Début d’année scolaire, allocation scolaire des futurs étudiants : rappel des règles
Alors que l’année scolaire commence certains d’entre nous verrons nos enfants rejoindre l’université. Bravo à eux et aux parents. Il nous semble cependant important de rappeler quelques règles qui s’appliquent à nous.
Nous bénéficions d’une allocation pour enfant à charge et d’une allocation scolaire pour les enfants fréquentant un établissement éducatif. Pour rappel toutefois, les dispositions statutaires prévoient des règles anti-cumul pour toute allocation familiale perçue par ailleurs (article 67 § 2 et article 68 alinéa 2 du statut) dont les fonctionnaires ou agents sont tenus de déclarer l’existence à l’administration, ces allocations venant en déduction de celles qui leur sont payées par l’UE.
Lorsque l’enfant atteint 18 ans, deux cas de figures se présentent :
L’enfant cesse ses études. L’allocation pour enfant à charge cesse. Dans ce cas, la couverture RCAM cesse également. Une demande de prolongation de couverture pour un maximum de 12 mois peut être introduite auprès du bureau liquidateur, pour les enfants sans emploi rémunéré ou s’ils sont soumis à une période probatoire pour obtenir le régime national de sécurité sociale.
ATTENTION comme toujours il convient de bien connaître les conditions supplémentaires :
La fréquentation des cours doit être « à temps plein ». Cette condition est considérée comme remplie d’office si l’établissement fréquenté dispense au moins seize heures de cours et/ou travaux pratiques par semaine à l’élève ou à l’étudiant concerné. Dans les cas où ce nombre d’heures n’est pas atteint, la condition est considérée comme remplie lorsque les études suivies sont des études complètes, c’est-à-dire ayant une finalité reconnue par l’État, et l’intéressé suit l’horaire normal prévu pour ce type d’études.
Les allocations cessent d’office au plus tard au 26ième anniversaire de l’enfant.
Le PMO a tendance à couper les droits au plus vite. Pourquoi ? En réalité cela part d’une bonne intention. Si les allocations ne sont plus dues, le remboursement des allocations atteint vite des montants importants qui seront d’office récupérés sur votre salaire les mois suivants (c’est la fameuse « récupération de l’indu »). Aussi préfèrent-ils couper d’office et les rétablir en cas d’appel que de vous voir dans une position délicate. Aussi, ne faut-il pas hésiter à nous contacter en cas de besoin. Cela va nous permettre de vous confirmer ou pas l’interprétation du PMO de votre cas particulier. En effet, il faut savoir parfois expliquer la situation correctement. Enfin, nous avons besoin de votre retour pour remonter des situations ahurissantes. Attention (encore) toutefois à ne pas oublier les délais d’appel qui s’appliquent en toute occasion : 3 mois après la décision faisant grief. Les appels devant être soignés, il est impératif de ne pas attendre le dernier moment pour nous contacter.
Réorganisation des Écoles européennes de Bruxelles
TEXTE de réflexion d’U4U pour le débat avec le personnel, les associations de parents, les institutions
DEBATTONS EN ENSEMBLE
Le nombre d’écoles européennes s’est fortement accru au fur et à mesure de l’accroissement des effectifs de la fonction publique et de l’augmentation des lieux d’implantation de ses services. C’est ainsi qu’en parallèle, à côté des écoles traditionnelles de type 1, situées principalement à Bruxelles, Luxembourg, sur les sites du CCR et exceptionnellement à Alicante, ont émergé également un peu partout des écoles dites de type 2 ou 3 désormais appelées « écoles agréées » qui ont en commun un cursus pédagogique similaire et surtout donnent l’accès au baccalauréat européen qui a fini par s’imposer dans tous les états membres et au-delà. Le modèle des écoles européennes devient de plus en plus attractif et pas seulement pour répondre aux besoins des personnels des institutions.
Les écoles se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins. Il devient urgent de débattre ensemble de leur avenir.
Ci-après, un texte de réflexion propre à Bruxelles qui regroupe plus de la moitié des élèves scolarisés au sein des écoles. Ce texte vise à encourager cette discussion avec les collègues, les autres forces syndicales et les parents d’élèves.
