomination d'un nouveau DG � la RTD fournira l'occasion d'un nouvel essor du dialogue interne � la DG RTD.

Les transformations subies plus que g�r�es par la DG RDT rel�vent-elles de la strat�gie engag�e depuis fin 2004 visant � mettre un terme au r�le politique de la Commission de promotion et de d�fense de l'int�r�t commun? de cette strat�gie visant � transformer la Commission en un mix Secr�tariat du Conseil/Agence Ex�cutive? Les citoyens et fonctionnaires europ�ens ont le droit de savoir, au nom de ce principe de base d�mocratique qu'est la transparence.

Dans un premier temps, la DG RTD a �t� amput�e d�une partie de la gestion de ses programmes par les nouvelles agences d�ex�cution REA et ERC pour lui permettre de se concentrer sur des t�ches plus � politiques �.

Par la suite, elle a vu une partie des personnels et de ses t�ches, plus politiques, partir � la DG ENTR et � la DG EAC.

Enfin, un nouveau d�mant�lement semble promis. En effet, une � Task Force � (o� figure la DG de la famille recherche) et un Comit� de Pilotage (o� ne figurent pas les DG de la famille recherche) travaillent actuellement sur une r�organisation de la DG RTD - en l�absence �galement de l�implication de son personnel et de ses repr�sentants � d�bouchant sur un nouveau retrait de ses t�ches politiques. Il en d�coule qu�� peine mise en place, la nouvelle politique visant � faire de la RTD une direction g�n�rale de la politique de la recherche europ�enne est d�j� remise en cause, sans attendre le bilan de cette nouvelle politique.

Incoh�rence ? Agenda cach� ? Pour quelle finalit� ? Rien n�est d�voil� sur le v�ritable enjeu de ce nouvel exercice. Apparemment, il s�agirait de rationaliser une fois de plus la DG RTD, DG trop � grande �, devenue ingouvernable avec ses 2200 personnels et ce malgr� ses trois DG adjoints, sa pl�thore d�unit�s de coordination ou politiques, ses conseillers etc.

Deux principaux sc�narios sont d�j� �voqu�s avant m�me que les conclusions du rapport soient disponibles.

Dans un premier cas, la DG RTD serait r�duite � ses activit�s politiques autour de l�Espace europ�en de la recherche (EER) (soit l��quivalent de deux directions actuelles environ), nouvelle politique promue par le trait� de Lisbonne. Le reste des activit�s, celles du Programme Cadre (PC), serait r�parti entre d�autres DG pour soutenir les autres politiques communautaires (la direction environnement � la DG ENV sauf la partie changement climatique, etc.). L�avantage est que l�on am�liorerait l�articulation entre politique de la recherche et autres politiques communautaires. De plus, et ce n�est pas accessoire, on pourrait aussi renforcer certaines DG dites politiques demandeuses de l�gitimit� scientifique. Les deux inconv�nients ce sont des probl�mes accrus de coordination du PC et la difficult� � � caser � certaines Directions transversales comme la Coop�ration Internationale, Science dans la Soci�t� ou Sciences Sociales et Humaines, sans oublier que la conduite d�une politique de recherche ne doit pas se faire secteur par secteur, ne serait ce que pour �viter le jeu des lobby �conomiques. En outre, de la m�me fa�on qu�un sac de pomme de terre ne constitue pas un ensemble coh�rent et articul�, de la m�me fa�on une politique de la recherche conduite de plusieurs endroits, subissant des contraintes �trang�res � l�exercice de recherche, ne constituerait pas une politique d�ensemble au niveau europ�en. Enfin, le Trait� fixe un seul programme cadre pour toutes les activit�s de recherche. Faut-il d�s lors en �clater la mise en �uvre � la fois politique et op�rationnelle?

