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Adaptations salariales
Adaptation 2022
REPORT FROM THE COMMISSION on the application of Annex XI to the Staff
Regulations and Article 66a thereof (Recruitment needs, attractiveness,
purchasing power, Method of salaries adaptation) April 2022
Des menaces sur la Méthode ?
L’engagement de la Commission à l’épreuve des faits :
Lors de la dernière rencontre avec les syndicats,
le
Commissaire Hahn s’était engagé à ne pas accepter l’ouverture d’une nouvelle
réforme du statut. Lors de l'adoption du budget 2023 de l’Union, le Conseil a
demandé la révision du statut pour revoir le paquet social à la baisse. Nous
comptons sur la Commission pour respecter son engagement. Avec les autres
syndicats, nous restons vigilants.
Note du Front
Commun au Commissaire HAHN concernant l'attaque du Conseil contre la Méthode
et le Statut du personnel.
En adoptant le
budget de
l'UE pour 2023, le Conseil a publié une
déclaration
qui ne laisse pas d'inquiéter:
Point 3 de la déclaration
The Council notes that the current method of
automatic salary updates puts, in the current unprecedented inflationary
environment, an unsustainable burden on administrative expenditure across all
headings. According to the updated financial programming the increase of
salaries foreseen in 2022 will result in significant additional financing needs
in heading 7, not only in 2022 and 2023, but also in future years under the
current Multiannual Financial Framework (MFF), exceeding the ceilings of this
heading. Future salary increases higher than 2 % will further aggravate this
situation. If no compensatory measures are taken, this development would require
the mobilization of special instruments that would otherwise be available for
financing unforeseen circumstances (such as the direct and indirect consequences
of the war in Ukraine). In addition, the Commission and the ECB have repeatedly
expressed concerns that automatic wage indexation in Member States could lead to
second-round effects that could make an inflationary shock more persistent,
which in turn could lead to a further deterioration of the economic and social
situation within the EU.
In this context, the Council requests the
Commission, in line with Article 241 TFEU and by the end of September 2022, to
evaluate the effects and sustainability of the automatic salary update in an
high inflation environment and to submit to it any appropriate proposals to
alleviate the pressure for administrative expenditure. The elements to be
considered in the Commission’s evaluation could include but should not be
limited to:
• a one-off suspension of the annual update of
the remuneration of officials and other servants, while acknowledging acquired
rights;
• concrete measures to contain non-salary
related spending, such as in the areas of energy consumption in buildings,
mission costs or similar (in line with the MFF European Council conclusions);
• the size and duration of allowances;
• the adequacy of the tax system;
• the expansion and extension of the solidarity
levy;
• the introduction of a new third mechanism
into Annex XI of the Staff Regulation (in addition to the moderation clause and
the exception clause) to duly take into account the specific conditions of a
high inflation environment.
or any other appropriate measure in light of
the situation in the Member States and the sustainability of the administrative
spending in the MFF, in time for the European Parliament and the Council to
examine and adopt them alongside the amending letter to the EU 2023 budget with
the aim to adopt them before the end of 2022. Without prejudice to Commission’s
evaluation, the Council recalls that the European Council in July 2020 concluded
that there shall be no mid-term review of the 2021 - 2027 MFF
Ne nous y trompons pas, la Méthode est sous attaque mais la volonté du
Conseil est bien de remettre en cause toute l'économie du Statut.
Adaptation 2021
Décision sur
l'actualisation salariale 2021 (Dec 2021)
Eurostat Report on the
2021 annual update of remuneration and pensions of EU officials (Oct 2021)
Digest : +1.9% (2.1% - 0.2%) (NB: This is NOT a decision but a
preparatory document)
The published real GDP decrease for the EU for 2020 is
-5.9%. Although smaller than the negative GDP forecast which was used in the
previous Annual Report (-8.3%), it nevertheless confirms that the magnitude of
the decrease exceeds -3.0%. Consequently, no retroactive correction is required
to the suspension of the specific indicator component of the annual update for
July 2020.
Combining the -5.9% GDP movement established for 2020 with
the +4.8% GDP forecast for 2021, it is apparent that the cumulative total is
insufficient to reach the same level as before (i.e. 2019). On this basis, there
will be no unwinding of the suspended 2020 payment as part of the 2021 annual
update.
Adaptation 2020
Décision finale :
Adaptation des rémunérations : une légère
augmentation malgré la crise
Ajustement 2020 des
salaires et pensions
Eurostat Report on the 2020 annual update of remuneration and pensions of EU
officials
Adaptation des rémunérations et du taux de contribution
du personnel de l’UE au régime des pensions, au titre de 2019
1. Adaptation des rémunérations des fonctionnaires et agents de l'Union
européenne
A ce stade, les chiffres ne sont pas connus. Des évolutions importantes sont
encore possibles, qui dépendent notamment de la comptabilisation des
augmentations des rémunérations des fonctionnaires allemands (+7% sur 3 ans). En
tout état de cause, on peut estimer que l'augmentation salariale devrait se
situer entre 1% et 2%, en vitesse de croisière, à priori autour de 1,5%/1,7%,
d’après le service statistique d’U4U.
2. Taux de contribution au régime des pensions des fonctionnaires et agents
de l'Union européenne
Compte-tenu de la diminution de l’indicateur spécifique des salaires en 2018,
l'adaptation de la contribution pension des fonctionnaires et agents au régime
de pension pourrait diminuer légèrement (plus que le seuil de déclenchement de
0,25%), en 2019. Il s'agit de l'effet de
l’évaluation annuelle 2019 de
l'évaluation actuarielle quinquennale, réalisée en 2018.
La Commission publiera le 15 décembre 2019 le niveau d'adaptation des
rémunérations et du taux de contribution pension au régime au Journal Officiel
de l'UE. Il sera ensuite mis en œuvre par chaque institution sur la fiche de
paie des fonctionnaires et des agents, avec une possible récupération au 1er
juillet 2019.
U4U continuera de vous informer au fur et à mesure.
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1. Adjustment of the remuneration of officials and servants of the
European Union
At this point, the figures are not known. Significant changes are still
possible, which depend in particular on the recognition of increases in the
salaries of German civil servants (+ 7% over 3 years). In any case, it can
be estimated that the salary increase should be between 1% and 2%, at
cruising speed, at first around 1.5% / 1.7%, according to
U4U statistical service.
2. Rate of contribution to the pension scheme of officials and servants
of the European Union
Given the decrease in the specific wage indicator in 2018, the adjustment
of the pension contribution of civil servants and employees to the pension
scheme may decrease slightly (more than the 0.25% trigger threshold) in 2019
This is the effect of the 2019 annual evaluation of
the five-year actuarial valuation completed in 2018.
The Commission will publish on 15 December 2019 the level of adjustment
of the remuneration and of the rate of pension
contribution to the scheme in the Official Journal of the EU. It will then
be implemented by each institution on the payslip of officials and agents,
with a possible recovery back from 1 July 2019.
U4U will continue to inform you on the fly. |
11/07/2019
Eurostat
Report on the 2019 annual update of remuneration and pensions of EU
officials with effect from 1 July 2019 : 2%
(see page 12)
This is a recommendation and not a final decision
La Méthode : un succès ?
Rapport de la Commission au PE à propos de la Méthode d’ajustement des
rémunérations et pensions : un succès
Ce rapport de la Commission au Parlement européen à
propos de la Méthode d’ajustement des rémunérations et pensions des personnels
de l’UE (Document COM (2018) 830 du 14
décembre 2018) conclut que la Méthode de 2013 constitue un succès
incontestable de la Commission européenne et des services de la DG HR.
Cette
méthode introduite
dans le Statut le 22 octobre 2013, a montré son
efficacité en préservant le parallélisme de l’évolution des rémunérations entre
fonctionnaires européens et nationaux, entre 2014 et 2018. Elle a également
permis de mettre de côté la querelle récurrente sur ce sujet entre l’autorité
législative et le personnel, qui dure depuis 1972 et
qui a entraîné de nombreux recours devant la juridiction
de l’UE.
Le texte souligne en particulier que l’adoption d’une clause de crise et
d’une clause de modération automatiques,
ainsi que la procédure d’adoption de l’ajustement annuel par le biais
d’une publication au Journal officiel de l’UE ont permis d’apporter une réponse
effective aux difficultés de mise en œuvre des méthodes précédentes.
L'autorité législative a été tenu informée, de manière
régulière, par la Commission, par le biais de rapports annuels qui assurent
l’examen de la qualité des données à l’origine de l’adaptation.
Ce système d’adaptation des rémunérations et pensions
a également résisté avec succès à l’examen juridique devant les tribunaux de
l’Union dans plusieurs affaires individuelles portées à son encontre. Elle a
également permis d’éviter les tensions sociales puisqu’aucune grève majeure n’a
eu lieu au sein des institutions au cours de cette période.
Enfin, le texte note que peu de difficultés ont été détectées en ce qui
concerne la mise en œuvre du principe de la parité du pouvoir d’achat entre
lieux d’affectation du personnel de l’UE, par le biais du système des
coefficients correcteurs.
La durée de la nouvelle méthode s’achève en 2023. Elle sera
reconduite automatiquement, à moins d’être dénoncée par
au moins un des signataires. Il est peu probable que la Commission le fasse,
donc une éventuelle dénonciation sera le
fait du Conseil. A noter également qu’en 2023 un
rapport sur les pensions sera aussi publié.
U4U note cependant que :
-
Le personnel de Luxembourg ne se sent
pas bien traité par l'adoption d'un indice commun Bruxelles/Luxembourg, qui sert
de base 100, compte-tenu de certaines spécificités au Luxembourg, en particulier
pour le coût de l'immobilier. C’est la raison pour laquelle U4U explore la
possibilité de l’octroi d’une indemnité logement pour compenser une partie de la
perte de pouvoir d’achat à Luxembourg. Par ailleurs, d'autres sites (Ispra en particulier)
réclament aussi un ajustement de la méthodologie des coefficients correcteurs.
