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U4U à la rencontre des collègues
U4U organizes regularly some meetings on the workplace. Everybody is invited
to walk in and to speak freely.
These meetings are announced on our home page under the ‘Meet the staff’
heading.
The texts below are the results of these meetings. We don’t publish minutes (thus
avoiding any identification of participants) but these texts reflect the common
conclusions. They are then published and, often, are the support of further
meetings with the hierarchy, leading in most cases, in
some improvements of working conditions.
PMO
Tensions au PMO : l’arbre et la forêt
Avec la responsabilité d’un budget annuel d’environ 5 milliards
d’euros et la responsabilité d’administrer non seulement le paiement des
salaires, mais aussi, notamment, celui des frais médicaux, des pensions
et des missions, le PMO est un service indispensable pour le bon
fonctionnement des institutions et agences de l’Union européenne qui ont
recours à ses services.
Le personnel de cet office mérite donc non seulement de voir son
travail reconnu mais aussi et surtout d’être traité avec la même
attention et les mêmes droits que celui des autres services de la
Commission.
La réalité est cependant loin de correspondre à cet « idéal » ou,
devrions-nous dire, à cette exigence minimale de justice
organisationnelle et sociale.
Pour répondre à cette situation, l’administration a décidé de mettre
en place des « chambres d’écoute » pour permettre au personnel concerné
de faire part de ses remarques concernant le management de l’office.
Si nous saluons évidemment cette démarche, nous ne pouvons évidemment
qu’attirer l’attention de toutes les personnes concernées sur le fait
qu’aussi nécessaire qu’elle soit, elle sera malheureusement
insuffisante.
Au-delà des diverses plaintes reçues concernant le management de
l’office, voire le « style » de management de son directeur, nous devons
en effet garder en tête que la source du problème est plus profonde.
L’austérité et les réductions budgétaires ont en effet poussé, de
manière continue et de plus en plus perturbante pour l’organisation du
service, à des réorganisations qui ont dégradé encore davantage la
situation déjà difficile de collègues engagés sous des statuts très
défavorables alors mêmes qu’ils assument des responsabilités d’une
importance primordiale pour l’ensemble de l’organisation.
Plus que jamais, ces collègues sont confrontés à l’absence de
perspectives réelles de carrières et de développement professionnel. Les
mesures qui permettraient leur avancement ou leur promotion (concours
internes, changements de catégories, etc.) ne sont proposées qu’au
compte-goutte et, en conséquence, le sentiment de ne pas voir son
travail reconnu et valorisé ne cesse d’augmenter.
Loin d’avoir été un élément de solution à ces problèmes, les
réorganisations qui ont été mises en œuvre n’ont fait qu’aggraver une
situation déjà extrêmement tendue.
Tout en soutenant pleinement le principe des enquêtes en cours sur le
management, il nous semble donc important d’amener à une réflexion plus
approfondies sur les moyens alloués à l’Office et sur les disparités de
statuts en son sein.
Il est temps de mettre le dossier à plat et de l’examiner de manière
systématique et approfondie pour que l’arbre des méthodes de management
ne cache pas la forêt des moyens insuffisants et des statuts extrêmement
défavorables de nos collègues au PMO.
Avril 2023 |
PMO tensions: missing the forest for the trees
Responsible for an annual budget of around €5 billion and managing
not only salaries but also medical expenses, pensions and missions, the
PMO is an essential service for the smooth running of the EU
institutions and agencies that use its services.
The staff of this Office therefore deserve not only to have their
work recognised, but above all to be treated with the same attention and
the same rights as other Commission departments.
However, the reality is far from this "ideal", or should we say this
minimum requirement of organisational and social justice.
In response to this situation, the administration has decided to set
up "listening chambers" to enable the staff concerned to express their
views on the management of the Office.
While we naturally welcome this step, we can only draw the attention
of all concerned to the fact that, however necessary it may be, it will
unfortunately not be sufficient.
Beyond the various complaints received about the management of the
Office, or even the management "style" of its Director, we must indeed
bear in mind that the source of the problem lies deeper.
Austerity and budget cuts have led to continuous and increasingly
disruptive reorganisation, which has aggravated the already difficult
situation of colleagues employed under very unfavourable statutes,
despite the fact that they have responsibilities of paramount importance
for the whole organisation.
More than ever, these colleagues face a lack of real career prospects
and professional development. Measures that would allow them to progress
or be promoted (internal competitions, changes of category, etc.) are
few and far between, leading to a growing feeling that their work is not
recognised and valued.
Far from being a solution to these problems, the reorganisation that
has taken place has only exacerbated an already extremely tense
situation.
While we fully support the principle of the ongoing management
investigations, we believe it is important to reflect more deeply on the
resources allocated to the Office and the disparities in status within
it.
It is time to put the matter on the table and examine it
systematically and thoroughly, so that the tree of management methods
does not hide the forest of inadequate resources and the extremely
unfavourable status of our colleagues in the PMO. |
Demande du front
commun d'une concertation au sujet du PMO (dec 2022)
SCIC
Assemblée Générale du SCIC du 7 janvier 2022: résolution
et annexe
Voir la page
"Interprètes"
DG BUDG
E-mail du 8 mai 2019, à propos des projets de modification de
l'environnement de travail :
Monsieur le Directeur Général,
Je vous remercie de votre proposition d’entamer un dialogue social relatif à la
transformation de l’environnement de travail des services de votre Direction
générale, à laquelle je vous garantis la participation
active de notre organisation.
Comme toute transformation de l’environnement de travail, cela nécessite un
dialogue intense tant avec le personnel concerné qu’avec les corps
intermédiaires que sont les organisations syndicales et le comité du personnel.
Aucune évolution de l’environnement de travail ne saurait être bénéfique aux
services si elle s’opérait contre l’avis du personnel, voire si
elle ne requérait pas son implication, et si elle ne constituait pas de
manière évidente une amélioration des conditions de
travail.
Notre personnel a eu souvent à pâtir d’évolutions qui lui étaient contraires,
souvent imposées. La dernière enquête de satisfaction du personnel de la
Commission a démontré que celui-ci se considérait, assez souvent, comme pas
assez reconnu, son avis n’étant de surcroît pas, selon les analyses des
résultats, suffisamment pris en considération. Cela fournit aujourd’hui une
occasion d’inverser cette tendance en démontrant dans la pratique,
ensemble, qu’il n’en est rien, en
faisant en sorte que les évolutions de l’environnement de travail soient bâties
avec le personnel, dans un cadre physique conçu d’emblée à cet effet, à partir
de la réalité du travail de chacun et non pas conçues a priori de « l’extérieur
».
Le personnel constitue l’atout principal de l’institution et de ses directions
générales. Son apport doit être valorisé et ses conditions de travail
préservées, voire améliorées.
En ces temps incertains où la construction européenne marque le pas, voire
chancelle, notre priorité est de souder notre corps social pour mieux mettre en
œuvre les politiques de l’Union.
Je suis persuadé que tel est également votre opinion. C’est pourquoi notre
organisation fonde l’espoir que le dialogue à venir fournira les solutions
pertinentes. A chaque étape de ce dialogue, U4U agira en consultant le personnel
concerné, gage de son utilité.
Dans l’attente de notre prochaine rencontre, et en renouvelant nos remerciements
pour votre offre de dialogue, je vous prie de recevoir l’expression de notre
considération.
Georges Vlandas
Président
Voir notre
dossier sur les open spaces...
DG CONNECT
Beaulieu - Rotation du personnel
CIANO du BU29 25/05/2016
DG DEVCO
DEVCO :
comment faire mieux avec moins? 31/05/2016
DEVCO is one of the biggest DGs of the Commission: 3325
Officials, CA & LA with 30% in Headquarters & 70% in Delegations (40% of EU
staff in Delegation are DEVCO) - Mai 2016
DG ECHO
Echos assourdissants de la DG ECHO : absence de dialogue et mauvaises
conditions de travail.