Dans un second cas, dans la prolongation de ce qui a d�j� �t� fait depuis le d�but du 7�me PC, la DG RTD conserverait toutes ses activit�s politiques mais on transf�rerait de fa�on bien plus massive vers les agences toute � l�intendance � du PC. La DG RTD am�liorerait ainsi sa visibilit� politique, les �conomies d��chelles et de co�ts des agences seraient les bienvenues. Parmi les inconv�nients, citons surtout les difficult�s de mise en �uvre d�un transfert massif de t�ches et de responsabilit�s de gestion vers les agences � l�heure o� la Commission brandit, une fois encore, l��tendard de la � simplification �. Par ailleurs, la r�alisation d�un tel transfert pose la question du suivi des activit�s de gestions qui sont productrices �galement d�un savoir politique et scientifique. Les exemples d�entit�s d�ex�cution supplantant les entit�s politiques de leurs t�ches de par l�incapacit� des secondes � produire un savoir ad�quat � leur mission sont trop fr�quents pour ne pas taire cette inqui�tude et pointer du doigt une question insuffisamment prise en consid�ration. Or rien ne semble pr�vu pour organiser les transferts de connaissances � la fois des agences vers la DG RTD et inversement. Par ailleurs, de la m�me fa�on que le nouveau Service ext�rieur assure une rotation de son personnel entre le � si�ge � et les d�l�gations de l�Union, de la m�me fa�on devront �tre pr�vues et organis�es les mobilit�s entre la DG RTD et ses agences (et inversement) pour promettre � la fois une ex�cution conforme aux orientations politiques de la � maison m�re � (RTD) et une r�flexion qui ne soit pas coup�e des � r�alit�s de terrain �.

Une combinaison plus ou moins hardie des deux options n�est pas � exclure en fonction des inflexions li�es � la nouvelle politique d�innovation voulue par la Commission.

Dans tous les cas, il est frappant que :

1) Aucune r�flexion sur les cons�quences politiques et pratiques de la politique communautaire de recherche n�est pour l�instant apparue. Ceci laisse malheureusement l�impression au personnel de la DG RTD que les principaux ressorts du travail actuel de red�finition de leur DG reposent surtout sur d�autres consid�rations, surtout budg�taires, administratives, voire de � territoire bureaucratique � n�cessaire � tel ou tel Commissaire. Or, il s�agit de savoir aussi comment on veut affirmer une r�elle politique communautaire de recherche telle que d�finie par les trait�s et comment le personnel peut y apporter sa pierre.

2) Aucune �valuation objective tir�e de l�exp�rience des agences � la DG RTD ou ailleurs n�est venue enrichir le d�bat. Les t�moignages venant de coll�gues dans les autres DG amen�es � travailler avec des agences soulignent pourtant des probl�mes r�els. Le plus important est sans aucun doute que les agences dites d�ex�cution cherchent rapidement � acqu�rir autonomie et pouvoir par rapport � leur DG m�re. Il est bien connu que la DG ADMIN a �prouv� les pires difficult�s � d�finir un nouveau guide des missions alors que l�ensemble de l�expertise sur les missions ne se trouvait plus � la DG ADMIN� mais au PMO. On pourrait donc se retrouver rapidement dans une situation inverse de celle souhait�e, les agences de la recherche r�cup�rant, gr�ce � leur expertise technique, l�essentiel du pouvoir � politique � de la DG RTD. Cela semble �tre d�j� le cas avec l�ERC et des �l�ments indiquent d�j� que cette logique est � l��uvre avec la REA.

3) Ce processus de red�finition des t�ches de la DG RTD se d�roule dans un lourd silence. Aucune communication interne sur ce processus n�a eu lieu. Soit la hi�rarchie de la DG RTD �vite de communiquer sur un sujet jug� trop d�licat, soit elle-m�me n�est pas suffisamment inform�e de l��tat d�avancement des travaux du Comit� de Pilotage auquel elle ne participe pas. Il serait int�ressant pour le personnel, par exemple, de savoir quels documents ou messages sur l��tat actuel de la DG RTD ont �t� transmis � la Task Force. Ce silence g�n�ralis� entretient malheureusement rumeurs infond�es et d�motivation.

 

U4U ne critique pas le principe de r�organisation de la DG RTD car la situation actuelle de bureaucratisation et d�inertie est loin d��tre satisfaisante pour le personnel et m�rite d��tre revue. Mais au nom d�un changement souhaitable, il ne s�agit pas de sacrifier sans mot dire la motivation du personnel au service de la politique communautaire de recherche et la qualit� du travail au sein de la DG RTD.