-
La perte du pouvoir
d'achat entre 2011 et 2014 ne sera jamais compensée, ce qui a mécaniquement
réduit les salaires et les pensions, impactant l'attractivité
de la fonction publique.
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Report from the Commission to the EP on the Pay and
Pension Adjustment Method: a success
This report from the Commission to the European Parliament on the EU
Staff Pay and Pension Adjustment Method (Document
COM (2018) 830 of 14 December 2018) concludes that the 2013 Method is an
indisputable success of the European Commission and DG HR Services.
This method
introduced in the Staff Regulations on October 22,
2013, showed its effectiveness by preserving the parallelism of the
evolution of the remuneration between European and national officials,
between 2014 and 2018. It also allowed to set aside the recurring quarrel on
this subject. between the legislative authority and the staff, which has
been going on since 1972 and has led to numerous appeals to the EU court.
The text stresses in particular that the adoption of an automatic crisis
clause and a moderation clause, as well as the procedure for adopting the
annual adjustment by means of a publication in the Official Journal of the
EU have made it possible to provide an effective response to the
difficulties of implementing the former methods.
The legislative authority has been kept regularly informed by the
Commission by means of annual reports which ensure the
assessment of the quality of the data at the origin of the
adaptation.
This system of adjustment of pay and pensions has also successfully
withstood the legal examination before the Union Courts in several
individual cases brought against it. It also helped to avoid social tensions
since no major strike took place in the institutions during this period.
Finally, the text notes that there has been little difficulty in
implementing the principle of purchasing power parity between EU
employment places through the system of
corrective coefficients.
The validity of the new method ends in 2023. It
will be renewed automatically, unless denounced by at least one of the
signatories. The Commission is unlikely to do so, so any denunciation would
be made by the Council. Let's also note that in 2023
a report on pensions will also be published .
However, U4U notes that:
- Luxembourg staff do not feel well treated by the adoption of a common
index Brussels / Luxembourg, which serves as a basis 100,
not taking into account some specificities in Luxembourg,
especially for the cost of real estate. This is why U4U is exploring the
possibility of a housing allowance that would
offset part of the loss of purchasing power in Luxembourg. In addition,
other sites (Ispra in particular) also claim an adjustment of the
methodology of the correction coefficients.
- The loss of purchasing power between 2011 and
2014 will never be compensated, which mechanically reduced wages and
pensions, impacting the
attractiveness of the EU civil service.
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20/05/2019
Adaptation des salaires en 2018
Mise à jour : le
taux pour l'adaptation 2018 est de +1,7% duquel il faut déduire 0,2 pour
l'augmentation des cotisations retraites pour les actifs, soit : 1,5% pour les
actifs et 1,7% pour les retraités. - Update :
adjustment
rate for 2018 is : +1,7%, from which 0,2% is deducted for the pension
contribution. Therefore, the net rate will be 1,5% for active staff and 1,7% for
pensioners.
Adjustment of the pay and pensions of officials and other employees for 2018
1. Adjustment of
the pay of officials and employees of the European Union
At this stage, the
figures are unknown. Some significant changes are still possible, depending in
particular on the calculation of the pay increases of the German officials (+7%
over 3 years). However, it is not certain that these increases will be included
by Eurostat in its evaluation of September 2018, as the date to be taken into
account is the effective date.
In any case, we can
estimate the salary increase to be at least +1.5% for 2018. This minimum rise
corresponds to the rate of inflation in Belgium in 2018. U4U’s estimate is that
this increase could be as much as 2%, if the situation in Germany is taken into
consideration, according to the specific indicator that measures changes in the
national civil services (excluding inflation).
2. Pension scheme
for officials and agents of the European Union
The latest figures
published concerning the debt to the budget of the Member States on 31 December
2017 amount to just over EUR 73 billion. This debt is mentioned in the 2017 EU
balance sheet (amount to be called for from the Member States).
The change in this
debt between 2016 and 2017 (+8.9%) stems from the application of the interest
rate on the last day of the year to the virtual capital, in accordance with the
accounting standards; although it would be necessary to apply an average rate
corresponding to the lifetime of this debt, i.e. 60 years.
The adjustment of
the pension contributions of officials and agents to the pension scheme could
increase slightly in 2018. This relates to the five-yearly actuarial assessment
rather than the annual adjustment of the five-yearly assessment. In this case,
the provisions of the Staff Regulations stipulate that the change must be
strictly applied; unlike the annual adjustment, which only applies beyond +0.25%
or -0.25%.
The calculation of
this adjustment to the rate of contribution to the pension scheme for officials
and agents is based on the following data, as provided for in annex XII of the
Staff Regulations:
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The distribution of staff taken into consideration for our pension scheme:
61,285 people in employment, plus those on long-term disability, for a total
of 62,255 people who contribute to the scheme; |
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The Staff Regulations in force since 1 January 2014, which define the
retirement age; the annual increase; the minimum survivor’s pension;
disability benefits; the orphan’s pension; bonuses and penalties; etc.
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The actuarial assumptions: salary grid, interest rate, inflation,
pension changes; salary changes; corrective coefficients; |
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The demographic assumptions: population tables; civil status;
retirement age; mortality tables; disability tables; |
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The financial assumptions: The applicable interest rate (RDR) (average
over 24 years in 2018), |
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The average growth of salaries over 24 years (GSG over 24 years)
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On 15 December, the
Commission will publish the level of pay and pension contribution adjustments in
the Official Journal of the EU. It will then be implemented on each institution
on the pay slips of the officials and agents, with a possible recovery on 1 July
2018.
U4U will continue to
keep you informed, providing more detailed information as soon as it becomes
available.
Adaptation des salaires en 2017
Adaptation 2017 au 1/07/2017 : 1,5% (prévision)
Adaptation des rémunérations et des
pensions pour 2017 : note d'information (nov 2017)
Comment fonctionne la
méthode ?
Adaptation des salaires en 2016
Adaptation
des rémunérations et des pensions pour 2016 : note
d'information (nov 2016)
Eurostat Report on the 2016 annual update
of remuneration and pensions of EU officials
Adaptation des salaires en 2015
L'adaptation salariale de 2,4% (la première selon la nouvelle
méthode, applicable dès 2016) s'accompagne d'une réduction supplémentaire du nombre de postes pourvus
et déclenche la polémique. Voir :
Gel des salaires : perte de pouvoir
d'achat entre 2011 et 2014
La Cour rejette l'action contre la non-application de la méthode et le gel des
salaires (affaire T530/16 dec 2018)
La perte de pouvoir d'achat des fonctionnaires européens entre 2011 et 2014
s'élève à un peu moins de 10%... en plus des mesures qui
découlent de la révision du statut
Après plusieurs années de changements dans le domaine des rémunérations et de
l'application de la méthode, analysons l'évolution des
salaires des personnels de l'Union européenne. Ce bilan
est basé sur les données suivantes:
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L'adaptation des rémunérations telle qu'adoptée par
le Conseil; |
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Les chiffres de l'inflation qui sont publics. A noter
que notre bilan utilise le Bruxelles International Index (BII) d'application
en 2011 et 2012, conformément aux dispositions de la Méthode en vigueur pour
ces deux années; le HICP Belgique en 2013 car la Méthode n'était plus
d'application en 2013 ; et l'index composite
Belgique-Luxembourg d'application depuis le 1er janvier 2014. |
Cette estimation ne prend pas en compte les variations de la contribution
pension, qui ne relèvent pas de l'adaptation des salaires.
2011
Adaptation: 0% Inflation (BII): 3,6%. Perte de pouvoir d'achat: 3,6%
2012
Adaptation: 0,8%. Inflation (BII): 2,8%. Perte de pouvoir d'achat: 2%
2013
Pas d'adaptation. Inflation (BE HICP): 1,5%. Perte de pouvoir d'achat: 1,5%
2014
Pas d'adaptation. Inflation (BE LU Index): 0,9%. Perte de pouvoir d'achat:
0,9%
En plus de ces pertes, on peut estimer l'effet des
variations de la contribution sur les salaires à une perte de pouvoir d'achat de
0,55% entre 2011 et 2014 (Contribution de 5,5% en 2011 en 2012,
sur une part du salaire seulement. Pas de contribution en 2013. 6% en 2014 sur
une partie du salaire seulement)
Au total, la perte de pouvoir d'achat en Belgique peut être estimée à
9,55%.
A cette perte, on doit ajouter tous les changements négatifs que nous avons
subis, avec l'entrée en vigueur du nouveau statut:
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Passage aux 40 heures qui équivaut à une perte de
salaire; |
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Limitation des carrières en AD12 et AST 9 qui aboutit
à une limitation des salaires; |
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Réduction des taux de promotion dans les grades les
plus élevés (AST 9, AD 12, AD 13); ce qui constitue également une limitation
des rémunérations; |
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Diminution des frais de voyage et réduction des
délais de route |
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Gel des salaires en 2013 et 2014, dont les effets
ne seront jamais récupérés et qui touchent l'ensemble des collègues sur
leur rémunération jusqu'à la pension mais qui affecte également le montant de
la pension; |
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Les bénéfices de l'annexe X applicable au personnel
en Délégation. |
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Augmentation de l'âge de la pension pour quasiment
tout le personnel (transition) et 66 ans pour les nouveaux; réduction du taux
annuel d'accumulation pour les collègues recrutés après 2014 (1,8%
annuel); |
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Suppression du départ anticipé sans réduction de droit;
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Limitation des possibilités de mi-temps préparatoire
à la pension |
Par ailleurs, les conditions de travail (bureaux, etc.) se dégradent de plus
en plus et les problèmes d'organisations (réorganisations, externalisations
etc.) augmentent de manière importante.
Pendant ce temps, la Commission se prépare à adopter une Communication sur le
"fit at work". On peut vraiment s'interroger sur cet
éloignement des réalités alors que le Staff Survey démontre une
défiance de plus en plus grande à l'égard de la haute hiérarchie, malgré les
beaux discours sur l'interprétation de cette étude.