S’agissant de la question du développement de l’implantations d’écoles qui délivrent le cursus pédagogique des écoles et le baccalauréat européen, le débat est ouvert après la publication d’un rapport du Parlement européen et deux documents du Conseil supérieur (cf. annexe). Nous reviendrons sur ce sujet à la rentrée. Soulignons que notre courant syndical, issu en grande partie du monde associatif des écoles européennes, s’est prononcé depuis ses origines en faveur non seulement de l’implantation d’écoles européennes de type 1, 2 ou 3 sur tous les lieux de travail de la fonction publique européenne et des institutions européennes (comme à Francfort) mais aussi dans les grandes villes voire dans le « hors Union » comme modèle éducatif et de coopération entre les nations « unies dans leur diversité ». Plus encore, nous militons en faveur de l’implantation de sections européennes au sein des établissements éducatifs des états membres comme c’est, en partie, déjà le cas.
Le débat est ouvert. Il doit être conduit au sein des institutions mais aussi au sein des communautés intéressées par les systèmes éducatifs.
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Réorganisation des Écoles Européennes de Bruxelles
Cinq Objectifs
- Accueillir sur le court, moyen et long terme toutes les demandes de catégorie 1 (c’est-à-dire les demandes d’inscription introduite par des membres du personnel de l’Union européenne) en maximisant l’utilisation des infrastructures mises à disposition ;
- Améliorer la mise en œuvre du projet pédagogique des Écoles européennes à Bruxelles en assurant un multiculturalisme sur tous les sites et en facilitant l’accès aux différentes options.
- Insérer davantage les écoles dans leur environnement,
- Ouvrir toutes les écoles à d’autres catégories (en plus du personnel de l’UE), y compris par la multiplication non seulement des écoles de type 1 (Écoles gérées conjointement par la Commission et les gouvernements des États membres) mais aussi de type 2 (École créée par un État membre sur un site accueillant une agence où un organe de l’UE) et de type 3 (Écoles à programme européen, reconnues par les Conseil supérieur des écoles européennes).
- Faire de la diffusion à l’international du modèle des écoles européennes un vecteur de la diplomatie européenne, en sollicitant l’aide du Service européen d’action extérieure, du Parlement européen et du Conseil. Les écoles européennes illustrent bien le principe communautaire de « l’unité dans la diversité ».
Principes fondamentaux et état des lieux
- Restaurer la diversité culturelle/projet européen sur tous les sites: ceci passe par une distribution homogène des sections francophones sur tous les sites en fonction de leur capacité et du nombre d’élèves par section linguistique. En effet, à l’heure actuelle, certains sites à Bruxelles comportent entre 60%-70% d’élèves en section francophone (Evere et Berkendael) alors que d’autres n’en ont qu’entre 20%-30% (Woluwé et Ixelles). Le site de Laeken deviendrait également principalement francophone lors de l’ouverture de la 5eme école puisque les sections italiennes et néerlandophones y seraient transférées.
- Assurer une éducation inclusive : à l’heure actuelle le nombre d’élèves dit « à besoins éducationnels spécifiques » augmente sans budget supplémentaire proportionnel.
- Étendre les possibilités d’options pour les élèves en secondaire : en secondaire, les options ne peuvent être créées que si un nombre minimum d’élèves les choisit. Ceci peut actuellement limiter le choix des options pour les « petites » sections linguistiques multiples sur certains sites (par ex. italien, espagnol, etc.). Il est également à noter que si certaines de ces options se font dans la langue dominante des élèves (langue 1), un certain nombre d’options se font également dans la langue 2. Dans le cas de l’allemand en langue 2, les options doivent parfois être suivies en langue 3 puisque les élèves faisant allemand en langue 2 sont répartis sur tous les sites. À ce titre, un campus secondaire pour les 4 dernières années du secondaire (S4 à S7), regroupant ces élèves, pourraient offrir un éventail d’options plus large.