Pour cela, selon U4U, il faut r�affirmer la finalit� politique de la recherche communautaire et en d�finir les cons�quences pratiques pour le personnel.

1) Il faut donc clarifier certaines questions essentielles. La politique communautaire de recherche se r�duit-elle � l�EER ? Veut-on faire du PC un outil politique ou le PC se r�duit-il � un enjeu de gestion et d�audit ? Quelles diff�rences et quels liens entre politique de recherche et politique d�innovation ?

2) Si l�on disperse les services actuels de la DG RTD il faudra maintenir des liens forts de coordination - entre les services en charge de la mise en �uvre du PC si ceux-ci sont �parpill�s entre DG, entre la DG RTD(ou les DG politiques) et les agences si l�on recourt � ces derni�res.

3) La r�organisation de la DG RTD ne peut pas se faire au d�triment du travail de tous les coll�gues de la DG RTD et des agences. Elle pose de mani�re �vidente la question des carri�res et des m�tiers de tous les personnels de la DG RTD quel que soit leur statut. Si l�on veut notamment que la DG RTD garde un r�le politique il faudra repenser de fond en comble la question de la mobilit� entre agences et DG impliqu�es, mais aussi les m�tiers des agents contractuels et des END, la formation, le r�le des plus de 50 ans, les nominations aux postes d�encadrement.

4) Une r�organisation a d�autant plus de chance de r�ussir que le personnel est suffisamment impliqu�. Celui-ci devrait donc avoir acc�s � un minimum d�information intelligible de la part de la Task Force et du Comit� de Pilotage. De la m�me mani�re, il est souhaitable que le personnel puisse faire part de ses t�moignages concrets sur la situation actuelle de la DG RTD aupr�s des d�cideurs. Sinon, ceux-ci d�cideront de l�avenir de 2200 personnes sans les avoir jamais �cout�es.

 

 
  L'EPSO heurte un �cueil  
   

Ref : Arr�t Pachtitis F38/05

Dans cet arr�t, le TFPUE a donn� raison � un candidat qui contestait son exclusion d'un concours � la phase du CBT parce que seul le jury pouvait l'exclure et pas EPSO, en application des dispositions de l'Annexe III du statut des fonctionnaires de l'Union europ�enne.

Tout d'abord, il faut rappeler que ce ne sont pas les tests de pr�s�lection qui sont remis en question mais bien la comp�tence d'EPSO, au sens juridique du terme, pour organiser le CBT; ce qui est le cas depuis de tr�s nombreuses ann�es.

Suite � cet arr�t, EPSO a organis� une r�union extraordinaire de son Conseil d'administration qui a, semble-t-il, arr�t� l'approche suivante:

  • EPSO va introduire un pourvoi contre l'arr�t Pachtitis car il consid�re que son approche est juridiquement fond�e et que le Tribunal a mal interpr�t� la norme statutaire

  • Pour les concours � venir, EPSO va mettre en �uvre les r�sultats de l'arr�t Pachtitis et organiser les tests de pr�s�lection sous la responsabilit� du jury. Formellement, la lettre annon�ant le r�sultat des tests sera sign� par le Pr�sident du jury. La mise en place de membre de jury permanent en cours devrait permettre de mettre en �uvre cette solution. Toutefois, on peut craindre une tr�s grande pression de travail sur les 18 membres de jurys permanents d�sign�s par les institutions et les Comit�s du personnel qui devront en plus des Assessment Center, superviser les tests de pr�s�lection. Cette solution est mise en place par EPSO en attendant le r�sultat de son pourvoi dans l'affaire Pachtitis.

  • Pour le dernier concours AD pour lequel 37000 candidats ont pass� les tests, EPSO enverra une note d'explication sur la situation. EPSO a d�cid� d'aller de l'avant avec ce concours. Toutefois, si le TPI confirme l'arr�t Pachtitis du TFPUE, EPSO organisera un nouveau concours pour tous les coll�gues ayant �chou� au CBT, dans les m�mes domaines.