Les collègues de la DG ECHO subissent leur deuxième réorganisation en
trois ans. Même si son bien-fondé n’est pas remis en
cause, ils se plaignent lors d'une réunion tenue dans cette DG, de n’avoir
pas été consultés en amont sur leur affectation, de n’avoir eu aucun choix
et que la charge de travail pour chacun a été mal calculée. Une chambre
d’écoute a bien été mise en place, mais dans la plupart des cas, l’objectif
semble avoir été de faire accepter les décisions déjà prises.
De plus, les travaux dans le bâtiment L-86 sont gérés par l’OIB de
manière problématique. Ces travaux ont débuté en septembre 2018 et devraient
se terminer mi-avril 2019, en retard sur la date prévue (fin décembre 2018).
Ces travaux sont particulièrement bruyants toute la journée, et non pas à
partir de 16h et le week-end, comme prévu initialement.
Par ailleurs, le personnel a pris connaissance des résultats de l’enquête
de satisfaction pour la DG ECHO. La présentation que la DG ECHO en a faite
ne permet guère de comparer ses résultats avec ceux de l'ensemble des autres
DG. A l'initiative du Management une nouvelle boîte fonctionnelle
ECHO-HR-BC-STAFF-SURVEY a été ouverte. Il sera
intéressant de voir comment le management prendra en considération ces
résultats, sachant que ceux de l’enquête précédente ne semblent guère avoir
été pris en compte.
Par ailleurs, à une exception près, tous les bureaux de la hiérarchie se
situent côté jardin et non pas du côté rue de la Loi, particulièrement
bruyante, les inconvénients ne semblent pas également repartis.
Un dernier point de préoccupation pour les collègues concerne les
déménagements internes suite à la réorganisation : le bâtiment actuellement
occupé par la DG ECHO ne permet en effet pas d’accueillir les renforcements
de personnel suite à la mise en place du projet RESCEU. Dans ce contexte,
une direction se trouve dans l’obligation de déménager et s’est vue proposer
un choix qui n'en était pas vraiment un: soit accepter d’aller en ‘open
space’ au LOI 15, ce qui semble avoir été refusé par une autre DG, soit
occuper les 3e et 4e étages du Loi 130 que la DG AGRI ne souhaite pas
utiliser à cause, semble-t-il,
des odeurs incommodantes de cuisine et de gaz d’échappement (garage) et des
nombreux passages. |
Deafening echoes from DG ECHO: lack of dialogue and poor working
conditions.
DG ECHO's colleagues undergo their second reorganization in three years.
Even if its validity is not questioned, they complained,
at a meeting held in this DG, not to have not been
consulted upstream on their assignment, to have had no choice and that the
individual workload was miscalculated. A
chambre d'écoute has been put in place, but in
most cases the goal seems to have been to get acceptance
on the decisions already made.
In addition, work in Building L-86 is handled by OIB in a problematic
manner. This work began in September 2018 and should be completed by
mid-April 2019, behind schedule (end of December 2018). These works are
particularly noisy all day, not from 16hrs and on
weekends, as originally planned.
In addition, the staff took note of the results of the satisfaction
survey for DG ECHO. The presentation that DG ECHO made of it does not make
it possible to compare its results with those of all the other DGs. At
Management's initiative a new ECHO-HR-BC-STAFF-SURVEY
functional box has been opened. It will be interesting to see how the
management will take these results into consideration, knowing that those of
the previous survey hardly seem to have been taken into account.
Moreover, with one exception, all offices of the hierarchy are located on
the garden side and not on the street side of the rue de la
Loi, particularly noisy, the disadvantages do not seem equally
distributed.
A final point of concern for the colleagues is the
internal relocations following the reorganization: the building currently
occupied by DG ECHO does not allow to accommodate the
additional staff for the RESCEU project. In
this context, a directorate is forced to move and was
offered a choice that was not really one: either
agree to go to 'open space' to LOI 15, which seems to
have been refused by another DG, or to occupy the 3rd
and 4th floors of LOI 130 that DG AGRI does not wish
to use because, it seems, odors of kitchen and exhaust fumes (garage) and
many passages.
10/04/2019 |
DG GROW
Redéploiement des AST secrétaires à la DG GROW
DG Human Resources
Recentralisation des
fonctions logistiques : lettre à la DG HR Juin 2016
Dialogue
social « moderniser la fonction HR » Mai 2016
DG NEAR
DG NEAR: une grande
visibilité politique mais de réelles difficultés administratives face aux
changements Mai 2016
« Open space » à NEAR: s'agit-il de consulter le personnel ou de réaliser
une opération marketing?
24/10/2016 - Le directeur général de NEAR vient
d’annoncer au personnel qu’il serait regroupé sur un site unique, le Loi 15,
et qu'il serait hébergé en « open space », sans plus d'informations.
Actuellement, la DG NEAR est dispersée sur trois sites. S’il nous paraît bon
de vouloir regrouper le personnel sur un même site, en revanche, cela ne doit
pas se faire au rabais, donc au détriment du personnel. Même si la DG RTD quitte
le LOI 15, ce bâtiment n'est pas suffisamment grand pour abriter tout le
personnel NEAR. Autrement dit, le but recherché est bien la seule économie
d’espace et non pas une nouvelle façon d’organiser le travail. Cela est
dommage, surtout compte tenu de la situation difficile dans laquelle se trouvent
déjà nos collègues, tel qu’illustrée dans
l’analyse faite par notre organisation
à la suite de visites sur place.
U4U n’est pas a priori contre les open space.
La présentation des « open space » et le projet de déménagement doivent être
précédés par une consultation du personnel auquel doit être offerte la faculté
de discuter, de modifier ou de refuser les projets proposés. L' organisation de
l’espace doit tout d’abord se faire avec l’accord des collègues, comme à la
TAXUD, où le personnel n’a finalement pas été déménagé de son site puisqu'il
était en désaccord.
Une telle mutation vers l'open space doit obéir à une logique de métier.
Cela n'est pas le cas en l'occurrence. Cette logique peut, par exemple, s'avérer
utile pour des équipes travaillant au sein d'une "task force", ou au sein des
services d’interprétation ou de traduction, ou pour des équipes travaillant sur
plusieurs sites, etc. Autrement dit, l'open space n'est pas une solution à
mettre en œuvre pour tout le monde, dans tous les cas de figure, y compris à
NEAR.
Cette mutation doit se traduire par une amélioration de l’espace de
travail, du moins par le maintien de l'espace existant, mieux aménagé, ce
qui n’est pas le cas ici. Dans le cas de NEAR, seule apparaît une logique
d'économie d'espace, sous couvert d'une nécessité de regroupement des services.
Rien de tel n’existe apparemment dans le cas du projet de la direction de
NEAR. L'opération s'apparente ici à une démarche marketing se fixant pour
objectif de convaincre coûte que coûte le personnel.
U4U demande l’ouverture rapide d’une réunion de dialogue avec le DG de NEAR
en présence de tous les organisations syndicales présentes sur le site.
Voir aussi notre
dossier 'open
space'
DGT
Letter of
Commissionner Hahn 30/04/2020 : Answer to DPT petition
(DGT translators)
Pétition "Stop aux réductions d'effectifs
immédiatement"
Les traducteurs de la Commission lancent une
pétition "Stop aux réductions
d'effectifs immédiatement" adressée au Commissaire Hahn. La délégation
permanente des traducteurs proteste ainsi contre la réduction continue des
effectifs depuis 2012, bien au delà des 5% annoncée pour l'ensemble de la
Commission sur 2013-2017.Elle souligne que l'accumulation des heures
supplémentaires soir et weekend, la multiplication des contrats précaires et la
charge de travail mettent en péril la continuité du service, la qualité et la
santé du personnel. Les avancées technologiques ont déjà produit leurs effets et
il n'est plus possible qu'elles compensent d'autres réductions.
Rappelant que la DGT assure la traduction du site Europa pour l'heure
largement monolingue, la DPT estime que tout nouveau gain d'efficacité devrait
dès lors être mis au service des citoyens. Avec la qualité des textes produits
dans toutes les langues officielles, ce qui se joue c'est la validité juridique
de la législation, la réputation de la Commission et la légitimité démocratique
de l'Union européenne.