Avril 2015
Publication au JOEU
Réglements 422 et 423/2014 concernant
l'adaptation salariale 2011 et 2012
Publication de la DG HR sur
intracomm :
24/04/2014 - On 14 April 2014 the Council approved the
European Parliament's position on the draft regulations providing for the annual
adjustments of remuneration and pensions of EU staff of 0% for 2011 and of 0.8%
for 2012 (payable as from 1 July 2012).
The Regulations were signed on 16 April 2014 in Strasbourg. Following the
publication of these regulations in the Official Journal of the EU - normally
due by the end of the month - the administration will proceed with payments to
staff, which will appear in their May 2014 payslips.
As the salaries of staff working in places of employment other than Brussels and
Luxembourg are subject to correction coefficients, the newly-adopted regulations
will also lay down amended correction coefficients for 2011 and 2012. In some
cases the 2011 and/or 2012 annual adjustment will result in decreases of the
correction coefficient for some locations. Staff members affected by this will
be duly informed.
Adaptations 2011 & 2012
Adaptation des rémunérations :
un mauvais accord pour la Commission, le PE et le personnel!
Le PE, le Conseil, la Commission se sont mis d’accord
pour enterrer les attentes légitimes du personnel de la Fonction publique
européenne. Ils prennent leur décision - 0% pour 2011 et 0,8% pour 2012 –
sans base de calcul sérieuse, sans consultation sociale, sans référence à la
Méthode contractuelle.
Il s’agit d’une remise en cause de la dignité
professionnelle de la Fonction publique européenne.
Cet accord, nous ne pouvons que
le refuser!
Le Trilogue entre le Conseil, le Parlement et la
Commission sur les adaptations des rémunérations et pensions des fonctionnaires
et autres agents de l'UE:
- n'a pas permis d'obtenir une adaptation de nos salaires
en 2011;
- a accordé une hausse de seulement 0,8% pour 2012.
Cette décision sans fondement politique et économique, est
le fruit d’un marchandage dont la contrepartie inacceptable, surtout de la part
d'États membres qui se réclament de "l'état de droit", est que la Commission «
cesse toute action légale » contre le Conseil et que « les
institutions concluent cette procédure avant la fin de ce Parlement Européen
». Il s’agit d’un déni de droit et d’un non respect de l’accord sur la méthode.
Rappelons que la proposition initiale de la Commission
était respectivement de 1,7% pour 2011 et de 1,7% pour 2012, en application de
la Méthode adoptée en 2004.
Après l'arrêt de la Cour de justice (C-63/12)
qui portait sur une question de procédure, la Commission a adopté, en décembre
2013, une proposition révisée de +0,9% pour 2011 et de +0,9% pour 2012.
U4U n'était pas d'accord avec cette proposition qui ne
reposait sur aucune base de calcul.
Nous considérons que la Commission devait proposer
une adaptation fondée sur l'ancienne méthode (1,7% pour 2011 et 1,7% pour
2012) ou bien sur la nouvelle méthode (1,4% pour 2011 et 1,2% pour 2012).
Dans ces conditions, U4U a préconisé, avec le Comité
Central du Personnel, que la Commission retire sa proposition et qu'elle défende
une proposition d'adaptations salariale basée sur l'ancienne ou sur la nouvelle
méthode.
La Commission a ignoré les attentes du personnel, des
organisations syndicales et l'avis
formel du CCP.
Votre syndicat U4U, rejette cet accord, est prêt à agir
avec les autres organisations syndicales et le soutien du personnel.
Nous voulons:
• Demander à la Commission et au Parlement Européen de
défendre la Méthode, ancienne ou nouvelle, et donc de se rétracter avant le vote
du PE du Mardi 11 mars.
• S’ils ne se rétractent pas, introduire au nom du
personnel, avec les autres syndicats, un recours pour demander à la Cour de
justice qu'elle casse l’adaptation des rémunérations pour 2011 (actuellement de
0%).
• S’ils ne se rétractent pas, attaquer la décision des
co-législateurs d’octroyer seulement 0,8% pour 2012 au lieu des 1,7% prévus par
l'ancienne méthode ou des 1,2% prévus par la nouvelle.
Action
contentieuse contre les adaptations 2011 et 2012
Analyse de L. Schubert (AIACE)
Message de la DG HR
From: SOUKA IRENE
Sent: Friday, March 07, 2014 1:36 PM
Subject: Annual adjustment of remunerations 2011-2012
Dear Colleagues,
I would like to inform you that, during the Trilogue that took place on Tuesday,
Representatives of the Parliament, the Hellenic Presidency and the Commission
reached an agreement on the annual adjustment of remunerations and pensions of
officials and other agents of the EU for the years 2011 and 2012. The COREPER
has today identified a qualified majority to vote on such an agreement. This
agreement will now be submitted to the three Institutions for final decision.
If confirmed, the annual adjustments would be of 0% for 2011 and of 0.8% for
2012 (payable as from 1st July 2012). This is the outcome of a series of intense
negotiations with the Council and the Parliament following the Court of
Justice's ruling on the 2011 salary adjustment and the Commission's bid to reach
a swift but reasonable agreement on all the matters relating to the adjustment
of remunerations.
The Commission had initially tabled proposals foreseeing adjustments of 0.9% for
2011 and 0.9% for 2012. In defending its proposals, the Commission had to
challenge the initial mandate of the Council to the Presidency which was 0% for
2011 and 0% for 2012. Following the various interventions of the Commission and
the Parliament, the co-legislators, using their wide margin of discretion
established by the Court, finally agreed that adjustments of 0% and 0.8% for
2011 and 2012 are more appropriate to reflect the prevailing economic and social
conditions in member states while preserving budgetary neutrality. In the
current economic context, and given the clear message sent by the Court, the
proposed adjustments constitute the maximum acceptable by the co-legislators and
meet the staff's legitimate expectations that the institutions decide on these
adjustments. This agreement finally brings to an end a legal and political
quarrel about salaries which has already lasted much too long and paves the way
for the application, as from 1st July 2015, of the new Method.
Irene Souka
Director-General for Human Resources and Security
Adaptation des rémunérations : déclarations du CCP
Adaptation salariale des AST/SC : un petit pas en avant
pour résoudre une situation discriminatoire
Le Comité du Statut, organe mixte et paritaire qui regroupe des membres
désignés par les administrations et les comités du personnel de toutes les
institutions, a adopté lundi 17 novembre une recommandation dans laquelle il
demande à la Commission de proposer au Conseil une adaptation salariale de
0.8% pour les collègues AST/SC identique à celle adoptée pour l’ensemble des
autres fonctionnaires et agents.
Pour mémoire : Après le refus du Conseil d’accepter les adaptations
salariales 2011 et 2012 telles qu'elles avaient étaient calculées selon la
méthode statutaire et suite à un arrêt de la Cour défavorable pour le
personnel, la Commission a finalement proposé et le Conseil a accepté une
adaptation au rabais de 0.8% pour l'ensemble des exercices 2011 et 2012.
Jusqu’à présent la Commission n'a pas voulu demander l'adaptation pour
les AST/SC sous prétexte que cette catégorie n'existait pas en 2011-12, mais
en oubliant que l'esprit du statut établissait un parallélisme entre les
salaires des AST/SC et des AST. Il est clair que si l'adaptation 2011-12
avait été réalisée en temps utile, elle aurait été acquise au moment de la
réforme de 2014 et tout naturellement elle se serait reflétée dans la grille
de la nouvelle carrière AST/SC.
Cette situation inéquitable et injuste doit être corrigée. A cette fin,
la Commission, comme le lui demande le Comité du Statut, doit utiliser son
droit d'initiative et soumettre une proposition de règlement actualisant les
rémunérations des fonctionnaires et agents de la catégorie AST/SC de 0,8%.
Le CCP attend de la Commission qu'elle mette en œuvre dans les meilleurs
délais la recommandation du Comité du Statut. |
Salary adjustment of AST-SC: a small step forward to
solve a discriminatory situation
On Monday 17 November, the Staff Regulations Committee which is a mixed
and balanced body consisting of representatives of the administration and
staff committees of all institutions, adopted a recommendation requiring the
Commission to propose to the Council a salary adjustment of 0.8 % for
colleagues AST / SC identical to that which was adopted for all other
officials and servants.
For the record : Following the Council's refusal to accept the salary
adjustments in 2011 and 2012 as calculated using the statutory method and
further to a judgment of the Court unfavourable for the staff, the
Commission finally proposed and the Council accepted a reduced adaptation of
0.8% for 2011 and 2012.
Until recently, the Commission had not wanted to request an adaptation
for AST / SC based on the pretext that this category did not exist in
2011-12, but forgetting the spirit of the Staff Regulations which establish
a parallelism between the wages of AST / SC and AST. It is clear that if the
2011-12 adaptation had been completed on time, it would have been acquired
at the time of the reform of 2014 and naturally it would have been reflected
in the salary grid of the new AST / SC career.
This unfair and unjust situation must be corrected. To this end, the
Commission, as requested by the Staff Regulations Committee, must use its
right of initiative and submit a proposal for a regulation updating the
remuneration of officials and agents of the category AST / SC by 0.8%.
The Central Staff Committee expects the Commission to implement without
further delay the recommendation of the Staff Regulations Committee.
25/11/2014 |
Déclaration du CCP - Adaptations salariales
Le 13 décembre 2013, le CCP avait fait part au Collège de
son désaccord sur sa proposition d'adaptation salariale de 0,9% pour 2011 et
0,9% pour 2012 estimant que ces chiffres étaient totalement arbitraires,
qu'ils n'étaient fondés sur aucune statistique objective et qu'ils ne
reposaient sur aucune base technique. Cette proposition affaiblissait encore
plus la position de la Commission alors que le recours devant la Cour de
justice était basé sur la proposition d'une augmentation de 1,7% pour chaque
année concernée.