L'ensemble des mesures d�cid�es par le Conseil d'EPSO semble garantir le droit des candidats en attendant les r�sultats du pourvoi.

U4U invite EPSO � associer les jurys permanents � l'�laboration et la supervision des tests CBT de la mani�re la plus approfondie possible, en donnant aux coll�gues d�sign�es comme jurys permanents les moyens d'accomplir leur t�che en toute ind�pendance.

On doit noter que l'arr�t du TFPUE, en soulignant le r�le central des jurys, renforce aussi le paritarisme au sein de notre institution dans la mesure o� les jurys sont compos�s � la fois par des membres d�sign�s par l'administration et par des membres d�sign�s des Comit�s du personnel. 

Enfin U4U d�fend les pr�s�lections organis�es par EPSO et non pas des CBT d�centralis�s dans les �tats membres et pris en charge par eux, comme propos� en 2002, lors de la r�vision du statut, par certains milieux anti-europ�ens!

 

 
  L'�cole europ�enne d'administration a 5 ans  
   
Les 5 ans de l'�cole europ�enne d'administration (EAS): vers la cr�ation d'une v�ritable �cole d'administration

L'�cole europ�enne d'administration a f�t� la semaine pass�e ses cinq ans d'existence. Cr�� en 2005, ce nouvel organe interinstitutionnel a eu pour principale t�che l'organisation de formations dans les trois domaines suivants qui concernent l'ensemble des institutions:

  • formations pour le nouveau personnel

  • formations pour les managers

  • formation pour les candidats � la certification.

Si l'EAS a bien rempli ses t�ches, il n'en demeure pas moins qu'elle reste, � ce stade, un organe charg�e de fournir des prestations, et pas une v�ritable �cole d'administration, comme dans les �tats membres.

Or, une fonction publique comme la n�tre doit avoir une v�ritable �cole d'administration, � l'instar de la pratique des grands �tats membres afin de d�velopper l'esprit d'appartenance � une communaut� et l'adh�sion � des valeurs.

Un premier pas a sans doute �t� franchi avec le lancement du programme "Erasmus Administration Publique" comme projet pilote, � l'initiative du Parlement europ�en, dont l'objectif est d'aider de jeunes fonctionnaires nationaux en charge des affaires europ�ennes � apprendre d'avantage les processus d�cisionnels et le la cadre institutionnel communautaires, au cours de stages de deux semaines dans les institutions. Par ailleurs, l'�cole est membre du R�seau des Directeurs d'administration publique et coop�re avec EUPAN (R�seau des DG d'administration publique).

Notre organisation soutient l'�volution de l'EAS dans cette direction, d'autant qu'il sera n�cessaire d'avoir les outils ad�quats pour former les coll�gues de la Commission et des �tats membres pour le futur Service ext�rieur et que l'EAS pourrait �galement servir de structure � une �cole de diplomatie europ�enne au service du Service ext�rieur.

Il est clair que 2010 / 2011 sera un tournant pour l'EAS, puisque le Conseil d'EPSO d�cidera s'il est utile de revoir les d�cisions qui fondent l'�cole et son domaine de comp�tence. Il doit �galement se pencher sur le rattachement administratif de l'�cole � EPSO et donc sur son cadre de fonctionnement.

Dans ce contexte, U4U d�fendra l'�largissement des comp�tences de l'EAS et la cr�ation d'un p�le d'excellence diplomatique pour former les futurs coll�gues du Service Ext�rieur, dans le contexte de l'EAS. U4U est favorable � un v�ritable outil d'excellence, au service des institutions et des fonctionnaires et agents; ce qui n�cessite un investissement important en ressources pour le d�veloppement de cette structure par del� l'adaptation des textes juridiques.

Cette �volution n�cessite une r�elle volont� politique: Il est �vident que tant la Commission que le Parlement europ�en doivent jouer un r�le moteur pour aller dans cette direction. En l'absence de volontarisme politique, les �tats membres tireront une fois de plus la couverture � eux et enverront nos coll�gues se former dans leurs propres �coles, o� ne sont pas forc�ment enseign�es les valeurs de l'Europe.

