Crèches / garderies, en finir avec la pénurie : c’est possible ! Cela fait des années que le manque de places est criant, posant des problèmes à nos collègues, alors que la pression au travail est croissante. Rappelons les faits : aujourd’hui, malgré une légère amélioration, il manque encore 440 places dans les crèches et 350 places dans les garderies post-scolaires (GPS). Dans ce contexte, la gestion des priorités n’est pas toujours rationnelle. Les problèmes existent aussi pour les écoles européennes, nous y reviendrons. Cette situation n’est pas acceptable au moment où l’institution nous parle de sa politique du « bien-être » au travail. En effet, le premier élément de bien-être est constitué par les conditions de travail et l’accueil fait à nos enfants. Nous devons réunir tous les acteurs concernés afin d'explorer les nouvelles solutions qui existent pour que chaque enfant ait une place. Parmi celles-ci citons :
De plus, nous devons œuvrer pour une utilisation commune au niveau interinstitutionnel des crèches et garderies: aujourd’hui les enfants des parents travaillant à la Commission ne peuvent être accueillis dans les crèches du Parlement et du Conseil, l’inverse étant possible. Par ailleurs, les locaux des garderies post-scolaires ne se trouvent qu'au sein des bâtiments de la Commission alors que les enfants du personnel de toutes les institutions les fréquentent. Enfin, U4U demande à la DG HR une réunion avec tous les acteurs concernés – association des parents, comités du personnel, administrations – pour étudier ces propositions. Les agents contractuels du Service Européen d'Action Extérieure Alors que la négociation sur la nouvelle politique des agents contractuels de la Commission (siège, représentations, délégation et offices) est en passe d'être achevée, la question des concours internes pour les agents contractuels au titre du nouvel article 82.7 du RAA progresse heureusement plus vite. Du moins à la Commission, avec des résultats divers et, plus récemment, au SEAE. Les négociations sur le prochain concours interne du SEAE permet de se rendre compte à quel point la division des AIPN entre "institutions" amène à la fragmentation des populations d'agents contractuels et à des régimes finalement largement inégaux. En effet, trois points saillants demeurent l'objet de désaccords entre U4U et l'administration:
Sur tous ces points, U4U s'engage au sein du regroupement intersyndical Near you à défendre l'avenir du SEAE. BREXIT : entre rumeurs et faits Le referendum qui a vu 52% des Britanniques (suffrages exprimés) à demander la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne a créé une situation politique inédite dans la vie politique britannique. La classe politique du pays a mis du temps à réaliser l’ampleur du changement et à préparer le début d’un positionnement. Les récentes déclarations du nouveau Premier Ministre, Mme May, laissent entendre que le gouvernement choisirait la voie d’un « hard Brexit ». Rien n’est moins sûr, mais cette situation de haute incertitude affecte bien évidemment l’ensemble des acteurs qui devront traiter de la question épineuse de l’avenir de nos collègues britanniques au sein des institutions. Pour U4U, le point de départ est justement qu’il s’agit pleinement de « collègues britanniques », au nombre d’environ 2000 au sein de l’ensemble des institutions, qui furent recrutés de plein droit dans la fonction publique européenne dans le respect des dispositions en vigueur. Dès lors, même face à un événement aussi exceptionnel que le BREXIT, il est inconcevable d’inventer et d’appliquer des règles exceptionnelles qui auraient pour résultat non seulement de nuire aux attentes légitimes de ces collègues mais aussi d’affaiblir profondément la fonction publique européenne. En clair, cela signifie que tous les collègues britanniques normalement recrutés comme fonctionnaires, agents temporaires, agents contractuels ou END, devront pouvoir continuer de travailler et d'être rémunérés normalement, jusqu’à l’âge de leur retraite ou de la fin de leurs contrats. Ils devront bénéficier des dispositions en vigueur du RCAM sans exception. Enfin, en tant que pensionnés, ils devront continuer à bénéficier de façon inchangée de l’actuel régime de pension en vigueur pour tous les retraités des institutions, quelle que soit leur nationalité. En effet, l’article 28 du Statut exige seulement qu’au moment du recrutement, chacun soit ressortissant d’un des Etats membres de l’Union, ce qui est manifestement le cas des collègues britanniques recrutés avant le BREXIT. U4U estime que les négociations de dialogue social sur le statut des collègues britanniques doivent démarrer dès le déclenchement de l’article 50 du Traité par le gouvernement de Mme May, au printemps 2017. Il est en effet essentiel de mettre un terme le plus rapidement à l’actuelle incertitude politique et de clarifier les droits et obligations de nos collègues britanniques. Parlement européen, élections 2016 au Comité du personnel U4U présente une liste au Comité du personnel du Parlement et se prononce pour:
La pétition sur l'éthique a été remise aux institutions U4U a réagi dès que la nouvelle de la nomination de M. Barroso chez Goldman-Sachs a été connue, en écrivant une lettre au Président Juncker. Nous avons renforcé notre message quand l'affaire Kroes a été connue et enfin, nous avons rappelé cette question dans notre courrier au Président de la Commission, avant son discours sur l'état de l'Union, pour attirer son attention sur la nécessaire inflexion des politiques européennes et sur la situation de la fonction publique européenne. Nous avons également répondu présent à l’appel du collectif d’employés des institutions qui ont ouvert une pétition lorsqu’ils nous ont demandé de les aider à remettre les 153 000 signatures recueillies. Le mercredi 12 octobre, une délégation comprenant des retraités, des membres du collectif et de représentants de certains syndicats (U4U, R&D, US) a remis cette pétition aux Présidents des trois institutions principales. Pour la Commission, nous avons été reçus par son Secrétaire général, pour le Conseil, par un membre du Protocole et pour le Parlement, par le Président Shulz lui-même. Ce dernier a évoqué quelques pistes pour renforcer le code d'éthique de la Commission et a indiqué que la commission des pétitions du Parlement serait prête à examiner la pétition. L'affaire n'est pas close : outre la probable audience de la commission PETI, il reste à voir quel rapport sera produit par le Comité d'éthique et surtout ce qu'en fera la Commission. L'action continue donc.