U4U ne peut que soutenir cet appel à la raison. La Commission doit résister
aux sirènes d'une branche au moins de l'Autorité budgétaire et défendre son
capital humain et sa capacité de fonctionnement. Quinze ans de réductions et de
précarisation du personnel ont mis à mal l'institution qui a par ailleurs
accepté de nouvelles tâches comme la défense, le rehaussement des fonds pour
l'environnement, la recherche et la jeunesse. Les défis majeurs pour notre
économie, pour la cohésion sociale, pour la stabilité à nos frontières jettent
une lumière d'indignité sur les demandes d'économies de bouts de chandelle. La
Cour des comptes a tiré la sonnette d'alarme: beaucoup d'économies ont été
réalisées depuis 2004 sur le compte de l'administration des institutions (qui ne
pèse que 6% du budget européen!!) mais le coût humain est là et dans de nombreux
domaines, la fonction publique européenne a cessé d'attirer (elle n'est plus
"compétitive").
Les économies budgétaires ne sont pas l'ambition de l'Europe et ne répondent
pas aux attentes des citoyens. Soutenons nos collègues traducteurs dans leur
lutte.
Dec 2019
Rapport général d’activité du Service de Médiation 2016
Note of the Permanent Delegation of
Translators to Mr MARTIKONIS, DG of DGT : Ensuring
proper working conditions for translators from the ergonomic point of view.
Lire le rapport complet...
OLAF
Réorganisation de l'OLAF : aide de U4U au personnel (Sept 2020)
Letter to Mr Ville Itala,
DG OLAF, re contract prolongation for Specialised Temporary Agents (April
2020)
Lettre au DG OLAF : Réorganisation de
l'OLAF - suivi. Préoccupations et perspectives d'action (April
2020)
Analyse de jurisprudence : impartialité,
droits d'accès aux données personnelles, bonne administration
Temporary Agents in OLAF
U4U formally invited the Director-General of OLAF, who
enjoy AIPN powers independently from the DG HR, to support the actions of his
temporary staff looking for a redress of unfair past situations.
This formal request follows a bilateral meeting held three
years ago in which the OLAF Director-General underlined his flexibility and
willingness to find an acceptable solution for this group of staff in OLAF. U4U,
always involved in the protection of Temporary Agents' rights and working
conditions in all Commission departments and Services as well as in other EU
Institutions, asked the OLAF Director-General to show concretely his support to
the staff.
Despite the fact that we have received no feedback from
the OLAF Director-General yet, we are confident he will honour his previous
commitments and support his staff with openness and fairness. What is at stake
is the trust that OLAF Temporary Agents have in their manager.
U4U will ensure a follow up and will inform the staff in
due time. (June 2017)
OLAF: Night working hours
During a bilateral meeting held three years ago, U4U
underlined the lack of procedures to recuperate the hours worked out of normal
office hours. This was notably the case of night hours of investigators,
forensic staff and other OLAF Staff with atypical working hours.
The OLAF Director-General took note of the issue and, two
years later, has settled a procedure enabling the staff to recuperate what they
over delivered. The procedure may be fine-tuned but it fills a lacuna legis
which placed staff and management in a weird position.
The praxis of "informal" recuperation may thus be
discontinued and the staff has a clear entitlement to recuperate the hours
worked out of typical office hours.
U4U would follow up on the fine tuning of the procedure
and will continue to back-up any staff from whom supplementary efforts are
requested to ensure that a fair compensation is made available as an entitlement.
Recuperation of these hours, notably night hours, should by no means be
submitted to the free appreciation of the manager.
(June 2017)
EPPO and OLAF
The number of posts to be transferred to the future
European Public Prosecutor Office has been disclosed by the European Commission,
shared by the Commission with the Council and sent to the European Parliament.
Despite the document having been prepared in cooperation
with OLAF, the staff has not been (again) properly informed of the consequences
for them. Almost 50 Full Time Equivalents are to be transferred from the
establishment plan of OLAF to the EPPO. That's what the official document seems
to have established.
There has been no communication to the OLAF staff on their
future work or work location. While Mrs Georgieva, former member of the
Commission responsible, stated that an agreement was signed by the Commission
and the Minister of foreign affairs of Luxembourg concerning the presence of
Commission staff and seats in Luxembourg, no member of the staff has been
delivered a copy of it.
U4U will continue to provide access to this information
for all the staff of OLAF. (June 2017)
The European Court of Auditors will have an impact
(positive) on OLAF
According to the OLAF press revue of 14 June 2017, the
European Court of Auditors will focus on anti-fraud policies and measures as
well as on investigations. OLAF will be visited again.
The European Court of Auditors (ECA) wants to
launch an audit of how the European Commission manages the risk of fraud in
EU spending. The audit will focus on fraud prevention and fraud response and
will include contributions from NGOs, academics and prosecutors, as well as
Europol and Eurojust.
In a 2015 Eurobarometer survey on perceptions of fraud and
corruption affecting the EU budget, 71% of respondents thought that fraud
occurred “rather frequently” and 60% felt that corruption was “significant in
the EU institutions”
U4U reminds the staff that working conditions have a
direct impact on the output delivered by the Commission departments and
services, consequently, this aspect of the fraud policies and measures, the
human factor, should also be taken into account. Members of the OLAF staff
should be given the anonymous opportunity of providing information to the
European Court of Auditors on how they face the working challenges daily.
This is particularly relevant when the Staff Survey places
OLAF, year after year, in the last positions of the Commission in terms of
satisfaction. Regrettably, the raw data of these surveys is only made available
to the HR and to the management of OLAF, thus avoiding the trade unions to
support the staff there where they needed most. (June
2017)
DG AGRI : Bientôt des potagers
dans toutes les institutions ?
Des potagers dans les bâtiments de la fonction publique
européenne? Soyons fous, rêvons !
Il y a cinq ans, à la Commission, les collègues de la DG AGRI, soutenus
par l’unité des RH, lançaient leur potager. L’initiative, dont on aurait pu
penser qu’elle ne durerait pas, poursuit son chemin. Elle mériterait d’être
évaluée de près. Et disséminée.
Associé à sa création dès le départ,
U4U a
soutenu ce potager, convaincu qu’il répondait à une série de besoins.
En matière de prévention des risques psychosociaux et de thérapies pour
combattre le stress, de nombreuses études documentent aujourd’hui les
bienfaits du jardinage ou du maraîchage pour concentrer l’esprit sur une
activité créative et porteuse de sens. Rien n’est plus gratifiant que de
voir pousser ce que l’on a semé. Cultiver fleurs, légumes ou herbes
aromatiques est un formidable outil contre la dépression, la tristesse,
l’isolement ou le surmenage. Partager les récoltes avec les collègues est
source de plaisir. Travailler dans un environnement aimable (c’est-à-dire
que l’on peut aimer) est fondamental pour chacun de nous.
Car le potager constitue aussi un moyen de créer du lien social entre
collègues d’unités différentes qui s’échangent bonnes pratiques et
expérimentations. Il offre à ceux qui y cultivent un espace de sociabilité,
surtout pour les expatriés que nous sommes. Autour du potager se décident
d’autres activités, comme la visite de fermes en bio ou en permaculture aux
alentours de Bruxelles, des déjeuners communs pour échanger semences, semis
et bonnes pratiques. Le potager s’intéresse peu au statut de chacun : tout
le monde y est le bienvenu et de fait, autour des bacs à cultiver, nous
sommes tous égaux devant les caprices du climat et les aléas de la pousse.
bac potager - garden tank
Pour ceux qui animent le potager et coordonnent ses activités, la
responsabilité assumée est porteuse de sens car utile aux collègues, et plus
largement, à l’institution, en cela qu’elle offre un outil supplémentaire de
cohésion tout en donnant de la motivation aux uns, et le sentiment
d’appartenir à une communauté aux autres. Autogéré, c’est un espace
démocratique qui démontre que laissés libres de s’organiser, les collègues
savent très bien le faire.