Depuis le début de l'année 2014, les discussions
informelles menées entre Institutions sous la Présidence grecque ont abouti
à une aggravation de la situation dans la mesure où le COREPER a adopté un
mandat de négociation de 0% pour l'adaptation 2011 et de 0% pour
l'adaptation 2012. Il apparaît que certains États membres pourraient
marginalement assouplir leur position en acceptant une augmentation
salariale pour 2012 qui pourrait être de l'ordre de 0,1 ou 0,2%.
Dans ce marchandage inacceptable au regard du respect,
d'une part, des principes juridiques et, d'autre part, de la dignité du
personnel qui constitue la fonction publique européenne et sans lequel les
Institutions seraient dans l'incapacité de fonctionner, le CCP réitère sa
demande à la Commission de défendre son personnel.
Le CCP rappelle que la proposition initiale de la
Commission (1,7% pour chacune des années concernées) était basée sur les
données objectives de l'Office européen de Statistiques et sur la Méthode.
Il rappelle également que le blocage des salaires a été décidé pour 2013 et
2014. De plus, un nouveau prélèvement de solidarité a été introduit au 1er
janvier 2014. Or, si la proposition du COREPER devait être adoptée
définitivement, cela signifierait pour l'ensemble du personnel un gel des
salaires pendant une période de 5 années, entraînant une forte perte de
pouvoir d'achat, injustifiable au regard de la situation économique et du
parallélisme de l'évolution moyenne du pouvoir d'achat des fonctions
publiques nationales. En outre, cette situation aggravera les difficultés de
recrutement que l'on peut déjà constater et privera à terme les Institutions
d'un personnel permanent, compétent et indépendant sur la base du plus large
équilibre géographique tel que prévu au Statut.
La Commission, en tant que gardienne des Traités et
garante de la communauté de droit, doit garantir le respect du droit, en
conformité avec le dispositif de l'arrêt de la Cour de Justice sur
l'adaptation salariale 2011 qui reconnaît que "dans cette situation
[2011] elle [la Commission] dispose, toutefois, d'une marge d'appréciation
propre quant au contenu de ces propositions, c'est-à-dire à la question de
savoir quelles mesures lui paraissant appropriées, compte tenu de la
situation économique et sociale donnée ainsi que, le cas échéant, d'autres
facteurs propres à prendre en considération, tels que ceux relevant de la
gestion des ressources humaines et en particulier des nécessités du
recrutement" (point 74).
En conséquence, le CCP demande à
la Commission de défendre le personnel des Institutions en retirant la
proposition qui fait actuellement l'objet des négociations dans le cadre de
la procédure de codécision.
4 mars 2014 |
EN version coming soon |
Déclaration du CCP - ADAPTATION SALARIALE
Le 22 novembre dernier, le Comité Central du Personnel,
siégeant en session plénière, a adopté une déclaration
transmise au personnel à la suite de l'arrêt de la Cour de Justice sur
l'adaptation salariale 2011. Le CCP demandait à la Commission de démontrer
son courage politique et de présenter au Conseil et au Parlement européen
une nouvelle proposition qui rétablisse ce qui est juste et dû, tout en
prenant en compte les aspects formels et procéduraux relevés émanant de la
décision de la Cour de Justice.
Le 10 décembre, la Commission a décidé de soumettre de
nouvelles propositions pour l'adaptation des rémunérations en 2011 et 2012
prévoyant une adaptation de 0,9% pour 2011 (date d'effet au 1er Juillet
2011) et 0,9% pour 2012 (date d'effet au 1er Juillet 2012). Ces propositions
n'ont fait l'objet d'aucune concertation préalable et, de l'aveu même du
Vice-Président Šefčovič, ces chiffres ont un fondement purement "politique".
Elles ne constituent au demeurant qu'une base initiale de négociation au
Conseil et au Parlement européen sans qu'aucune garantie n'existe sur le
résultat. La veille, le Vice-président Šefčovič avait communiqué cette
proposition aux représentants du personnel dans une réunion d'information
sans aucune possibilité de négociation. Les chiffres avaient d'ailleurs été
publiés avant la réunion.
M. Šefčovič ne peut arguer de l'urgence pour justifier que
l'institution ait fait l'impasse sur l'association de la représentation du
personnel à l'analyse des options possibles et on peut encore moins
prétendre, dans le document soumis au collège, avoir pris en compte les
opinions exprimées par les représentants du personnel.
C’est la première fois depuis plus de 40 ans que la
Commission - gardienne des Traités et garante de la communauté de droit -
propose un chiffre totalement arbitraire qui n'est fondé sur aucune
statistique objective et qui ne repose sur aucune base technique. Il s'agit
d'un choix politique qui n'était pas imposé par l'arrêt de la Cour.
En outre, le chiffre de 1,7% pour 2011 et pour 2012 en
nominal, résultant de la Méthode, contenait déjà une perte de pouvoir
d’achat de 1,8% pour 2011 et de 1,1% pour 2012, ceci était le reflet de la
réalité économique et sociale dans les huit pays membres de référence. A
cela s’ajouterait maintenant, avec la proposition de 0,9% pour chacune des
deux années, une perte de pouvoir d’achat supplémentaire de 0,8% pour chaque
année.
A cette situation s’ajoute encore le blocage des
rémunérations et pensions en 2011, 2013 et 2014. Ce n’est qu’en 2015 que la
nouvelle Méthode - qui elle sera, heureusement, complètement automatique -
entrera en application.
En conséquence, le CCP demande à la Commission de défendre
le personnel de la Fonction publique européenne et d'améliorer sa
proposition dans le cadre de la procédure de codécision et d'associer
étroitement la représentation du personnel dans ce processus en assurant un
véritable dialogue social. |
Declaration of CSC - SALARY ADJUSTMENT
On November 22, the Central Staff Committee (CSC), on the
occasion of its plenary session, adopted a statement
sent to all staff following the judgment of the Court of Justice on the
salary adjustment in 2011. The CSC requested the Commission to demonstrate
political courage and to submit to the Council and the European Parliament a
new proposal that restores what is right and just, taking into account the
formal and procedural aspects identified in the decision of the Court of
Justice.
On December 10, the Commission decided to submit new
proposals for the salary adjustments relating to 2011 and 2012 requesting an
adjustment of 0.9 % for 2011 (effective date 1 July 2011) and 0.9% for 2012
( effective date 1 July 2012 ) . These new proposals have been submitted
without any prior consultation and, by admission of the Vice- President
Šefčovič himself, these figures are based on purely "political"
considerations. They are moreover the basis for the initial negotiation at
the Council and the European Parliament without any guarantee of what the
final result will be. Only the day before, the Vice-President Šefčovič
submitted this proposal to staff representatives in a meeting without any
possibility whatsoever of negotiation. Moreover the figures were also
published before the meeting.
Vice-President Šefčovič cannot argue that given urgency,
the institution was obliged to dispense with the necessary dialogue with
staff representatives in the analysis of the various options available and
it can claimed even less so in the document submitted to the college that
the views expressed by the representatives were taken into account as this
is certainly not the case.
This is the first time in over 40 years that the
Commission - guardian of the Treaties and guarantor of the legal community -
offers a completely arbitrary figure that is not based on any objective
statistical evidence and has no technical basis. It is a political choice
that was not imposed by the judgment of the Court but by the Commission
itself.
In addition, the original proposed adjustment of 1.7% for
2011 and 2012 resulting from the method, already contained a loss of
purchasing power of 1.8% for 2011 and 1.1 % in 2012; this adequately
reflected the economic and social reality in the eight Member State
countries used as comparators. With the current proposal of 0.9 % for both
years, a further loss of purchasing power by 0.8% for each year would be
added.
The blocked remuneration and pensions in 2011, 2013 and
2014 should also be recalled not to mention the fact that the new method
which is, fortunately, completely automatic – will only come into force in
2015.
Consequently, the CSC herewith requests the Commission to
defend the staff of the European Public Service and to improve its proposal
under the co-decision procedure and to closely associate and consult staff
representation in this process through real and effective social dialogue.
17/12/2013 |
Lettre ouverte au Collège
adaptations salariales: défendez la dignité professionnelle de
l'institution, écoutez la voix du personnel avant de décider
Le Collège vient d'annoncer au personnel, sans aucune concertation préalable
avec les syndicats, sa proposition d'adaptation salariale pour 2011 / 2012. Il
est proposé de commencer la négociation avec le Conseil et le Parlement à
partir de +0,9% pour 2011 et de +0,9 en 2012, alors que la méthode donnait 1,7%
par année. Cette annonce pouvait être lue sur le site du Secrétariat général,
avant même le démarrage de la réunion entre le VP et les syndicats.
Cette proposition n'est fondée sur aucun calcul objectif: ni celui de
l'ancienne méthode, ni celui de la future qui aurait donné 1,4% en 2011 et 1,2%
en 2012. Ce fait est grave. La Commission a gagné pendant 40 ans une image de
sérieux et de professionnalisme car ses propositions avaient une base légale et
technique incontestable.
Nous réclamons que la Commission propose une adaptation salariale fondée sur
une base légale et des calculs sérieux.
Nous demandons une solution globale qui inclut aussi le dossier du trop versé
des cotisations retraite en 2011.
Nous demandons enfin à être reçus par le Collège à ce sujet conformément aux
règles de l'institution en matière de dialogue social.
Les organisations syndicales appellent le personnel à
soutenir leur démarche, en se rendant à
l'AG interinstitutionnelle
du mercredi 11 décembre 2013, 12h30, Berlaymont.
La Commission ne traite pas mieux d'autres sujets que celui des salaires.
Nous demandons donc au Collège de satisfaire les attentes du personnel en
matière de réduction de la précarité et des disparités, de la gestion des fins
de carrière, de gestion des dossiers d'insuffisance professionnelle, de moyens
pour les écoles, crèches et garderies, de respect des taux de promotion, de
gestion des carrières et des talents etc. Ces dossiers ne subissent pas en effet
des contraintes de la part des États membres et la Commission a une assez grande
marge de manœuvre qu'elle devrait utiliser.