 

 
  Le CLP organise une journ�e sur les �coles de Bruxelles  
   
Le Comit� Local du Personnel a annonc� son intention de tenir une journ�e sur les �coles europ�ennes de Bruxelles � la mi-Septembre et la Commission a signifi� son intention d'y participer.

Voir la lettre du CLP, les th�mes propos�s et la r�ponse de la DG HR.

Cette initiative est tr�s louable, vu les probl�mes dramatiques des �coles de Bruxelles.

Il faudrait qu'une initiative semblable � Luxembourg permette de souligner les probl�mes locaux :

Le campus scolaire sur le Kirchberg, qui loge environ 4 500 enfants est actuellement le plus grand du syst�me des �coles Europ�ennes. La deuxi�me �cole qui a �t� officiellement demand�e pour la premi�re fois en 1979 ( c'est-�-dire: plus de 30 ans ! ) n'est toujours pas pr�te. Il existe un manque chronique d'infrastructures sportives etc, � cause de la prolif�ration des constructions pr�fabriqu�es (sic). Enfin, en raison du surpeuplement des campus scolaires, de moins en moins d'enfants de cat�gories II et III sont accept�s par les �coles.

Cela met certaines sections linguistiques en danger de fermeture.

Il risque d'y avoir �galement un impact �conomique tr�s significatif pour Luxembourg, qui n'est plus capable de garantir aux enfants des employ�s de soci�t�s multinationales (qui envisageraient de s'installer � Luxembourg) qu'ils recevront un enseignement de qualit� dans leur langue maternelle.

 

 
  Recours REC  
   
La version finale de la composition des groupes de travail pour les recours REC est publi�e sur notre site web, pour votre information.

 

 
  Courrier des lecteurs

Les habits neufs des vieux nationalistes

 
   
Contre l'Europe, tout est bon. 

La rumeur court, entretenue par diff�rents officiels comme Andrea Ronchi, ministre italien, renforc�e par une presse sensationaliste et populiste, propag�e par les r�seaux sociaux d'internet. L'UE voudrait interdire le Nutella et les yaourts et rench�rir le prix du jambon en imposant que l'on distraie les porcs �lev�s en batterie avec des jouets. 

D�mentir une rumeur est t�che presque impossible. Comme un virus, elle mute. Autrefois, l'Europe �tait accus�e de s'en prendre � d'autres produits et demain, une autre all�gation sera lanc�e. 

Mais il y a une constante : c'est toujours un nationalisme pass�iste et souvent x�nophobe qui sous-tend la rumeur. Autre constante : les repr�sentants de l'UE et les gouvernements h�sitent � d�mentir et � monter au cr�neau pour r�tablir la v�rit�, au nom d'une fausse prudence et de la crainte d'appeler menteur un menteur. 

Et l'image de l'UE continue � se d�grader�

 

 
  Courrier des lecteurs

Le concierge du pass�

 
   
FRANCE WARNS AGAINST COMMISSION, PARLIAMENT CONTROL OF EAS
 

Le secr�taire d'Etat fran�ais aux Affaires europ�ennes Pierre Lellouche a refus� lundi que le futur service europ�en d'action ext�rieure (SEAE) soit plac� dans les faits sous contr�le de la Commission et du parlement europ�ens, estimant qu'il s'agit d'une "ligne rouge". "J'ai une ligne rouge dans cette affaire, en mati�re de fonctionnement de ce syst�me: c'est que ce ne soit pas un 28e service pilot� par la Commission et contr�l� par le Parlement europ�en", a d�clar� le ministre � quelques journalistes. "Le but du jeu, c'est qu'il y ait une politique commune qui refl�te le consensus des Etats", a-t-il ajout�. Les objectifs politiques doivent �tre "fix�s par les Etats" et "mis en oeuvre par ce service avec un personnel qui n'ait pas le statut de personnel de la Commission, mais un statut diff�rent", a-t-il soulign�. Il a estim� que la transformation, "faite entre No�l et le Jour de l'An", de 57 repr�sentations de la Commission en ambassades de l'Union ne devait correspondre qu'� "une phase int�rimaire". La France sera "tr�s vigilante sur le mode de s�lections", a-t-il pr�venu, en estimant que 30% � 40 % de futurs membres du SEAE devraient venir des personnels diplomatiques des 27 pays.