On reconnaît dans la délégation de U4U : MM. P. Grosjean, V. Juan-Linares, J.-P. Soyer. #Ethics4EU Tribune libre: Lutter contre le gaspillage, l’affaire de tous Selon la FAO, 1,3 milliard de tonnes de produits comestibles sont jetés chaque année. Autrement dit, 30% de ce que nous produisons, avec le coût que cela a sur l’environnement, part en déchetterie. A leur façon et à leur échelle, les cantines de la Commission à Bruxelles participent aussi de ce gâchis. Pour nous garantir un certain choix, le cahier des charges imposé aux concessionnaires prévoit une variété de plats, une diversité de produits et la disponibilité de ceux-ci sur la plage de l’heure de déjeuner. Forcément, il sera cuisiné davantage que nécessaire. Si on ajoute à cela l’imprévisibilité de la fréquentation des cantines pour des considérations météorologiques ou professionnelles, cela conduit inévitablement à une offre de denrées nettement supérieure à la demande puisque nos cantines se sont engagées à offrir ce choix jusqu’à la fermeture, en dépit de ces aléas. Des contraintes similaires s’appliquent aux cafétérias qui doivent offrir de la petites restauration et des en-cas sur une plage horaire plus longue. Les règles en matière d’hygiène alimentaire contraignent à jeter les invendus de produits transformés (les plats froids ou chauds) ou frais hors emballage (salades, pain, fruits découpés, fromages tranchés,...) Si le gâchis a un coût important pour le concessionnaire, on peut logiquement supposer que l’argent perdu en produits jetés n’est pas investi dans la qualité des produits achetés. Un souci réellement écologique de notre part consisterait, par exemple, à interroger la nécessité d’avoir un éventail aussi large de plats disponibles chaque jour. On pourrait aussi se préoccuper de la qualité des produits proposés et de leur empreinte écologique : sont-ils frais, de saison, produits à proximité et de manière raisonnée pour l’environnement, transformés selon des recettes garantissant un bon équilibre nutritionnel, etc. ? Dans son programme Fit@Work, la VP Georgieva n’a pas inclus les cantines. Pourtant, faire une pause dans un espace accueillant et manger la conscience tranquille de ce que nous offrons à notre corps, à notre santé et de la manière dont nous respectons notre environnement participent tout autant du bien-être au travail. Pour U4U, il est important d'engager le débat et de s’entourer de spécialistes capables de repenser la fourniture de repas à la Commission pour allier conscience environnementale et bien-être. U4U ne peut qu’encourager la Commission à aller dans ce sens, parce que les économies en termes d’externalités négatives pour l’environnement et de soins de santé sont aussi à chercher dans la manière dont nous nous alimentons et dans nos comportements de consommateurs. Conférence sur le multilinguismeconférence-débat le 27 octobre
2016 à 20 heures avec M. Michele Gazzola de la
Humboldt-Universität à Berlin Le multilinguisme dans l’Union européenne après le Brexit
(débat multilingue DE, FR, IT, EN) INVITATION TO A DEBATE On 27 OCTOBER 2016 at 8 pm with M. Michele Gazzola,
Humboldt-Universität Berlin Multilingualism in the European Union after BrexitAppel à votre soutien U4U est un syndicat actif, au contact des collègues grâce à ses réunions sur les lieux de travail, y compris hors de Bruxelles, présent dans les négociations avec l'administration. Nous avons un site web informatif et à jour, nous éditons des journaux réguliers, systématiquement traduits en anglais, nous vous défendons individuellement devant l'administration et devant le Tribunal de la Fonction publique. Tout cela a un coût. Aidez-nous à le supporter. Vous n'êtes pas encore membre de U4U ? Rejoignez-nous car nous avons besoin de votre participation. Vous êtes déjà adhérent ? Passez de notre modeste cotisation de 15€ par an à une cotisation de soutien de 60€ par an. Nous avons besoin de votre soutien financier. Aidez-nous à vous défendre, à proposer des politiques de gestion du personnel plus acceptables et à contester ce qui va nous pénaliser durement. Pour adhérer et/ou passer à une cotisation de soutien, utilisez ce formulaire sur notre site web ou contactez-nous (liste des personnes de contact ci-dessous).
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