Le Front Commun 9/12/2013
|
Salary adjustments: defend the professional standing of
the institution, listen to the staff before deciding
The College has just announced to the staff, without any prior
consultation with the trade unions, its intention to propose a salary
adjustment for 2011/2012. It is proposed to start negotiations with
the Council and Parliament from + 0,9 % in 2011 and +0,9 % in 2012, whilst
the method gave 1,7 % per year. This information was actually available on
the website of the Secretariat-General, before the beginning of a meeting on
this subject between the Vice-President and the trade unions.
This proposal is not based on any objective calculation: neither on the
old method; nor on the future method (which would have given as a result 1,4
% for 2011 and 1,2 % for 2012). This is serious. The Commission maintained
for forty years a reputation for seriousness and professionalism because its
proposals were solidly based legally and technically.
We request that Commission makes a proposal for a salary adjustment based
on a solid legal basis and sound calculations.
We request a comprehensive solution including also the matter of the
overpaid contributions for the pension scheme (for 2011).
Finally we ask for a meeting on this subject with the College in
accordance with the rules on social dialogue.
The trade unions ask the staff to support this approach,
by participating in
The inter-institutional General Assembly,
Wednesday 11 December 2013, 12.30 h, in the Berlaymont.
The Commission should also address a number of other pending issues. We
therefore request the College to meet the expectations of the Staff, by
reducing professional precariousness and disparities, appropriate management
of the end of careers, applying correct procedures for the management of
cases of professional incompetence, addressing the lack of financial
resources for the European Schools, crèches and after-school childcare,
implementing the staff regulations regarding promotion, the advancement of
careers and talents, etc. These issues are not subject to constraints from
the side of the Member States, and the Commission has a quite large margin
of manoeuvre which it should use to apply satisfactory solutions.
The Common Front 9/12/2013 |
Tract de U4U
Proposition de règlement concernant les
adaptations salariales 2011 et 2012
Lettre des OSP au Président du PE et
à la Présidence grecque concernant les adaptations salariales 2011-2012, du 25
février 2014
Restons vigilants!
L'Assemblée Générale du personnel, appelée le mercredi 11 décembre à l'initiative du Front commun de la Commission, a réuni environ 1000 collègues, malgré des délais de convocation très courts . Des représentants des autres institutions étaient également présents.
L'AG demande au Collège de:
- défendre en matière d'adaptation salariale une proposition conforme aux indications fournies par la Cour de Justice, ayant de bonnes chances d'être adoptée, mais aussi une proposition professionnelle et solidement fondée en droit, qui respecte la dignité professionnelle de notre Institution, afin de préserver également les chances d'éventuels recours ultérieurs;
- trouver une solution globale incluant aussi le dossier du trop versé des cotisations retraite en 2011;
- respecter le cadre du dialogue social, fondement de nos sociétés démocratiques: trop souvent la Commission ne le respecte pas, prend des décisions sans aucune consultation, ce qui est inadmissible;
- donner satisfaction aux demandes raisonnables du personnel concernant les dispositions générales d'exécution (DGE) du nouveau statut et la gestion du personnel. Ce refus du Collège est difficilement compréhensible car ces demandes ne subissent pas de contraintes budgétaires directes de la part des États membres et la Commission a une assez grande marge de discrétion qu'elle devrait utiliser.
Le Front Commun vous tiendra informés et prendra les initiatives nécessaires pour défendre les intérêts du personnel et ceux de notre Institution.
Le Front Commun, 12/12/2013
Communiqué de la Commission du 9 décembre 2013
Adaptation de salaire 2011 et 2012
Aujourd’hui, le vice-président Šefčovič a informé les
représentants du personnel qu’il proposerait au Collège – en accord avec le
Président – d’adopter de nouvelles propositions d’adaptation de salaire pour les
années 2011 et 2012. La proposition prévoit un adaptation de 0.9% pour 2011
(date d’effet 1 juillet 2011) et 0.9% pour 2012 (date d’effet 1 juillet 2012).
Cette proposition fait suite au récent jugement de la Cour sur l’adaptation
annuel de salaire de 2011.
Une communication détaillée suivra demain après la réunion du
Collège.
Message de l'AIACE
Cher(e)s collègues et ami(e)s,
Vous trouverez ci-joint un communiqué de la Commission au sujet de sa
proposition pour l’adaptation 2011 et 2012 de nos rémunérations et pensions
suite à l’arrêt de la Cour de justice du 19 novembre 2013.
C’est la première fois depuis plus de 40 ans que la Commission
propose, avec 0,9% à la place de 1,7% pour les deux cas, un chiffre totalement
arbitraire fondé sur aucune statistique objective. Le chiffre de 1,7% pour 2011
et pour 2012 en nominal, résultant de la Méthode, contenait déjà une perte de
pouvoir d’achat de 1,8% pour 2011 et de 1,1% pour 2012, ceci était le reflet de
la réalité économique et sociale dans les huit pays membres de référence. A cela
s’ajouterait maintenant une perte de pouvoir d’achat supplémentaire de 0,8% dans
les deux années sans justification objective.
Le Vice-président Sefcovic a communiqué cette intention aux
représentants du personnel (y compris de l’AIACE) hier matin dans une réunion
sans aucune possibilité de dialogue ou de négociation. A cette situation
s’ajoute encore le blocage des rémunérations et pensions en 2013 et 2014. Ce
n’est qu’en 2015 que la nouvelle Méthode - qui elle sera, heureusement,
complètement automatique - entrera en application.
Les représentants du personnel ont exprimé leur désaccord sur
le fond et leur désapprobation en ce qui concerne l’absence de dialogue. Dans
l’après-midi, le Front Commun syndical a sorti de son côté un communiqué que
vous trouverez également ci-joint. Une Assemblée générale du Personnel aura lieu
le mercredi, 11 décembre 2013, à 12h30 au Berlaymont, à laquelle les anciens
sont cordialement invités.
Nous reviendrons encore plus en détail sur cette nouvelle
situation.
Bien à vous
Ludwig Schubert
Vice-président de la section Belgique de l’AIACE.
La Cour de Justice déboute la Commission pour
l'adaptation des rémunérations 2011
La Cour de Justice accueille l'interprétation du Conseil selon laquelle c'est
au Conseil de constater ou non une détérioration grave et soudaine de la
situation économique et sociale afin de déclencher la clause d'exception.
L'arrêt C-63/12 fait une distinction entre les modalités d'application de la
méthode, résultant de l'application de formules de calcul et la clause
d'exception qui accorde aux deux co-législateurs une large marge d'appréciation.
Il conclut que la Commission, à l'invitation du Conseil, aurait dû soumettre des
propositions appropriées au déclenchement de la clause d'exception.
Communiqué de presse
Arrêt C-63/12
Arrêt C-66/12
Arrêt C-196/12
Communiqué de l'administration du 19/11/2013
Objet: Annual adjustment of salaries 2011: European Court of
Justice ruling
Dear Colleagues,
The European Court of Justice today rendered its judgement on the adjustment of
salaries and pensions in 2011.
The Court dismissed the Commission's action and requires a new proposal from the
Commission to Parliament and Council. The Commission takes note of the judgement
and the legal clarifications. It will study the judgement and then take the
necessary measures to implement it.
You can find the press release of the Court at the following address: http://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2013-11/cp130148en.pdf
Irene Souka - Director-General DG Human Resources and Security
Quatre ans de gel des
salaires, c’est beaucoup trop ! |
La Cour de justice a débouté la Commission concernant
l’adaptation des rémunérations pour 2011. L’adaptation 2012 aura sans doute le
même sort.
Le nouveau statut et la nouvelle méthode gèlent les
salaires en 2013 et 2014, tout en introduisant dés janvier 2014 un prélèvement
de 6% (7% pour les plus hauts salaires), ce qui conduira à une baisse réelle
substantielle des rémunérations.
Le tout avec une augmentation de l’horaire de travail,
porté à 40h sans compensation de salaire, une augmentation additionnelle du
temps de travail sur l’année (réduction des délais de route...) et sur la vie
(augmentation de l'âge de la retraite).
Et cela sans parler des mesures vexatoires concernant le
flexitime, la réduction de 40% des droits à congé du personnel en délégations et
le refus par le VP d’utiliser pleinement dans le futur les taux de promotion de
l’annexe 1B du statut.
Nous demandons à la Commission :
|
D’introduire immédiatement une
proposition d’adaptation pour 2011 et 2012 en ligne avec les attendus de la
Cour, éventuellement en utilisant les principes de la nouvelle méthode ;
|
|
D’introduire immédiatement le
recours pour la contribution retraite gelée par le Conseil, qui aurait dû
diminuer ; |
|
De négocier avec le Conseil une
sortie de crise nous permettant de récupérer ce qui nous est dû avant la fin
de l’année (ce qu’U4U avait d’ailleurs demandé dans le cadre de la révision du
Statut et que le Collège avait imprudemment négligé de faire). |
Nous appelons à la mobilisation de tous les syndicats
et de tout le personnel. Si nous constatons l’inaction de la Commission d’ici la
fin novembre, il nous faudra envisager des actions de grande ampleur pour
manifester notre mécontentement.
Nous ne pouvons plus subir la
détérioration continuelle de nos conditions de travail ni accepter que les rares
mesures qui restent relativement en notre faveur soient vidées de leur
substance.
Trop, c’est trop !
DECLARATION OF THE CENTRAL STAFF COMMITTEE
SALARY ADJUSTMENT 2011/2012
The Central Staff Committee (CSC), during its 456th
plenary session, shares the great concern and alarm of Commission staff, and
staff of the European Institutions in general, following the decision of the
Court of Justice (C-63/12) to reject the Commission's appeal.