L’avantage de cette activité est qu’elle ne prend pas un temps
considérable : une fois en terre, la plante pousse toute seule, moyennant
quelques arrosages qui se partagent entre les présents, chacun étant
solidaire du bac de l’autre, en son absence.
Jardiner à plusieurs en plein centre-ville, c’est aussi s’inscrire dans
ce mouvement citoyen plus large qui cherche à exploiter chaque coin libre de
la ville pour y planter une graine de sociabilité et de nature, une autre
manière de vivre ensemble et de partager.
Nos collègues des ressources humaines, à quelque institution, office ou
agence qu’ils appartiennent, pourraient s’inspirer des bienfaits de cette
initiative : des potagers, là où les sites s’y prêtent, on peut en créer
partout en Europe et dans le monde, dans les institutions et dans les
agences.
Mais pour se faire, il faut créer les conditions de l’adhésion, d’abord
en offrant des espaces dans les différents bâtiments où c’est possible, et
il y en a. Ensuite en valorisant l’activité et en luttant contre les freins
de certains. Ceux qui s’adonnent à cette activité ne le font jamais au
détriment de leurs tâches et objectifs. Il ne doit pas être mal vu d’être vu
en train de potager. Et il faut convaincre ceux qui hésitent à se lancer
qu’ils n’ont rien à craindre du système : ils ne seront pas méjugés de semer
au travail. Il faut créer une culture de la confiance où toute initiative
qui tend à fonder du lien entre nous soit considérée essentielle et non
anecdotique, voire suspecte.
A toutes nos institutions qui :
|
élaborent des plans d’action pour lutter contre
les risques psychosociaux, |
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développent des activités dans le cadre du
wellbeing, |
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conçoivent des kits pour favoriser l’intégration
des nouveaux arrivés, |
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réfléchissent à la manière de créer des
environnements empathiques, |
|
s’interrogent à comment combattre les aspects
négatifs de l’expatriation, |
|
s’emploient à mieux articuler toutes nos
différences en cherchant ce que nous avons de commun, |
et à toutes celles qui n’y pensent pas, U4U ne saurait trop recommander
de tenter l’expérience d’un potager dans leurs murs. Parlez-en avec votre
personnel, cherchez des volontaires, essayez.
Rendez-vous dans 5 ans pour évaluer les bienfaits ! |
Vegetable gardens in the buildings of the European civil
service? Let's go crazy and
dream !
Five years ago, at the Commission, colleagues from DG AGRI, supported by
the HR unit, launched their vegetable garden. The initiative, which one
would have thought would not last, continues on its way. It deserves to be
evaluated closely. And disseminated.
Associated with its creation from the beginning, U4U supported this
vegetable garden, convinced that it met a series of needs.
In terms of prevention of psychosocial risks and therapies to combat
stress, many studies today document the benefits of gardening or market
gardening to focus the mind on a creative and meaningful activity. Nothing
is more rewarding than seeing growing what is sown.
Cultivating flowers, vegetables or herbs is a great tool against depression,
sadness, isolation or overwork. Sharing the harvest with colleagues is a
source of pleasure. Working in a friendly environment (that is, one that you
can like) is fundamental to all of us.
Because the vegetable garden is also a way to
create social bonds between colleagues from different units who exchange
good practices and experiments. It offers those who cultivate a space of
sociability, especially for expatriates that we are. Around the vegetable
garden are decided other activities, such as visiting farms in organic or
permaculture around Brussels, common lunches to exchange seeds, sowing and
good practices. The garden is not interested in anyone's
status: everyone is welcome and in fact, around the tanks,
we are all equal before the vagaries of the climate and the hazards of the
shoot.
Tomates - Tomatoes
For those who animate the garden and coordinate its activities, the
responsibility assumed is meaningful because it is useful to colleagues, and
more broadly, to the institution, in that it offers an additional tool of
cohesion while giving motivation to some, and the
feeling of belonging to one community to others. Self-managed, it is a
democratic space that shows that left free to
organize, colleagues know very well do it.
The advantage of this activity is that it does not take a considerable
time: once in the ground, the plant grows all by itself, with a few
waterings that are shared between the presents, each being attached to the tank
of the other, in its absence.
Gardening with others in the city center is also part of this broader
citizen movement that seeks to exploit every free corner of the city to
plant a seed of sociability and nature, another way of living together and
to share.
Our HR colleagues, at whatever institution, office
or agency they belong to, could draw inspiration from the benefits of this
initiative: vegetable gardens, where the sites lend themselves to them, can
be created anywhere in Europe and in the world, in
institutions and agencies.
But to do so, you have to create the conditions for
support, first by offering spaces in the different buildings where it
is possible, and there are some. Then by promoting the activity and fighting
against the reluctance of some. Those who engage in
this activity never do it at the expense of their tasks and goals. It must
not be frowned upon to be seen in the garden. And you have to
convince those who are reluctant to get involved that they have nothing to
fear from the system: they will not be misunderstood to be sowing at work.
We must create a culture of trust where any initiative that tends to build
the link between us is considered essential and not anecdotal, even
suspicious.
To all our institutions that:
|
develop action plans to combat psychosocial risks, |
|
develop activities within the framework of the
wellbeing, |
|
design kits to promote the integration of
newcomers, |
|
think about how to create empathic environments, |
|
question how to combat the negative aspects of
expatriation, |
|
are working to better articulate all our
differences by looking for what we have in common, |
and to all those who do not think about it, U4U can not recommend too
much to try the experience of a vegetable garden in their walls. Talk to your
staff, look for volunteers, try.
See you in 5 years to evaluate the benefits!
August 2019 |
Restructurations à la DG AGRI… Un processus qui nous
concerne tous !
La DG AGRI fait partie des DGs qui paieront un bien plus lourd tribut que les
autres aux réductions de personnel. Quand vous coupez des ressources à un
organisme, plus qu'à un autre, c'est soit qu'il était surdoté par rapport à ses
besoins, soit qu'il n'est plus une priorité. C'est cette dernière hypothèse que
nous retenons: la politique agricole commune et son important budget ne sont
plus une priorité pour l'Union, et ces réductions des ressources humaines
préfigurent la place décroissante que cette politique, une des rares qui soit
commune, tiendra dans le futur parmi l'ensemble des politiques de l'Union. Il
faut le reconnaître et s'y préparer.
Ces réductions interviennent hors de l'exercice des perspectives financières,
et avant même que la Commission n'ait produit sa première évaluation sur la PAC
rénovée, due pour 2018. De ce fait, c'est le moment de s'interroger sur les
objectifs et la nature d'une politique agricole commune, sur ce que cette
politique doit éventuellement continuer à être et ce qu'elle devrait servir. De
la réponse à ces questions seulement pourra naître la réorganisation nécessaire,
pertinente et pensée pour être efficace, des ressources qu'on lui laisse. Le DG
Jerzy PLEWA et le Commissaire Phil HOGAN invitent, dans une lettre ouverte au
personnel, ce dernier à lui faire des suggestions d'ici le 12 mai
2016 pour modeler la future DG AGRI.
Sur le fond, cette consultation sur l'avenir de la DG AGRI est une bonne
chose. En pratique, sans réflexion sur ce que pourrait être un mandat politique
clair pour le futur, sans orientation, sans conduite d'un exercice de
concertation correctement animé et coordonné, la boîte à idées pourrait ne
déboucher que sur quelques solutions de rustine, le temps de passer à l'étape
réductrice prochaine. Espérons que la réunion convoquée par le Directeur général
le 24 mai prochain avec l'ensemble du personnel de la DG permettra de façonner
l'architecture d'un travail qui ne fera pas l'impasse sur une réflexion profonde
de comment doit évoluer la politique agricole commune pour répondre aux défis
multiples, fixer les priorités, identifier les activités à maintenir, améliorer
nos méthodes de travail et organiser le travail de façon plus efficace.