En lisant l'articulet ci-dessus, je me suis (presque) gravement interrog�... C'est du Dupont-Haineux revisit�? Ou est-ce du vicomte vend�en ayant travers� l'Atlantique � la nage? voire du De Boissieu en moins subtil? ou m�me encore le shadow porte-parole du tory Cameron...?

C'est quoi le "consensus des �tats"? Ce n'est rien d'autre que le nouveau nom donn� � la traditionnelle "impuissance collective" des �tats, une impuissance affectueusement nomm�e, chaque fois que cette m�thode d'impuissance �prouv�e rencontre des �checs --et ils sont nombreux-- , " l'impuissance europ�enne" alors que l'Europe n'a rien, absolument rien � y voir...

Le "refus" (!) �voqu� plus haut signifie-t-il le refus d'accepter le vote r�cent, d'une part, et le contr�le d�mocratique du Parlement europ�en, d'autre part? On n'ose �videmment imaginer un comportement aussi anti-d�mocratique... On n'ose m�me pas y penser, m�me pas...

Le gaulliste-atlantiste (*) cit� dans l'articulet devrait se rappeler ce que disait Delors, alors Pr�sident de la Commission europ�enne, lorsqu'il �voquait les membres permanents europ�ens du Conseil de s�curit� des Nations Unies et qu'il envisageait l'�volution de leur engagement europ�en... Il les comparait alors � "deux vieilles comtesses qui se verraient un jour oblig�es de vendre leurs fauteuils �lim�s pour pouvoir r�parer le toit de leur ch�teau d�labr�, aux fins de pouvoir faire de celui-ci une demeure collective leur assurant protection et revenu durables"

Finalement, qui donc est ce quidam au nom de cin�aste n'ayant r�ussi qu'un seul film? le concierge du ch�teau �voqu� par Delors? le concierge de l'Histoire? m�me pas, tout au plus le concierge du pass�... Un concierge qui ferme les portes d'un avenir solidaire aux jeunes Europ�ens face � un monde multipolaire instable.

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(*) Sorte d'oxymore politique ou OGM politique obtenu par manipulations g�n�tiques diverses � l'aide de proc�d�s scientifiques �prouv�s (influences, opportunit�s, int�r�ts, etc) dont la globalisation �conomique a permis de vulgariser la diffusion.

 

 
  U4U � votre service  
   

President: Georges Vlandas;
General Secretariat and External relations: Rafael Marquez Garcia;
Treasurer, WebMaster, TheLink: Jean-Paul Soyer;
Organisation Secretary: Alain Hubrecht;
Communication Secretary, NoXyLo: Ruben Mohedano-Brethes;
Vice-Presidents: Tom�s Garcia Azcarate (Graspe, European schools), Paul Clairet (intellectual debate), Jacques Prade (temporary staff and contract agents), Jacques Babot (file 50 +), Agim Islamaj (staff regulation), Fabrice Andreone (Training and external relations), Oren Wolff (Collectives by DG), Michel Stavaux (SEAE), Dorian Prince (CDR), Carmen Zammit (staff after 2004 reform).

Contact points :
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  • OLAF: Nicola Falcione 
  • EAC: Lisa Kyriakidis 
  • EAS, EPSO : Karine Auriol 
  • MOVE : Henri Ars 
  • DEV: Catherine Metdepenningen 
  • TRADE: Rafael Marquez Garcia 
  • ISPRA : Sazan Pakalin 
  • EUROCONTROL: Jean-Paul Soyer 
  • Parlement Europ�en : Jessica Tengelidou 
  • Site de Luxembourg : G�rard Hanney-Labastille
  • Retrait�s: Michel Stavaux 

 

 
 

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�quipe de r�daction : Ruben Mohedano Br�thes, Paul Clairet, Fabrice Andreone, Sylvie Vlandas, Jacques Prade, Tomas Garcia Azcarate, Elie Faroult, Monique Jacques, Kim Slama, G�rard Hanney
 

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