- La création de ce campus se fera progressivement de manière à ce que ne soient pas lésés les enfants du primaire que y seraient scolarisés.
- Assurer une continuité pédagogique et une logistique acceptable pour toutes les familles : que ce soit en terme de logistique quotidienne pour les familles, de continuité pédagogique ou de l’utilisation optimale de notre corps enseignant, il est important de limiter le nombre de sites sur (i) la scolarité totale de chaque élève d’une part, et sur (ii) laquelle une fratrie est répartie d’autre part.
Si les élèves de Laeken et Ixelles peuvent tous faire l’ensemble de leur scolarité sur le même site, les élèves de Uccle-Berkendael et Woluwé-Evere doivent changer de site en première année du secondaire et ce le plus souvent sans regroupement de fratrie possible. Il est donc proposé de maintenir le nombre maximum à 2 de sites par élève/famille. Un transfert d’un site à l’autre pour la garderie postscolaire devrait être également systématiquement assuré pour les familles ayant des enfants sur plusieurs sites. De plus, en cas de transferts/réallocations des sections sur les différents sites, une période transitoire doit être assurée afin de permettre aux élèves de S6 de pouvoir tous faire leur dernière année du secondaire sur le même site et ainsi ne pas affecter leurs résultats au baccalauréat. Enfin, en ce qui concerne l’attribution des places, les priorités des sites devraient être établies par les parents selon les sections, les niveaux d’études et les langues 2 disponibles sur chaque site. En effet, le seul critère géographique ne peut être considéré comme unique critère utilisé par les familles (ex. d’autres critères pris en compte : proximité transport public/pistes cyclables, grands-parents, activités parascolaires, consultations médicales, etc.). Le regroupement de fratrie devrait rester une condition de priorité si appliqué au sein de la même école. - Utiliser les ressources mises à disposition de façon optimale : d’une part, les écoles peinent parfois à trouver des enseignants, en particulier dans des langues différentes de celles du pays hôte. D’autre part, la 5eme école ne devrait être disponible qu’au mieux en 2028. Il est donc primordial d’optimiser l’utilisation des ressources actuelles (enseignants et infrastructures). Par conséquent, il est important d’éviter/de limiter la multiplication de classes peu remplies sur différents sites (par ex, pour les sections allemande, néerlandaise, italienne, anglaise, etc.) en rationalisant la distribution de ces sections sur les différents sites. De même, le choix de langue 2 (ou de la langue principale pour les élèves sans section linguistique) disponible dans chaque école pourrait être rationalisé pour optimiser l’utilisation du corps enseignant et des infrastructures existantes. Par ailleurs, il est à noter que toutes autres adaptations des infrastructures existantes découlant de cette réorganisation des écoles de Bruxelles excluraient vraisemblablement les infrastructures ayant été rénovées récemment (notamment Evere, Berkendael, Uccle (bâtiment maternelle), et dans une certaine mesure Laeken).
- Assurer une transition juste et raisonnable
Propositions
À court/moyen terme :
- Explorer pour les secondaires uniquement si une plage horaire plus grande, c’est-à-dire élargir l’emploi du temps au mercredi après-midi voire une période de plus en fin d’après-midi, pourrait résoudre les problèmes actuels d’infrastructures à partir de septembre 2024 tout en conservant une demi-journée de libre dans la semaine pour chaque élève. Les Associations de parents d’élèves (APEEEs) devraient alors prévoir d’autres départs de bus pour un retour vers la maison en fonction des nouveaux horaires et ceux-ci devraient être financés au même titre que les trajets actuels.
- Redistribuer les sections linguistiques sur les différents sites à partir de septembre 2024 selon une éventuelle décision du Conseil supérieur. Cette redistribution pourrait être progressive (nouvelles inscriptions et transferts volontaires) ou appliquée sur 2 ans sur base, par exemple, d’un critère géographique (comme cela avait été fait pour l’ouverture de Ixelles). Les élèves de 6e année du secondaire (S6) devraient en effet pouvoir finir leur cursus sur le même site.
- Demander pour Bruxelles un site temporaire pour les secondaires en attendant la mise à disposition de la nouvelle école.