This decision implies de facto a freeze of salaries from
July 2010 which has led to a substantial loss in purchasing power which is
further compounded by other serious cuts and restrictions affecting the
conditions of employment and remuneration to which staff will be subject
shortly once the 2014 reform of the Staff Regulations comes into force:
increased working hours (37.5 to 40 hours week), the capping of careers with
a very serious cumulative loss of salaries over the extent of the working
life, the bargain hiring of the « secretaries », application of 6 %
solidarity levy in 2014 in the absence of the new method, drastic reduction
in travel expenses and complete loss for some, reduction of travel time, 40
% reduction in annual leave for staff in Delegations, salary adjustment
freeze for 2 years (2013 & 2014).
While each of the above restrictions and cuts were
presented to staff during negotiations on the new Staff Regulation as a
necessary contribution to coming out of the crisis, taken together as a
package, they represent a clear departure from the principle of parallelism
with the evolution of conditions in Member State public services. In the
past this parallelism has been a key element in safeguarding the excellence
and independence of the European Public Service. Already for some time, we
have continued to deplore the fact that certain salaries in EU institutions
are lower than the minimal wage as is the case of Luxembourg and the
difficulties experienced by EU Institutions to attract suitably qualified
professionals for the increasingly demanding roles that are expected of the
European Institutions if they are to contribute (as they should and can)
towards taking Europe out of the current crisis.
The CSC strongly believes it is time to highlight in firm
and unequivocal terms the legitimate alarm of staff and the urgent need for
corrective measures that will restore what has been acknowledged as fair and
due in substance by the Court's Advocate General, even if the case put
forward by the Commission may have been formally flawed.
We believe that this clamour, must be conveyed to the
highest political level in the Commission with a very clear message:
The Commission, as the institution that plays a major role
in guaranteeing the independence and quality of the European Public Service
must take IMMEDIATE REMEDIAL ACTION to restore the parallelism with the
evolution of conditions in Member State public services that took place in
2011 and 2012.
The CSC requests the Commission to demonstrate its
political courage in presenting to the Council and the European Parliament,
a new proposal that restores what is fair and due, while taking into account
the formal and procedural elements indicated in the Court decision.
It is one of the roles and responsibilities of the
Commission to act in order to safeguard an attractive, effective and
motivated European Public Service, such as the staff of the institutions
deserve, and more importantly to protect the future of the European Union as
required by its citizens.
In conclusion, the CSC supports all steps undertaken by
Trade Unions for appropriate action and we commit ourselves to communicating
our position to all staff representatives and staff committees in all
Institutions.
22 November 2013 |
DECLARATION DU COMITE CENTRAL DU PERSONNEL
ADAPTATION SALARIALE 2011/2012
Le Comité Central du Personnel, lors de sa 456ème réunion
plénière, partage le sentiment de révolte du personnel de la Commission et
des Institutions européennes à la suite de l'arrêt rendu par la Cour de
Justice dans l'affaire C-63/12 rejetant le recours de la Commission.
Cette décision implique de facto un gel des salaires
depuis le 1er juillet 2010 qui provoque une sérieuse perte du pouvoir
d'achat aggravée par la série de mesures restrictives affectant les
conditions d'emploi et les rémunérations que le personnel des institutions
va devoir supporter dans quelques semaines avec la mise en œuvre de la
réforme du statut au 1er janvier 2014: augmentation de la durée hebdomadaire
du temps de travail (de 37,5 à 40 H), blocage des carrières avec une perte
cumulée importante en terme de salaire se répercutant sur tout le reste de
la carrière, recrutement dans des conditions à la baisse pour la nouvelle
catégorie "secrétaires", introduction du prélèvement de solidarité de 6%
sans "nouvelle méthode" pour 2014, réductions drastiques des dépenses de
voyage et suppression complète de cette indemnité pour certaines catégories
de personnel, réduction de 40 % des congés annuels pour le personnel en
délégation, gel de l'adaptation salariale pendant deux ans sur 2013 et 2014.
Alors que chacune de ces mesures restrictives et ces
coupures budgétaires nous étaient présentées pendant la négociation de la
réforme comme notre contribution nécessaire pour la sortie de crise,
considérées dans leur globalité elles représentent une réelle divergence
avec le principe de parallélisme de l'évolution des conditions de travail
dans les fonctions publiques nationales. Ce parallélisme avait été dans le
passé un élément clé pour sauvegarder l'excellence et l'indépendance du
Service Public européen. Déjà, depuis un certain temps, nous déplorons le
fait que le traitement de certains personnels dans les institutions sont
inférieurs aux salaires minimaux nationaux dans certains lieux de travail
comme au Luxembourg et nous observons les difficultés des institutions pour
recruter des professionnels qualifiés afin de répondre au rôle toujours plus
exigeant que doivent et peuvent assumer les institutions européennes pour
permettre à l'Europe de sortir de la crise.
Le CCP considère qu'il est temps d'exprimer par un signal
clair et ferme la situation alarmiste dans laquelle se trouve le personnel
et la nécessité de prendre des mesures correctives qui puissent rétablir ce
qui a été reconnu comme étant juste et dû sur le fond par l'Avocat général
de la Cour de Justice, même si le recours de la Commission a été perdu pour
des questions de forme.
La Commission en tant qu'institution qui assume un rôle
significatif pour garantir l'indépendance et la qualité du Service Public
européen doit prendre des MESURES IMMEDIATES pour restaurer le parallélisme
avec l'évolution des conditions de travail dans les fonctions publiques
nationales pendant les années 2011 et 2012.
Le CCP demande à la Commission de démontrer son courage
politique et de présenter au Conseil et au Parlement européen une nouvelle
proposition qui rétablisse ce qui est juste et dû, tout en prenant en compte
les aspects formels et procéduraux relevés émanant de la décision de la Cour
de Justice.
Agir pour sauvegarder un Service Public européen
attractif, efficace et motivé est un des rôles qui incombe à la Commission,
ainsi que le personnel des Institutions le mérite, et à plus forte raison
encore, l'avenir de l'Union européenne et de ses citoyens.
En conclusion, le CCP soutient toutes les démarches que
les OSP engageront et prend mandat de communiquer cette position aux OSP et
aux Comités du Personnel de toutes les autres Institutions. |
RÉSOLUTION DE L'ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE INTERINSTITUTIONNELLE DU PERSONNEL
du 3 décembre 2013 au Luxembourg
APPROUVEE A L'UNANIMITE
L' Assemblée Générale dénonce de toutes
ses forces la nature "politique" de l’Arrêt de la Cour de justice de ce 19
novembre – C-63/12 – bloquant de facto les salaires des agents de l’UE
depuis le 1 juillet 2010 et ce pour 5 ans, ce qui constitue une remise en
cause injustifiée des attentes légitimes du personnel.
Comment la Cour de justice peut-elle
prétendre que la situation de crise économique vécue fin 2011 présentait
au-delà de sa gravité (pas contestée) une nature « soudaine » : alors
qu’elle avait ses origines en 2008 ….et sur base de cette fiction,
reconnaître au Conseil le droit d’apprécier cet état de choses….
N’est-ce pas la Commission qui est chargée
par les Traités d’effectuer les prévisions économiques et de dresser
périodiquement les bilans au niveau tant de la Zone Euro que des 28 États
membres ?
La Cour de justice vient de rendre un piètre
service au projet européen tel que défendu depuis plus de 50 ans par ses
fidèles serviteurs au sein de la Fonction publique européenne…(FPE)
Il ne fait aucun doute que la Commission
avait, à juste titre, rejeté l’application de la clause d’exception alors
invoquée par le Conseil, et maintenant récupérée – pour motifs « politiques
» par la Cour de justice…
Considérant que
1. la Méthode d’adaptation des salaires alors en vigueur
prenait déjà en compte les mesures d’austérité édictées dans les fonctions
publiques nationales
2. les révisions du Statut de la FPE de 2004 et celle à
venir en 2014, constituent déjà en surabondance la contribution de la FPE
aux efforts financiers entrepris dans les services publics nationaux
3. la FPE et le projet de construction européenne qu’elle
sert depuis plus d’un demi-siècle impliquent une continuité dans la
prépondérance du Droit, face aux égoïsmes nationaux
4. la situation des 11.000 agents européens au Luxembourg
(non soumis à l'index national) qui subissent en plus une disparité de
pouvoir d’achat par rapport à Bruxelles supérieure à 10 %, en 2013 – et en
nette détérioration par rapport à 2006 : alors – 5.8 %
5. les agents contractuels ressentent particulièrement
cette discrimination liée au pouvoir d'achat, les situant en dessous du
minimum social national – voire pour certains en dessous du seuil de
pauvreté, raison pour laquelle une indemnité compensatoire s'impose
d'urgence à leur égard, ainsi qu'une revalorisation de leur carrière
(Limitée à 3 grades en GFI et 4 en GF II)
Le personnel en dénonçant le caractère politique de
l’Arrêt cité de la Cour de justice, contribue à pointer la voie de
sortie….il faut que la Commission en tant que Gardienne des Traités défende
la légalité et le contenu de ses prévisions économiques, et soumettre une
nouvelle proposition d’adaptation des salaires au Conseil et au Parlement
européen qui devrait :
|
souligner la perte du pouvoir
d'achat déjà enregistrée dans la proposition faite en 2011, et les années
immédiatement antérieures de par le jeu de la méthode, |
|
être URGENTE dans sa formule et
effets : une décision du Conseil et du PE doit intervenir avant fin 2013 |
|
garantir le nominal, dans
l'attente de la régularisation des adaptations salariales de 2011 et 2012, |
|
adapter la grille des salaires
à janvier 2014 compte tenu des propositions d'adaptation soumises par la
Commission en 2011 (1.7%) et 2012 (1.7) |
|
compenser les arriérés
correspondants depuis Juillet 2011 et juillet 2012 |
|
appliquer le principe de
maintien de pouvoir d'achat dans le pays hôte et ce pour les autres lieux
d'affectation que Bruxelles |
|
instaurer un système d'avances
pour faire face aux difficultés financières que ne manqueront pas de
rencontrer les collègues aux niveaux des revenus les plus modestes.
|
L’Assemblée Générale exhorte la représentation statutaire
et syndicale du personnel toutes Institutions et lieux confondus à réagir
comme il se doit si la remise à niveau de la grille des salaires pour 2011
et 2012 présentait des risques de dilation ou étaient remises en cause par
le Conseil, et à mobiliser de façon coordonnée le personnel
L’Assemblée Générale, à l’aube des élections européennes,
lance un appel de soutien au Parlement européen pour continuer de préserver
une Fonction publique dont la construction européenne a, aujourd’hui, encore
plus besoin pour la mener à bout.