La vérité est que les synergies sont à trouver avec les DGs de la famille
fonds structurels, voire de la RTD et des relations extérieures, en clarifiant
les relations avec la DG ENV, et qu'il faudrait être audacieux pour remettre
l'ouvrage à plat, histoire de concevoir une autre manière d'aborder
l'agriculture. Interrogeons sa place, dans une vision plus intégrée – et
ambitieuse - des développements des territoires, son rôle fondamental
d'organisatrice des environnements, d'outil au service de la biodiversité et de
la résilience, de créatrice d’activités agricoles en phase avec les défis pour
les générations futures, notamment le changement climatique. Concevons-la
au-delà de sa fonction nourricière, tout en restant en mesure de prévenir et de
réagir aux crises de production. Rêvons d'un think tank dédié à ce remodelage.
Dans l'immédiat, la seule certitude, c'est qu'il faut libérer des postes, et
avec ces postes, réduire le nombre de personnels (c'est que les indicateurs de
performance de certains en dépendent). Ici le bât blesse parce que l'imagination
sur le "comment faire bien" fait défaut et avec elle, l'indispensable conscience
que nous traitons avec du matériau humain et qu'on ne saurait le regarder que
comme des chiffres, des coûts et des statistiques.
L'administration compte sur les départs à la retraite. Mais on sait déjà
qu'ils ne suffiront pas. Elle invitera pourtant le plus grand nombre à partir,
mais comment? Par des pressions subliminales dont nul n'ignore la violence
effective ou par des incitants décents? Pour ceux qui n'auront su/pu trouver un
poste égal, en terme d'intérêt et en fonction, elle propose des formations
expresses pour changer de métier: comme si un métier s'improvisait en quelques
jours de formation. Et comme si chacun avait la possibilité d'effectuer un
changement radical. Comme si chacun n'avait pas une trajectoire et un profil
spécifique dont il faut tenir compte. La DG HR saura-t-elle aider et appuyer ces
collègues tandis qu'elle se restructure profondément? Sont-ils prioritaires ?
L'administration invite chacun à exprimer ses préférences mais limite ou empêche
la création de postes dans plus de la moitié des DGs: dans ces conditions, où
aller? Quels moyens se donne-t-on pour faire du travail propre et soigné quand
s'actionnera l'article 7, et quelles nouvelles affectations seront imposées à
des collègues expérimentés, disposant souvent d'une expertise pointue dans leur
domaine d'activité?
Et c'est sans parler de l'impact combiné de ces réductions et de la nouvelle
politique de mobilité du middle management. En supprimant des dizaines d'unités
RH, autant de chefs d'unité arrivent sur le marché. Il sera encore plus
difficile à la DG AGRI, pour ceux qui y ont déjà deux, voire davantage de
mandatures, de faire une mobilité et donc de conserver cette fonction. Quelle
réversibilité digne pour eux est-elle envisagée? Et qui va s'occuper de leur
accompagnement si toute la famille RH est occupée à se restructurer elle-même?
Et dans cette grande valse, saura-t-on conserver l'indispensable mémoire dont
notre institution a besoin pour se souvenir d'où elle vient et savoir mieux où
aller?
Prescriptrice de directives sur le dialogue social, sur l'environnement de
travail, sur le bien-être des travailleurs, etc. notre administration, une fois
de plus, ne donne pas l'exemple de ce qu'une société empathique doit être, même
forcée par la nécessité de changer. Le changement est souvent un bien, mais tout
dépend de comment il est conduit.
La Commission a promis des économies démesurées, mais le personnel ne saurait
être sa variable d'ajustement. N'épuisons pas notre richesse en la minant.
Soignons-la, parce qu'elle est la colonne vertébrale du projet, la ressource
sans laquelle, ainsi que le rappelle à l'envi la VP K. Georgieva, rien de tout
cela ne fonctionnerait. Et gare à ceux qui pensent que ça peut fonctionner à
n'importe quelle condition: ils creusent notre tombe à tous. Mais seront-ils
encore là demain pour rendre compte de leurs actes et de leurs conséquences?
L'histoire nous a démontré que tous ceux qui se sont acharnés à nous démanteler
poursuivent de bien belles carrières dans les meilleures sphères….
28/04/2016
DG AGRI : gestion des locaux
Tenez bon, Monsieur le Directeur Général
Nous vous écrivons au nom de 250 collègues de notre Direction générale,
signataires de notre pétition "Soutenir notre DG pour négocier en force avec l'OIB",
pour vous demander de tenir bon.
Nous ne pouvons pas accepter que notre DG doive rendre l'espace que l'OIB, en
charge du calcul, de la récupération et de l'aménagement des espaces, a calculé
d'ici à fin 2015, alors que l'horizon final est fin 2023!
Nous voulons des mesures qui permettent d'alléger la pression qu'exercera
inévitablement sur chacun l'allongement du temps de travail dans des espaces
exigus. En particulier, nous:
|
Refusons que le minimum d'espace prévu par le Manuel
des Conditions d'Hébergement devienne le maximum applicable. |
|
Refusons que les déménagements prévus s'opèrent sans
tenir compte du calendrier particulier et exceptionnel de notre DG pour
l'approbation, en particulier, des nouveaux programmes de Développement rural à
laquelle pratiquement TOUTE la DG est associée. |
|
Exigeons de l'OIB qu'il s'exécute avec modération, dans
le respect des caractéristiques de chaque bâtiment et du calendrier prévu
(2023!). |
|
Acceptons que tous les collègues qui le souhaitent
obtiennent de recourir au télétravail pour autant que cela soit compatible avec
l'activité de l'unité |
|
Conformément aux acquis de la négociation sur le
flexitime, établissons des coretimes individuels pour les collègues qui en font
la demande. |
Nous savons que vous et votre équipe vous vous battez dur avec l'OIB pour
assurer des conditions d'hébergements décentes pour votre personnel. Vous savez
maintenant que vous comptez avec son soutien actif.
De son coté, U4U va s'adresser à la DG ressources Humaines et à l'OIB pour
leur communiquer le résultat de la pétition et le ferme engagement du personnel
de la DG AGRI pour défendre des conditions dignes de travail et d'hébergement.
Bien à vous,
U4U AGRI- Tomas Garcia-Azcarate et Kim Slama 23/07/2014
DG AGRI : déménagements
Déménagements à la DG AGRI : prendre en compte le personnel
Les récentes négociations autour du budget de l'UE n'ont pas seulement
conduit à diminuer les coûts de personnel de la Commission mais aussi ses
espaces. D'ici à 2023, c'est 8% du parc immobilier qui doit diminuer, soit
davantage que le nombre de postes supprimés (5%).
La DG AGRI n'est pas épargnée mais son calendrier est plus expéditif: elle
doit rendre l'espace que l'OIB, en charge du calcul, de la récupération et de
l'aménagement des espaces, a calculé d'ici à fin 2015!
Pourquoi cette précipitation? Parce qu'indépendamment de la réduction
envisagée, l'OIB n'a pas été en mesure de louer à temps les bâtiments
nécessaires pour accueillir les collègues occupant des bureaux dont les baux
s'achèvent en 2014 et qu'il faut accueillir. Cette erreur, c'est le personnel de
l'AGRI qui la paie, en partie.
Pour établir ses calculs de restitution d'espace, l'OIB a décidé de
considérer que les mètres carrés minimums établis dans le manuel des conditions
d'hébergement [MCH] seraient aussi les mètres carrés maximums auxquels chacun
aurait droit. En appliquant la même règle à tous les bâtiments de la Commission
à Bruxelles, il crée des injustices: 1m² d'un bâtiment récent, dont l'ergonomie
a été étudiée pour répondre aux besoins modernes de travail et tirer avantage de
chaque m², n'est pas égal au 1m² d'un bâtiment de plus de 30 ans à la structure
obsolète comme le nôtre. Il suffit de se promener dans les différents bâtiments
pour voir que tous ne sont pas logés à la même enseigne, même avec le même
nombre de m².
A l'heure où la dernière réforme a tout comprimé, salaires, carrières,
droits, cette urgence à nous confiner dans des espaces non seulement réduits
mais incommodes et parfois inhospitaliers, est très mal vécue par le personnel
de la DG AGRI.