- Revoir la décision prise sur la 5eme école en prenant compte des éléments énoncés ci-dessus et notamment afin d’assurer un multiculturalisme équivalent sur tous les sites (clause de révision prévue en 2025 dans la décision déjà prise).
- Octroyer un budget suffisant pour assurer une éducation inclusive dans les écoles européennes.
À long terme :
- Réorganiser les écoles européennes de Bruxelles comme suit :
- Les sites de Berkendael et Uccle d’une part et de Evere et Woluwe d’autre part resteraient des écoles avec un site -maternelle et primaire- et un site
-maternelle, primaire et secondaire-. La distribution du nombre de classes maternelle et primaire sur chaque site serait faite par les directeurs respectifs de chaque école afin d’assurer que tous les élèves puissent continuer en secondaires dans leur école respective.- Laeken et la nouvelle école (Neder-over-Heembeek) deviendraient des sites accueillants les élèves de maternelle, de primaire et des 3 premières années du secondaire.
- Ixelles deviendrait un campus pour les 4 dernières années du secondaire, étant l’école la plus centrale, la mieux desservie par les transports en commun, et étant la plus à même d’être rénovée à court ou à moyen terme. Cette transition pourrait se faire en deux temps. Dans un premier temps, les nouveaux inscrits en maternelle ou primaire pourraient être dirigés vers un site temporaire. Un transfert des élèves restants de primaire ou des 3 premières années du secondaire de Ixelles serait effectué dès que la nouvelle école sera mise à disposition. En même temps, les élèves des 4 dernières années du secondaire de Laeken seraient transférés sur 2 ans (pour éviter aux élèves de S6 de changer de site) à Ixelles. Une période de transition devra être assurée pour ne pas léser la population actuelle d’élèves en primaire.
- Les sites de Berkendael et Uccle d’une part et de Evere et Woluwe d’autre part resteraient des écoles avec un site -maternelle et primaire- et un site
Plan d’action: réflexions sur l’avenir des Ecoles européennes
Avril 2024
Déclaration de Parme: réflexion sur l’avenir du système des Ecoles européennes
Avril 2024
Lettre aux EE concernant l’impact du COVID sur la politique éducative et l’enseignement hybride (oct 2021)
Draft 2022 Étude sur les écoles européennes réalisée pour l’EP CULT – Projet 2022
Vademecum : Comment choisir votre université ?
Écoles européennes : Le Comité du personnel réitère son appel à une action urgente contre la surpopulation
(extrait du bulletin du Comité du Personnel à Bruxelles – Dec 2020)
Dans notre Newsletter de septembre, nous rappelions la situation dramatique de la surpopulation dans les quatre Ecoles européennes de Bruxelles. Pour éviter que les enfants des collègues travaillant dans les institutions européennes ne se voient refuser l’inscription, le site temporaire d’Evere doit être prêt pour le début du mois de septembre 2021, et rapidement suivi par l’installation d’une nouvelle école permanente à Bruxelles. Le Comité du personnel de la Commission à Bruxelles en a pris note et est intervenu dès la mi-juin en envoyant une lettre au Secrétaire général des Ecoles européennes, soulignant le peu de temps qu’il restait pour la livraison des installations sur le site temporaire ainsi que la nécessité de suivre l’évolution de la situation.
Le 14 octobre 2020, une lettre spéciale a été envoyée à la présidente de la Commission, Ursula Von der Leyen, dans laquelle nous avons souligné la responsabilité qui repose sur les épaules de la Commission. En tant que principal bailleur de fonds des écoles européennes, la Commission a un rôle crucial à jouer pour garantir une éducation de qualité à tous les enfants de l’ensemble de son personnel.
Alors que le temps pressait, à l’initiative du Comité du personnel de la Commission à Bruxelles, les représentants du personnel de la Commission, du Conseil, du Parlement, du SEAE, du CESE, du CDR et d’Eurocontrol, ainsi que les quatre associations de parents des écoles basées à Bruxelles et les neuf syndicats actifs dans nos institutions, ont signé une lettre commune adressée à tous les présidents des institutions européennes et au secrétaire général des écoles européennes.