L' Assemblée Générale demande aux OSP de publier la
présente Résolution et de l'adresser, pour réaction, aux Présidents du
Parlement européen, de la Commission européenne et du Conseil européen. |
RESOLUTION OF THE INTER-INSTITUTIONAL GENERAL ASSEMBLY OF
STAFF
on 3 December 2013 in Luxembourg
APPROVED UNANIMOUSLY
The General Assembly strongly denounces the political
nature of Judgement C-63/12 of the Court of Justice of 19 November, freezing
de facto the salaries of EU staff since 1 July 2010 and for a period of 5
years, which constitutes a blatant disregard of the legitimate expectations
of staff.
How can the Court claim that the economic crisis in late
2011, apart from its severity (which is not disputed), was also "sudden" in
nature, whereas it had its origins in 2008 – and on the basis of this
fiction, grant the Council the right to judge it as such?
Is it not the Commission which is charged by the Treaties
with making economic forecasts and preparing periodic assessments at the
level both of the Euro Area and the 28 Member States?
The Court of Justice has done a serious disservice to the
European cause and to the members of European Civil Service (ECS), who have
faithfully served that cause for over 50 years.
There can be no doubt whatever that the Commission had
rightly rejected the application of the exception clause invoked by the
Council, and now taken up again by the Court of Justice for what clearly
appear to be political reasons.
Whereas:
1. the Method then in force already took into account the
austerity measures implemented in the national civil services;
2. the revisions of the Staff Regulations of the ECS in
2004 and the forthcoming revision in 2014 already constitute a more than
proportionate contribution by the ECS to the cost-cutting efforts undertaken
in national public services;
3. the European Civil Service and the European project
that it has been working on for half a century cannot continue unless we
know that the rule of law will be upheld against narrow national
self-interest;
4. the 11,000 EU officials and other staff in Luxembourg (who
do not benefit from the national index) are suffering in addition a
disparity in purchasing power relative to Brussels which is more than 10% in
2013 - a marked deterioration compared to 2006, when it was "only" 5.8 %;
5. contract staff feel this discrimination related to
purchasing power particularly acutely, as it pushes some of them below the
national minimum wage – and some even below the poverty line – the reason
why a compensatory allowance is urgent, as well as an enhancement of their
career (limited to 3 grades in FG I and 4 in FG II),
The staff of the EU Institutions, while denouncing the
overtly political nature of this judgement by the Court of Justice, at the
same time points to the way out. The Commission as guardian of the Treaties
should defend the rule of law and stand by its economic forecasts, and
should submit a new proposal to the Council and the European Parliament
which should:
|
emphasize the loss of
purchasing power already noted in the proposal made in 2011, and the years
immediately before that, as a consequence of the application of the Method, |
|
be URGENT in its wording and
effects: a decision of the Council and the EP must be taken by the end of
2013, |
|
guarantee nominal salaries,
pending the regularization of salary adjustments for 2011 and 2012, |
|
adjust the salary scales in
January 2014, taking into account the adjustment proposals submitted by
the Commission in 2011 (1.7%) and 2012 (again 1.7%), |
|
provide for compensation of the
corresponding arrears since July 2011 and July 2012, |
|
apply the principle of
maintaining purchasing power in the host country and for other places of
employment than Brussels, |
|
establish a system of advance
payments to cope with the financial difficulties that are bound to affect
colleagues on the most modest incomes. |
The General Assembly urges the staff committees and the
trade unions of all institutions and places of employment to react
appropriately if the upgrading of salary scales for 2011 and 2012 risks
being watered down, or is challenged by the Council, and to mobilize the
staff in a coordinated way
The General Assembly, on the eve of the European elections,
appeals for support from the European Parliament, in order to maintain the
kind of civil service which the European Union needs today more than ever
before.
The General Assembly calls on the trade unions to publish
this Resolution and send it, for reaction, to the Presidents of the European
Parliament, the European Commission and the European Council. |
Report of the Joint Monitoring
Committee on the 2012 Promotions exercise
Adaptation 2011 (12 sept 2013) : L'Avocat
Général
propose de faire droit au recours de la Commission et en conséquence
d'annuler le règlement du Conseil refusant d'adapter les salaires 2011
conformément à la "Méthode". La Cour rendra son arrêt dans les prochains mois.
Lettre de J-M Barroso au
Conseil, à propos de la carence du Conseil quant à l'adaptation des
rémunérations 06/02/2013
Changes in the purchasing power of national and EU civil servants 2004-2012
Changes in the purchasing power of national and EU civil servants 2004-2012 |
Year |
Purchasing power changes in the 8 Member States |
Cumulative impact in the MS |
Net changes in the purchasing power for EU staff * |
Cumulative impact in the EU Institutions* |
2004 |
-1,2 |
-1,2% |
-1,5% |
-1,5% |
2005 |
0 |
-1,2% |
-0,5% |
-2,0% |
2006 |
0,2 |
-1,0% |
0,0% |
-2,0% |
2007 |
0 |
-1,0% |
-0,2% |
-2,2% |
2008 |
-1,3 |
-2,3% |
-1,8% |
-3,9% |
2009 |
2,7 |
0,4% |
2,3% |
-1,7% |
2010 |
-2,2 |
-1,8% |
-2,5% |
-4,2% |
2011 |
-1,8 |
-3,6% |
-3,6% |
-7,6% |
2012 |
-1,1 |
-4,6% |
-2,8% |
-10,2% |
* takes into account the increase in the contributions (the
pension contribution and the special levy)
8 MS are BE, DE, ES, FR, IT, LU, NL, UK
Adaptation de la grille des salaires et de la
contribution pension, à compter du 1er juillet 2012
Adaptation des rémunérations, au 1er juillet 2012
La méthode d’adaptation des rémunérations et des pensions repose sur le
principe du parallélisme des traitements des fonctionnaires et agents de l'UE
avec l’évolution du pouvoir d'achat des fonctionnaires des États membres
(échantillon de 8 Etats membres). Le pourcentage d'adaptation annuel correspond
au produit de la valeur de l'évolution moyenne du pouvoir d'achat des fonctions
publiques nationales (appelé indicateur spécifique) et de la valeur de
l'évolution du coût de la vie à Bruxelles (indice international Bruxelles).
Sur base des chiffres mis à jour par Eurostat et présentés par les États
membres, la Commission va proposer au Conseil l'adaptation des salaires et des
rémunérations suivantes à compter du 1er juillet 2012.
+1,7%
Coût de la vie (Indice International Bruxelles): +2,8%
Evolution des salaires des fonctions publiques nationales: -1,1%
Total: (102,8 x 98,9)/100 - 100= 101,7
Attention: la nouvelle grille proposée par la Commission adapte la grille
du 1er juillet 2010, puisque le Conseil a refusé d'adopter l'augmentation à
compter du 1er juillet 2011. Cette affaire est devant la Cour de justice. Il est
bien évident que si la Commission gagne ce recours, elle devra modifier sa
proposition au titre de 2012 pour la baser sur la grille en vigueur au 1er
juillet 2011.
Reaction by
Dagmar Roth-Behrendt (S&D, DE), European Parliament rapporteur on the
revision of the EU civil servants' staff regulation, to the annual pay
adjustment 2012 published by the European Commission
Adaptation de la contribution pension
Le taux de contribution au régime de pension calculé sur base de la méthode
actuarielle de l’annexe XII du Statut, passera, avec effet rétroactif au 1er
juillet 2012 de 11,6% à 10,6% du traitement de base. Ce taux diminue donc de 1%
et son effet net sur les traitements peut être estimé à environ -0,7%. En
conséquence, le prélèvement devra diminuer.
Attention: le nouveau taux de contribution proposé par la Commission se
fonde sur celui adopté au 1er juillet 2010 puisque le Conseil a refusé
d'adopter le taux de 11%, à compter du 1er juillet 2011 et que l'affaire est
devant la Cour de justice. Il est bien évident que si la Commission gagne ce
recours, elle devra modifier sa proposition au titre de 2012 pour la baser sur
le taux en vigueur au 1er juillet 2011. En fait, le taux aurait du s'établir à
10% cette année.
Prolongation de la méthode
La Commission propose l'extension de la
méthode pour une durée de un an, afin d'éviter d'avoir à supprimer la
contribution spéciale de crise.
La réaction d'U4U : |
Dernières
nouvelles : 6 déc, 9h20 - Le Conseil vient de refuser la proposition
de la Commission. La plupart des États voulaient tuer la méthode et
institutionnaliser un prélèvement sans contrepartie, mais n'ont pu
rassembler l'unanimité (BE et LUX ont voté contre). Cette absence de
décision signifie la fin provisoire du prélèvement de crise, mais la
radicalisation du Conseil se poursuit.
Réaction initiale: La Commission vient de
proposer au Conseil de prolonger la méthode pour un an. Le but explicite de
cette proposition est d’éviter de devoir supprimer le prélèvement de crise
en janvier.
Mais la Commission se garde bien d’exiger du Conseil la
contrepartie de ce prélèvement, qui est l’application de bonne foi de la
méthode. Or le Conseil refuse maintenant systématiquement de l’appliquer. Il
attend de nouvelles décisions de la Cour de Justice, dont la jurisprudence
était pourtant claire. Il refuse également, sans même se soucier de le
justifier, d’adapter à la baisse les contributions pensions, malgré les
calculs officiels.
Dans ces conditions, le prolongement de la méthode n’a de
sens que si simultanément le Conseil décidait de l’appliquer honnêtement et
de valider sur le champ les adaptations qu’il bloque.