U4U AGRI a décidé de lancer une pétition auprès du personnel de l'AGRI qui
sera transmise à l'OIB, à la DG HR auprès de laquelle l'OIB prend ses ordres et
au cabinet Sefkovic qui dicte les ordres à la HR.
Nous voulons des mesures qui permettent d'alléger la pression qu'exercera
inévitablement sur chacun l'allongement du temps de travail dans des espaces
exigus.
|
Refusons que le minimum d'espace prévu par le MCH
devienne le maximum applicable. |
|
Refusons que les déménagements prévus s'opèrent sans
tenir compte du calendrier particulier et exceptionnel de notre DG pour
l'approbation, en particulier, des nouveaux programmes de Développement rural
à laquelle pratiquement TOUTE la DG est associée. |
|
Exigeons de l'OIB qu'il s'exécute avec modération,
dans le respect des caractéristiques de chaque bâtiment et du calendrier prévu
(2023!). |
|
Acceptons que tous les collègues qui le souhaitent
obtiennent de recourir au télétravail pour autant que cela soit compatible
avec l'activité de l'unité |
|
Conformément aux acquis de la négociation sur le
flexitime, établissons des coretime individuels pour les collègues qui en font
la demande. |
U4U AGRI- Tomas Garcia-Azcarate et Kim Slama 20/05/2014
|
DG AGRI Move: Taking account of staff
The recent negotiations on the EU budget have led to a reduction not only
in the Commission’s staff costs but also in its office space. By 2023, the
total office space is due to be cut by 8%, i.e. more than the number of
posts cut (5%).
The DG AGRI has not been spared, but its reduction in office space will
be even more rapid. The space calculated by the OIB - tasked with
calculating and re-allocating office space – has to be freed up by the end
of 2015!
Why this haste? Because independently of the scheduled reduction, the OIB
has not been able to rent in time the buildings needed to accommodate those
colleagues who occupy office space under leases expiring in 2014 and,
accordingly, need to be accommodated. It is the AGRI staff who are paying
the price of this error, at least in part.
To calculate the office space to be freed up, the OIB has decided to
treat the minimum number of square metres specified in the Housing
Conditions Manual [HCM] as the maximum number of square metres to which
anyone is entitled. By applying the same rule to all the Commission’s
buildings in Brussels, injustices are being created: 1m² of a recent
building, which has been ergonomically designed to meet modern work needs
and optimise fully each m², is not equal to the 1m² of a building which is
more than 30 years old and has an obsolete structure, such as ours. It is
immediately apparent from a quick visit of the various buildings that not
everyone is in the same boat, even with the same number of m².
At a time when the latest reform has made cuts everywhere, including
in salaries, careers and rights, this rush to accommodate us in confined
spaces, which are not only smaller but also inconvenient and sometimes
inhospitable, has been taken badly by DG AGRI staff.
U4U AGRI has decided to launch a petition among AGRI staff. This petition
will be transmitted to the OIB, the DG HR from which the OIB takes its
orders and to the Sefkovic cabinet which in turn gives orders to HR.
We want measures that will reduce the pressure which will inevitably be
felt by everyone as a result of longer working hours in confined spaces. Our
demands are as follows:
|
the minimum space provided for in the MHC must
not become the maximum applicable; |
|
the planned moves must not be implemented without
taking account of the specific, exceptional timetable of our DG for the
approval, in particular, of the new rural development programmes in which
almost the WHOLE of the DG is involved; |
|
the OIB must implement its plan with moderation,
in accordance with the characteristics of each building, and as scheduled
(2023!). |
|
all colleagues who so wish must be able to opt
for teleworking provided that this is compatible with the unit’s activity; |
|
in accordance with the principles agreed during
the flexitime negotiations, individual “coretimes” should be established
for those colleagues who request them. |
U4U AGRI- Tomas Garcia-Azcarate and Kim Slama |
Quoi de neuf à la RTD ?
Une fois de plus, la DG RTD connaît une
nouvelle restructuration qui s’ajoutant aux autres – notamment celles qui
ont vu partir des domaines importants des activités de recherche vers
d’autres directions générales, puis dans les agences exécutives - finissent
par affaiblir durablement cette direction générale. Le point sur la
situation aujourd’hui. Une fois de plus, la DG RTD
connaît une nouvelle restructuration qui s’ajoutant aux autres – notamment
celles qui ont vu partir des domaines importants des activités de recherche
vers d’autres directions générales, puis dans les agences exécutives -
finissent par affaiblir durablement cette direction générale
Le secteur de la recherche, en général, et la DG RTD, en particulier,
sont à la veille de changements importants. Ceux-ci résultent de l’adoption
du cadre financier pluriannuel (MFF) pour la période 2021-2027 et donc du
nouveau budget relatif à Horizon Europe qui, soulignons-le, demeure en deçà
de la proposition initiale de la Commission.
D’une part, le nouveau cadre financier a pour conséquence la
restructuration, sur une base uniquement politique,
des cinq agences exécutives existantes, la disparition de l’agence exécutive
CHAFEA placé à Luxembourg, ainsi que la création d’une nouvelle Agence
Exécutive dédié principalement à la santé et à l’industrie digital (HaDEA «
Health and Digital Executive Agency »),.
D’autre part, l’adoption du nouveau cadre financier et la croissance des
budgets appelés à être gérés par des agences d’exécution, nécessite
d’importantes réorganisations des Directions générales responsables des
programmes.
Pour ce qui concerne la DG RTD, l’externalisation, se poursuit à grande
échelle, à partir de 2021. Les parties du programme Horizon 2020 encore
gérées en interne, seront mises en œuvre par les agences d’exécution ainsi
que ses successeurs dans le cadre du nouveau programme cadre Horizon Europe.
Il s’agit des programmes Health, Digital Industry, Space, NMBP,
Infrastructures de recherche et les projets d’innovation et Petits et
Moyennes Enterprise (EIC).
Le transfert de ces activités a pour conséquence une réduction des
activités de gestion de la DG RTD et, par conséquent, un changement du
périmètre la DG qui va donc subir une cure d’amaigrissement, au profit des
organes périphériques que constituent les agences exécutives.
D’après nos informations, l’effectif de la DG passera d’environ 1200 à
900 personnes, après cette réorganisation. La perte de ressources peut donc
être estimée à 25% de l’effectif ; ce qui est loin d’être négligeable.
Cette baisse de l’effectif doit être être reflétée dans la structure de
la Direction générale. La conséquence est double. Il s’agit d’une part, de
modifier l’organigramme et, d’autre part, d’adapter l’effectif de la DG RTD.
Pour ce qui est de l’organigramme, il sera probablement adopté en
parallèle au redécoupage et à la réorganisation des agences exécutives. On
peut noter que la décroissance d’activités et la diminution des effectifs
devraient logiquement conduire à une réduction des postes d’encadrement. À
ce stade, il est difficile d’estimer si cette diminution sera
proportionnelle à la diminution des ressources. Toutefois, la DG HR et le
secrétariat général veillent aux règles relatives à l’adoption des
organigrammes. On peut relever que le nouvel organigramme devait être adopté
en novembre 2020. À ce stade, rien n’a encore bougé si ce n’est pas la
nomination de deux nouveaux directeurs en décembre 2020.
Pour toutes les restructurations au sein de la DG, notre organisation a
souhaité que des comités d’accompagnement et des chambres d’écoute soient
mis en place, afin de réduire au maximum le mécontentement qui résulte
généralement de ce type d’opération. Sur ce point nous avons obtenu gain de
cause.
L’autre aspect touche à la mise en œuvre de la réduction des effectifs de
la DG RTD qui comporte de fait trois volets.