Dans cette lettre, nous demandons des actions en faveur des écoles européennes et de l’éducation européenne, à savoir
- Assurer la finalisation, d’ici septembre 2021, de la construction d’installations provisoires pleinement opérationnelles pouvant accueillir en toute sécurité et de manière adéquate 1 500 élèves des niveaux maternel et primaire sur le site d’Evere (ex-Otan) ;
- Assurer l’établissement officiel de la cinquième école européenne à Bruxelles sans plus de retard et lancer la construction d’installations permanentes qui seront disponibles d’ici septembre 2026 ;
- Assurer des allocations budgétaires adéquates pour le développement et l’entretien des infrastructures pertinentes en fonction de la taille des populations étudiantes et des exigences de qualité de l’éducation.
Dès que les négociations budgétaires en cours seront terminées, nous avons l’intention de rassembler tous les signataires de cette lettre et d’organiser une représentation commune qui demandera des réunions avec les destinataires de la lettre susmentionnée.
Cette communication directe semble être de la plus haute importance à la lumière des récentes démarches du Bureau du Secrétaire Général des Ecoles Européennes (OSGES) qui cherche à retirer les représentants du Comité du personnel de la Commission de son « Comité de pilotage des Ecoles européennes de Bruxelles ». Après avoir pris connaissance de cette proposition, nous avons pu obtenir l’assurance de la DG RH qu’elle désapprouvait une telle limitation de la voix du personnel. Cependant, l’OSGES a également proposé de réduire la représentation des associations de parents au sein de ce Comité, une motion à laquelle nous nous opposons avec véhémence.
Comme l’avenir proche de la capacité des écoles européennes à accueillir et éduquer les enfants du personnel de la Commission est en jeu, nous ne ménagerons pas nos efforts pour lancer un appel à l’action et demander l’implication de notre employeur.
Bergen : menaces sur l’EE
A Bergen (NL), une école Européenne sert notamment les parents du centre de recherche du JRC.
Le Gouvernement des Pays-Bas accueille à Amsterdam l’agence EMA (European Médecine Agency) qui était à Londres. Il a offert dans le dossier de candidature une école Européenne si l’agence allait chez eux. Actuellement, pour ne pas créer une nouvelle école, il veut déplacer l’école de Bergen vers une autre localité près d’Amsterdam.
Bien sûr, cela provoque des réactions du personnel qui s’est installé à Bergen de bonne foi, qui a acheté des maisons etc. La Direction du JRC ne semble pas réagir pas et laisse le personnel de Bergen se débrouiller.
Il est peu élégant d’attirer un centre de recherche dans un pays donné et puis le maltraiter car on a trouvé un nouveau « client ». Surtout que les NL ont écarté Milan en promettant des facilités à Amsterdam. Et une fois la décision prise, l’heure est aux économies.
La vraie intention des NL serait-elle en plus de fermer cette école européenne de plein droit pour ouvrir à sa place prés d’Amsterdam une école « accréditée »?
29/11/2019
Des soucis sur la nouvelle échelle de notation aux écoles européennes
Les Présidents des 4 APEEES des 4 écoles EUR de Bruxelles ont envoyé la lettre ci-dessous concernant la nouvelle échelle de notation à nos écoles. D’autres écoles EUR d’autres sites ont envoyé des lettres fort similaires.
La DG HR , la présidence Grecque des Ecoles EUR (sortante) et la REP Espagnole, l’Office des Ecoles Eur (OSGES) et le CLP ont également reçu copie.
Chers Messieurs, Chères Mesdames,
Nous joignons une lettre des quatre APEEEs de Bruxelles communiquant les sérieuses préoccupations des parents concernant l’introduction du nouveau système de notation basé sur les compétences, en particulier : 1) l’état actuel du déploiement en S1-S5, 2) la volonté de passer à la phase suivante, et 3) la communication aux autorités nationales de l’éducation.