Sans cela, ce serait un véritable détroussage.
Nous contesterons tout prolongement de la méthode, qui n’aurait pour effet
que de prolonger le prélèvement de crise, par tous les moyens, juridiques et
sociaux.
Nous refuserons ce mépris total du personnel. |
5 dec 2012
Indices du niveau des prix
des biens et services à la consommation en 2011 (EN)
Comparaison index consommation belge
versus index salaires EC (Perte de pouvoir d'achat cumulée)
How the Commission sees its own administration :
Speech of Vice-President Šefčovič
on administrative expenditure
SURE - Committee, European Parliament 9 May 2011
A UK point of view: note from the
House of Commons on the EU Staff Salaries debate
Completing national tax return : a
judgment of the ECJ
Début de recours en carence dans l’affaire de la
non-adaptation de la contribution pension
4 Juin 2012. Nous apprenons que la Commission vient de
mettre en demeure le Conseil pour la question de la non-adaptation de la
contribution pension en 2011 (de 11,6% à 11%). Dans le cas où le Conseil ne
répondrait pas positivement à cette mise en demeure dans un délai de deux mois,
la Commission introduirait un recours en carence contre le Conseil.
Ce recours s’ajoute aux différents recours introduits dans le domaine des
rémunérations : recours en illégalité de la Commission contre la non-adaptation,
recours en carence de la Commission sur le même sujet, recours en illégalité du
Conseil, à l’initiative de la France. A noter que le Parlement européen s’est
porté partie intervenante aux deux recours de la Commission contre le Conseil et
que l’Allemagne s’est portée partie intervenante dans le recours du Conseil.
On ne peut qu’être consterné de cette situation et de la violation manifeste
des dispositions statutaires par les États membres. Une fois encore, il s’agit
d‘un échec de la négociation de la réforme 2004 qui a échangé des diminutions de
salaires et de droits du personnel contre un mécanisme d’adaptation qui se
révèle illusoire, car les États membres ne respectent pas leur part du marché.
On devrait également se poser la question de l'opportunité de la proposition
de la Commission pour une nouvelle méthode d’adaptation des salaires que les
États membres contesteront dés sa première adaptation. Alors que cette
proposition s'accompagne de nouveaux sacrifices pour le personnel, prétendument
offerts en compensation.
Il est nécessaire de changer d’approche et de paradigme, sans quoi tous les
7/8 ans, on va remettre en cause le Statut en échange d'une méthode qui ne sera
pas appliquée. Affaire à suivre.
Les États membres refusent toute adaptation
des rémunérations et pensions en 2012: la méthode est-elle morte?
En 2009, les États membres ont refusé d'appliquer l'adaptation des
rémunérations et pensions des fonctionnaires européens, en violation du statut.
La Commission a porté l'affaire devant la Cour de justice qui lui a donné
raison.
En 2010, le Conseil a adopté la proposition de diminuer les salaires.
En 2011, les États membres ont également refusé la proposition de la
Commission qui a porté l'affaire devant la Cour.
Aujourd'hui, le groupe statut du Conseil
a demandé au CoRePer d'inscrire la demande de déclenchement de la clause
d'exception en point A d'un prochain Conseil. Une nouvelle fois le Conseil se
moque du monde et de la proposition de révision du statut adoptée par la
Commission.
En effet, sur une période de 8 ans, les États membres ont demandé 3 fois
(2009, 2011, 2012) le déclenchement de la clause d'exception. En 2010, ils ont
décidé d'une adaptation négative. Dans ces conditions, à quoi sert une méthode
qui est dénoncée chaque année? U4U reviendra ultérieurement sur ce dossier.
Comment peut réagir la Commission, dans cette situation? Elle va devoir
étudier la situation économique de l'Union, sur base des 17 critère déjà
développés l'an passé par la DG HR et ECFIN. Soit elle considère que la méthode
s'applique, elle doit alors refuser l'application de la clause d'exception et
faire une proposition d'adaptation. Il est probable que cette affaire finira à
nouveau devant la Cour, pour la troisième fois. Soit elle considère qu'il faut
appliquer la clause d'exception et elle doit le proposer. Toutefois, l'adoption
de cette clause ne peut se faire qu'en codécision, avec l'accord du Parlement
européen.
Mars 2012
Les frasques du Conseil : Adaptation des
rémunérations 2011
Le Conseil foule aux pieds l’état de droit !
La décision du Conseil concernant le refus de l’adaptation des rémunérations
se révèle totalement illégale à plusieurs titres.
Sur la forme, le Conseil n’a pas le droit de prendre cette décision seul,
depuis le Traité de Lisbonne. Le Conseil s’est assis sur la procédure de
co-décision et sur les droits du Parlement européen.
Sur la forme toujours, la décision du Conseil d’attaquer la Commission a été
prise à la majorité simple et non à la majorité qualifiée.
Sur le fond, le Conseil refuse d’appliquer son propre règlement malgré la
jurisprudence de la Cour de justice.
Sur le fond toujours, le Conseil entend dicter à la Commission son attitude
quant à la clause de sauvegarde, et décide de passer outre, ce qu’il n’a pas le
droit de faire, quand la Commission refuse pour d’excellentes raisons, dont la
jurisprudence.
Ce mépris des règles viole tous les principes de l’état de droit. Il détruit
la confiance que les citoyens peuvent encore avoir en leurs dirigeants. Il
confirme une tendance inquiétante en Europe, vers l’autoritarisme et
l’arbitraire.
ADAPTATION DES RÉMUNÉRATIONS 2011: LE CHANTAGE DU
CONSEIL
Le Conseil a récemment demandé à la Commission de déclencher la clause
d'exception, comme en 2009, afin de ne pas adapter les traitements bruts des
fonctionnaires. Suite à la concertation technique qui s'est tenue le 21 novembre
2011, l'adaptation annuelle, au titre de 2011, devrait être de 1,7% et
s'appliquer de manière rétroactive, à compter du 1er juillet 2011.
Mais les États membres refusent l'adaptation des rémunérations
et l'adaptation de la contribution pension (qui devrait passer de 11,6% à 11% du
traitement de base, à compter du 1er juillet 2011).
À chaque occasion, le Conseil refuse désormais d'appliquer la Méthode, que le
personnel a pourtant payée très cher en 2004 et qu'il continue de payer avec le
prélèvement mensuel de 5,5%.
Cependant, pour l'instant, la Commission s'en tient au droit et confirme sa
proposition d'adaptation. Le Conseil, une nouvelle fois, refuse l'application
d'un texte qu'il a lui même adopté.
Document : évolution du pouvoir d'achat
du fonctionnaire européen depuis 2004
La décision du Conseil :
Décembre 2011 : Le Conseil se met hors la loi !
En refusant d'appliquer la
méthode et en projetant d'attaquer la Commission, le Conseil confirme son mépris
de sa propre loi.
Décision du Conseil
(EN)
version JO
La décision sur la proposition d'adaptation du taux de
contribution à pension (de 11,6% à 11%) sera probablement prise en janvier 2012.
La réaction de la Commission
From:
SEFCOVIC MAROS
Sent:
Wednesday, December 21, 2011 9:58 AM
Subject:
Annual Adjustment of Salaries and Pensions
Dear colleagues,
Many of you will
have followed the discussions about this year’s annual adjustment of salaries
and pensions. I now write to inform you about the current state of play on this
issue.
The
background
On 24 November,
the Commission adopted a Proposal for a Council Regulation adjusting the
remuneration and pension of EU civil servants by 1.7% for Brussels and
Luxembourg. This adjustment is calculated according to the method enshrined in
the Staff Regulations, which ensures that salaries and pensions of EU staff are
adjusted in parallel to salary adjustments in eight Member States, representing
76% of the EU GDP. Five out of eight Member States increased their salaries
(3.6% in Belgium, 2% in France, 2% in the Netherlands, 1.3% in Germany and 1.3%
in the United Kingdom) and three of them adopted small decreases. As national
officials lost purchasing power (-1.8%), exactly the same loss has to be applied
to EU officials, which due to the high inflation in Brussels (3.6%), results in
the 1.7% increase.
On the same day,
the Commission submitted a Communication to the Council on the Exception Clause.
This clause requires the Commission to submit an appropriate proposal in case of
a sudden and serious deterioration in the economic and social situation within
the Union. According to the Court of Justice, the Exception Clause can be
applied only "in an extraordinary situation" and,
secondly, it "enables account to be taken of the consequences of a deterioration
in the economic and social situation which is both serious and sudden where,
under the ‘normal method’, the remuneration of officials would not be
adjusted quickly enough".
The Commission,
after having examined the economic and social data in the 2011 Autumn Economic
Forecast, concluded that the conditions set by the legislator and interpreted by
the Court of Justice were not met, since the 1.8% loss in purchasing power of
national and EU officials appears in line with the current economic and social
situation, and this situation does not justify any measures going beyond that
loss. Therefore, the Commission was not in a position to use the exception
clause without breaching the Staff Regulations and the case-law of the European
Court of Justice.
Although the
exception clause as such could not be applied, the Commission took into account
general austerity measures introduced by the Member States. In this context it
proposed modifications of the Staff Regulations and a reduction of 5% of the
staff of the EU Institutions.
The Council
position
Despite the
above legal and political considerations, on 19 December, the Council formally
took a decision not to adopt the Commission proposal to adjust the remuneration
and pensions of EU staff. Moreover, the Council decided to bring an action
before the Court of Justice against the Commission for not applying the
Exception Clause.
The next
steps
I would like to
reassure you that the Commission will now take appropriate legal action to
defend the Staff Regulations and to protect the staff of the EU Institutions.
I will keep you
informed about further developments in the coming weeks via My Intracomm.
My best wishes
and a happy new year!
Maroš
ŠEFČOVIČ
Vice-President of the
European Commission in charge of
INTER-INSTITUTIONAL RELATIONS AND ADMINISTRATION
La Commission engage une procédure contentieuse contre le Conseil
11 Janvier 2012 : Communication du Vice président Šefčovič
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