Tout d’abord, il est prévu de transférer vers les agences d’exécution, un
peu plus de 180 équivalents temps pleins (ETP), dans le contexte de la
procédure dite de « motorway ». Il s’agit de transférer en bloc les
collègues qui s’occupent de la gestion des programmes dans l’unité
correspondante à l’agence. Cette dernière n’est pas
impliquée dans le choix des personnes qui seront transférées. À ce stade, la
DG RTD a publié deux appels à candidature à l’attention de l’ensemble de son
personnel pour rejoindre les services d’une des agences de programme. En
principe, les collègues ayant accepté de partir, devaient être contactés par
les services compétents. Ils devaient être transférés au 1er janvier 2020. À
ce stade, il semble qu’aucun collègue n’ait encore été contacté pour
confirmer et que les offres de nouveaux contrats n’aient pas été faites. La
nouvelle date fixée officieusement pour le transfert est fixée à mars 2021 ;
mais notre organisation a été informée que ce processus pourrait encore être
retardé. À noter que les agents qui ont manifesté un intérêt conservent la
possibilité de formellement refuser une offre qui ne correspondrait pas à
leurs attentes. Les fonctionnaires qui n’ont pas formellement validé leur
détachement dans l’intérêt du service, peuvent également se rétracter.
Ces retards nous semblent dommageables pour les contractuels et
temporaires, dont les contrats viennent à échéance avant la date de
transfert, inconnue aujourd’hui. À ce jour, nous n’avons pas été informés
d’une quelconque solution pour préserver les droits des collègues en poste
au 31 décembre et dont le contrat échait le 31 décembre 2020, malgré les
demandes de notre organisation.
On doit également souligner que les agents temporaires relevant de
l’article 2b) ou 2d) du RAA ne peuvent être transférés dans une agence
d’exécution qui ne dispose pas de ce type d’emplois (les agences ne
disposent que de postes AT 2f) RAA). La situation des collègues agents
temporaires relevant des articles 2b) et 2d) RAA à la Commission qui
souhaiteraient être affectés dans une agence, ne semble pas non plus réglée,
à ce jour. Cette situation est difficile pour les temporaires, dont les
contrats arrivent à expiration à la Commission.
Par ailleurs, on rappellera ici que les fonctionnaires ne sont pas
obligés d’accepter le transfert vers une agence, s’ils ne le souhaitent pas
; considérant que le détachement dans l’intérêt du service vers une agence
de programme, ne peut se faire sans le consentement préalable du
fonctionnaire qui, de toute manière, peut y mettre fin après six mois.
On a également pu noter que la DG RTD a publié une vingtaine de positions
pour des fonctions de chefs d’unité adjoints ou de chefs de secteur. Il
n’est pas clair si ces chiffres s’ajoutent au 180 personnes déjà mentionnées
ou s’ils sont soustraits du total. On doit mentionner que ces postes ne
comportent pas de prime d’encadrement (art 44 du statut) et ne sont pas des
positions d’encadrement intermédiaire au sens du statut. Seul un chef
d’unité/Directeur à la Commission peut être transféré, avec sa fonction de
chef d’unité/Directeur, à l’agence exécutive.
Outre les 180 postes déjà mentionnées, il est aussi prévu de redéployer
un peu plus de 80 postes pour de la co-création (40) ou pour le renfort
d’autres Direction générales (40). Sur ce point, nous n’avons aucune
information sur ce que recouvre la notion de « postes de co-création ». En
dehors de l’appellation formelle, il n’est pas clair si ces postes seront
gérés par la DG RTD ou par d’autres DGs, considérant qu’un poste doit
formellement être attaché à un service. Pour ces postes de co-création ainsi
que pour les redéploiements, il serait de bonne pratique que les changements
soient menés sur une base volontaire et que les collègues répondent à un
appel à manifestation d’intérêt préalablement publié. Les mutations ou
réaffectations autoritaires dans l’intérêt du service sont à proscrire, dans
ce contexte.
Enfin, nous avons été informés de la suppression de l’équivalents de deux
unités financières et du redéploiement de plus de trente équivalents temps
plein vers les services légaux et financiers d’autres Directions générales.
Dans ce cas aussi, il serait de bonne pratique que ces changements soient
menés sur une base volontaire et que les collègues répondent à un appel à
manifestation d’intérêt, publié préalablement. Les mutations ou
réaffectations autoritaires dans l’intérêt du service sont également à
proscrire, dans ce contexte.
Pour terminer, notre organisation s’inquiète de la perte de substance de
la DG qui entraînera immanquablement son affaiblissement politique. En
effet, la division artificielle entre la politique et la mise en œuvre,
tournera probablement au bénéfice des agences d’exécution qui gèrent les
programmes et sont dotées de ressources en croissance. Bref, le risque est
que la périphérie ne phagocyte le centre. L’exemple de la décentralisation
de la gestion des ressources humaines vers les offices (OIL, OIB, PMO, EPSO),
a démontré la perte de contrôle des services centraux dans ce domaine et la
prise de pouvoir des organes décentralisés.
U4U demande donc à la DG RTD de :
- Garantir au 31 décembre 2020 les droits des agents contractuels et
temporaires qui ont manifesté leur souhait de rejoindre une agence
d’exécution, et plus particulièrement ceux dont les contrats terminent entre
le 1er janvier 2021 et la date de transfert (fixée provisoirement à mars
2021)
- Trouver une solution pour les collègues temporaires qui souhaitent
rejoindre une agence et pour lesquels la disponibilité des postes constitue
un obstacle ;
- S’assurer du bon déroulement de la procédure de motorway tant au
sein de la DG que dans les services de réception au sein des agences
recherche ;
- S’assurer que le pourvoi des postes de co-création et le
redéploiement des collègues vers d’autres DGs soient mis en œuvre sur un
base volontaire (y inclus pour les trente postes de financier) ;
- Respecter le souhait des collègues de refuser un transfert vers
une agence ou un autre service de la Commission ;
- Assurer la plus grande transparence et l’information tout au long
du processus.
26/01/2021 |
|
DG RTD : restructuration de grande
ampleur
Cher (e) (s) collègues U4U de la DG RTD et Agences exécutives
Nous sommes à la veille de très grands changements dans le domaine de la
recherche à la Commission. D’après nos informations, la DG RTD qui comprend
environ 1200 personnels statutaires verrait son personnel tomber à maximum 900
personnes. Ces changements sont corrélés à l’adoption du budget de la recherche
qui est en-dessous du niveau de la proposition de la Commission (MFF). Il
s’accompagne de la restructuration des six agences de mise en œuvre des
programmes de l’UE.
Cette restructuration de grande ampleur voit la fermeture de l’agence CHAFEA
et la création de l’EIC pour l’innovation. D’après nos informations, il semble
que les ressources mises à disposition ne seront pas forcément au niveau des
attentes de la Commission. Pour ce qui concerne la DG RTD, une partie du
personnel va être affecté aux agences et suivre les parties du programme Horizon
qui sont encore gérées actuellement au sein des services de la Commission :
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Health (operational and financial) |
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Digital Industrie and Space - NMBP (operational and
financial) |
|
Infrastructure (operational and financial) |
|
EIC (operational and financial) |
|
H2020 legacy |
La DG RTD a lancé un sondage adressé aux collègues qui travaillent dans les
unités gérant le programme de recherche, pour déterminer ceux qui souhaitent
aller à l’agence que ce soit des fonctionnaires, des temporaires ou des
contractuels. À ce stade, le nombre de personnes concernées n’est pas
précisément connu.
Un sondage similaire a également été envoyé aux collègues des agences
d’exécutions susceptibles d’être mutés vers d’autres agences. Il semblerait que
ces collègues seraient libres d’accepter et de refuser mais avec le risque de
perdre leur emploi en cas de refus, ce qui n’est pas acceptable.
Si vous êtes concernés, veillez à bien exprimer vos choix ; car ils seront un
des éléments pris en compte dans la suite du processus. Dans une seconde étape,
une proposition vous sera adressée. Vous avez toujours la possibilité de
formellement la refuser, si elle ne correspond pas à vos attentes. U4U sera à
vos côtés en cas de difficultés, dans le contexte de cette mutation.