Bien que les parents continuent de soutenir les objectifs du nouveau système, ils sont extrêmement inquiets de l’accumulation de preuves anecdotiques suggérant que le déploiement du système ne s’est pas fait sans heurts et que les écoles européennes pourraient ne pas être prêtes à introduire le nouveau système dans le cycle du baccalauréat. Les preuves anecdotiques sont renforcées par des signes concrets tels que des syllabus manquants et des documents laissés en suspens. En outre, on ne sait toujours pas si et comment l’examen du baccalauréat lui-même devra être réajusté pour refléter la nouvelle approche de l’évaluation. Enfin, les parents estiment que les ministères de l’éducation des États membres n’ont pas reçu d’informations adéquates sur le nouveau barème de notation, l’état d’avancement du déploiement et les effets du nouveau système sur la distribution des notes par rapport au système précédent.
Pour ces raisons, les APEEE de Bruxelles demandent instamment à l’OSGES et aux directeurs d’école de fournir aux parties prenantes des preuves spécifiques que le déploiement est en bonne voie ; si cela n’est pas possible ou si les preuves suggèrent qu’il faut plus de temps, nous demandons que des mesures d’urgence soient mises en place.
Nous serions heureux d’organiser une ou plusieurs réunions pour discuter de cette question au début du mois de septembre.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées,
Kathryn Máthé, APEEE Bruxelles 1 (Uccle)
Giles Houghton-Clarke, APEEE Bruxelles 2 (Woluwé)
Anastassios Papadopoulos, APEEE Bruxelles 3 (Ixelles)
Kristin Dijkstra, APEEE Bruxelles 4 (Laeken)
17/07/2019
INTRODUCTION D’UN NOUVEAU SYSTÈME DE NOTATION (réponse du Secrétaire général adjoint à la lettre des APEEEs)
Réseau d’anciens élèves de l’EE : Alumni Europae
Nous, le conseil d’administration d’Alumni Europae, invitons tous les futurs Bacheliers des Ecoles européennes à rejoindre leur réseau, une fois qu’ils auront quitté leurs écoles respectives avec le Baccalauréat.
Alumni Europae est la structure qui accueille tous les bacheliers des EE qui souhaitent nous rejoindre. Nous tenons à être connus aussi bien dans les EE elles-mêmes et bien sûr aussi bien par les futurs alumni eux-mêmes. Nous sommes fiers de grandir constamment et de manière significative et nous sommes dévoués à établir une excellente relation avec les écoles et leurs directeurs respectifs.
Merci de distribuer ce flyer,
Avec mes salutations les plus cordiales
Reinhold Ziegler
Président Alumni Europae asbl
Ecoles européennes à Bruxelles : en crise durable
Lettre ouverte concernant la situation critique prolongée des Écoles Européennes de Bruxelles
U4U soutient la lettre ouverte aux Présidents des Institutions Européennes concernant la situation critique des Écoles Européennes de Bruxelles. Cette lettre réclame la mise à disposition d’une 5ème école. Elle a été écrite par l’ensemble des syndicats, comités du personnel et associations des parents, à l’initiative du comité du personnel de la Commission à Bruxelles.
Cette lettre insiste : nos écoles européennes à Bruxelles connaissent une crise prolongée alors que leur modèle éducatif constitue un atout, comme en témoigne l’accroissement rapide du nombre d’écoles accréditées. Ces écoles constituent également un des éléments de l’attractivité de la fonction publique européenne. Enfin, elles représentent un facteur favorisant l’intégration européennegrâce à l’éducation et au développement d’une identité européenne.
Dernières nouvelles : les autorités belges auraient promis l’attribution d’une partie du site Evere, pour une école provisoire, en préfabriqué, à partir de la rentrée septembre 2021. L’attribution définitive de ce site en vue de la construction d’une école complète reviendrait au prochain gouvernement de la Belgique, lorsqu’il sera constitué. La mobilisation continue.