Par ailleurs, cette nouvelle affectation aux agences s’accompagnera d’une
réorganisation de la DG RTD et probablement de l’adoption d’un nouvel
organigramme. Là encore, des mobilités internes seront la conséquence de ce
changement. Que vous soyez chef d’unité, fonctionnaire ou agent, U4U sera à vos
côtés au cas où vos souhaits n’auraient pas été pris en compte.
Enfin, il est probable qu’une partie du personnel de la DG RTD sera réaffecté
vers d’autres services de la Commission. Là encore, notre organisation sera
présente pour vous aider, en cas de mobilité non souhaitée.
Dans l’attente de vous lire
Georges Vlandas, Président
17/09/2020
U4U meets the staff on “Staff cuts in DG RTD : what
are the next steps?”
When the Commission adopted Horizon 2020, the new framework programme for
research and Technological Development, it also accepted to manage the 77
billions euros of this programme in a different way. The basic idea was to hive
off the management of the research budget either to executive agencies or to
various specialised bodies such as Joint Technology Initiatives or other
public-private or public-public organisations. The advantage of this radical
move would be :
1) to offer a more economical and leaner management of the
European research budgets,
2) to enable DG RTD to concentrate on its
policy-making.
Since the entry into force of H2020 on 1 January 2014, a number of important
changes have actually taken place with in particular a large decentralisation of
management towards the Executive Agencies. However, the actual scope and pace of
this change remains rather undefined.
|
On the one hand, there are constant pressures for
staff cuts which affect the stability and the continuity of the services, in
particular in their efforts to valorise what has negatively been called “FP7
legacy”. Given the huge FP7 budgets still being implemented, the issue of the
sound management of existing project portfolios remains acute in a context of
giving value for money to the European taxpayer. |
|
On the other hand, the actual definition of the
research policy for DG RTD still remains rather vague. What policy activities
will be kept in DG RTD in a year time is difficult to predict: will DG RTD
concentrate on the European research Area and innovation? Will it still do
policymaking in areas like health or transport or will these policymaking
areas been moved, too, to policy DGs such as SANCO or MOVE? |
These two evolutions will condition the future of DG RTD and will determine how
DG RTD will look like as a policy DG. What is clear is that a policy DG
organised around rather restricted policies like the European research Area and,
possibly, innovation will see its staff numbers melt radically. But how and when?
In order to clarify the debate on these questions, U4U has
invited the staff to a
general meeting on 20 November 2014.
Post meeting paper :
Quel avenir pour la DG RTD ? une analyse de U4U
DG RTD : La réduction des effectifs lors
de grandes réorganisations (juin 2017)
EN version
Restructuration de la DG RTD
Lettre d'U4U envoyée au Directeur général le 27/07/2014
Suite à notre conversation téléphonique, je te confirme qu’U4U a été alerté
depuis plusieurs semaines sur les difficultés réelles de l’externalisation et du
transfert de la gestion des programmes vers les agences de mise en œuvre.
Nous avons été informés de la tournure préoccupante de la restructuration au
sein des directions B et C de la DG RTD qui supportent une grande partie de l’offsetting
du personnel pour les années 2014, 2015 et 2016.
Les collègues de la DG RTD considèrent que cette situation est très
inquiétante pour l’ERA et pour l’avenir de programmes comme coopération
internationale, Social Sciences and Humanities (SSH), et Science with
and for Society (SwafS). En particulier, ces deux derniers programmes font
l’objet de réductions du personnel, depuis plusieurs années : ils étaient gérés
par une Direction entière jusqu’en 2010 (ex –direction L), auparavant par deux
directions. Depuis fin 2010, cette direction a été supprimée et les deux
programmes ne sont plus gérés que par deux unités. Il apparaît aujourd’hui que
ces deux unités qui ont déjà été impactées par la réorganisation de décembre
dernier, vont encore perdre une partie de leurs effectifs.
Il semble évident que cette situation ne peut qu’être perçue comme
dommageable en termes politiques pour notre institution. En effet, alors que la
Commission affiche sa volonté de travailler au service des citoyens européens et
que le programme H2020 a été largement orienté vers la résolution des défis
sociétaux, il est paradoxal de fragiliser les programmes qui ont pour objectif
de mieux lier la recherche avec les citoyens et la société, en général.
Nos collègues s'inquiètent, à l'instar de nombreux autres acteurs externes,
de la réduction du programme SSH au simple "mainstreaming" dans le
programme cadre Horizon 2020. Comme le montre le premier programme de travail,
le mainstreaming de SSH, malgré les efforts des collègues, n'est pas
satisfaisant et ne pourra répondre aux nécessités de la recherche dans des
domaines comme l'emploi, l'exclusion sociale, l'action extérieure de l'Union ou
l'éducation, entre autres, qui sont complètement absents du "maintsreaming".
La volonté clairement affichée de continuer à faire porter les efforts de
restructuration sur ces programmes font craindre une perte de mémoire et de
compétence dans le domaine, déjà amplifiée par un recours en masse au personnel
contractuel, précaire par définition.
En outre, le transfert vers l'agence REA de deux programmes essentiels pour
la gouvernance de l’Espace Européen de la Recherche (ERA) et, de façon plus
générale, de la recherche et l’innovation, nous semble contradictoire avec
l’objectif qui vise à faire de la DG RTD une Direction générale politique.
Par conséquent, après avoir organisé un échange de vues plus ample avec le
personnel de la DG, je souhaiterais te rencontrer pour faire le point sur la
situation et voir quelles seraient les solutions qui permettent de rassurer les
collègues sur la préservation de la capacité de la Commission dans le domaine
des Sciences sociales et des relations avec la société ainsi que de la
coopération internationale; mais également pour préserver le futur des
collègues, très préoccupés par leur avenir personnel mais aussi par celui de
leurs activités auxquelles ils sont profondément dédiés.
U4U regrette de voir que le personnel ne soit pas davantage impliqué dans la
conduite d’un changement qui le concerne au premier chef. Ainsi que nous l’avons
évoqué dans notre conversation téléphonique, un débat pourrait être organiser de
concert pour pallier cet état.
Enfin, je voudrais t’informer que je compte rendre compte de ma démarche
auprès des collègues membres de notre syndicat, voire de certains de nos
collègues concernés.
En te remerciant de ta disponibilité,
DG RTD : ensemble, défendons nos conditions de
travail et notre dignité professionnelle!
Article sur la gestion de la
politique de recherche (May 2014)
Le Staff dirigeant de la DG RTD annonce dans ses séminaires au « management »
qu'il a besoin du soutien de tout le personnel de la DG RTD mais en fait, il ne
cherche pas ce soutien en laissant des pratiques non-professionnelles se
développer notamment au sein de la Direction en charge des ressources.
Depuis une semaine, les "personnes de contact" de U4U à la RTD reçoivent
quotidiennement des mails de nombreux collègues des services se plaignant de la
manière dont ils se font traiter durant l’actuelle réorganisation. En résumé :
1) La réorganisation, plusieurs fois retardée de façon inexpliquée, est mise
en place dans des conditions telles que le personnel est sommé d’accepter des
mobilités sans explications;
2) L’unité R1 agit en rupture des principes de mobilité de la Commission qui
exigent l’accord du personnel concerné (fut-il agent contractuel) et du service
qui accueille ce personnel, en fonction de descriptions de poste;
3) De nombreux personnels de la DG RTD se sentent maltraités et sont mis
devant le fait accompli de décisions prises par la Directrice Maive Rute, sans
aucune concertation et sans aucune prise en compte des compétences de ce
personnel.
Cet état de fait est particulièrement regrettable dans une DG qui avait
acquis des expériences très utiles, reconnues, en matière de chambre d’écoute,
mais apparemment complètement oubliées par sa hiérarchie. Par ailleurs, si l’on
pense à "l’externalisation" , il est clair que la situation actuelle est un
précédent particulièrement inquiétant.
Un tel état de fait est inacceptable. C'est pourquoi U4U a demandé à être
reçu très rapidement par la direction de la DG RTD pour discuter de ses
intentions en matière de gestion du personnel dans cette DG.
U4U / RTD (17/12/2013)
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