- Lettre de réponse de la Première Ministre de Belgique
- Position de l’Association des Parents (AdP) sur les Ecoles Européennes à Bruxelles (Avril 2020)
- Position de l’Association des Parents Bruxelles II Woluwe sur les Ecoles Européennes à Bruxelles (Avril 2020)
- Lettre à la Présidente de la Commission concernant la 5ème école de Bruxelles (Octobre 2020) EN version
- Décisions du Conseil supérieur relatives aux conséquences de la pandémie de COVID-19 pour les Ecoles européennes (fin d’études et baccalauréat en mai/juin 2020)
- EE: lettre du CLP au Secrétaire général concernant la rentrée scolaire après la pandémie (June 2020)
- Lettre commune : Call to end the prolonged critical overcrowding of the Brussels European Schools (Nov 2020) Answer by Commissionner Hahn
Les écoles européennes à Bruxelles : dans une crise durable de surpopulation
Nos écoles connaissent une crise prolongée à un moment où le modèle éducatif des EE se répand grâce aux écoles agréées. Bruxelles dispose de quatre écoles européennes de plein droit. Elles sont déjà saturées, même avec l’école refuge de Berkendael pour les maternelles et le primaire. Le nombre d’enfants scolarisés y est supérieur de 550 élèves par rapport aux capacités d’accueil officielles (fixées autrefois de façon extrêmement optimiste). Cette situation est d’autant plus préoccupante que :
seul un enfant de fonctionnaires sur deux est scolarisé dans ces écoles, du fait d’une politique d’inscription qui laisse peu de choix aux familles et d’une réduction de l’offre pédagogique, et
qu’entre 300 et 400 élèves nouveaux par an souhaitent toujours être scolarisés. Ces données inquiètent car les conditions de scolarisation de nos enfants sont un des éléments de l’attractivité de la fonction publique européenne. Par ailleurs, les solutions à ce problème ne sont pas immédiates. En effet, les autorités belges tergiversent comme toujours, elles oscillent entre plusieurs propositions qui toutes ont de nombreux inconvénients. U4U avait déjà évoqué le cas d’un éventuelle annexe sise rue du Commerce au centre de Bruxelles, que les autorités belges font mine de proposer mais sans réaliser une étude de faisabilité qui attesterait de l’adéquation de ce site avec les besoins propres à une école, et pour cause, car cette étude serait négative. D’ailleurs, les autorités belges se gardent bien de faire une proposition ferme. L’autre proposition consiste en l’ancien site de l’OTAN, qui pourrait accueillir à court terme sinon une école complète, du moins une annexe provisoire construite avec des préfabriqués. Mais là aussi aucune décision ferme n’est prise, les autorités belges allant jusqu’à affirmer, probablement pour ne rien faire, que le coût d’une telle école provisoire avoisinerait celui d’une école définitive. Quant à la cinquième école dont on parle depuis 10 ans, aucune décision n’est prise et ne sera pas prise avant 2020. Elle sera probablement située sur cet ancien site de l’OTAN. Ce retard de décision permet de craindre que sa construction ne soit achevée qu’à la fin 2026 au mieux. A peine achevée, cette école serait déjà entièrement remplie. A côté de ces problèmes dûs aux carences réitérées des autorités belges pour la fourniture des bâtiments, les Etats membres ne fournissent pas assez de professeurs détachés. Les chargés de cours qui prennent leur place sont souvent recrutés par les écoles agrées qui les payent mieux, mais qui bien sûr sont payantes pour les parents. Les Institutions elles-mêmes sont à la traîne sur ces sujets. Les contraintes budgétaires imposées par les Etats membres les paralysent. Elles ne savent pas parler suffisamment fort pour être entendues par les Etats d’accueil. Le paradoxe est donc que tous les acteurs, Etat d’accueil, Etats membres, Institutions et même le Conseil Supérieur ont tout intérêt à laisser filer le temps pour éviter des coûts, le prix de ces défaillances étant payé par les enfants et leurs parents. Il serait temps, comme dans les années 90, que le personnel lui-même se mobilise à nouveau pour exercer la pression nécessaire pour que la situation évolue positivement. C’est à quoi s’emploie U4U aujourd’hui.
21/05/2019
20/12/2019 Déclaration du Conseil supérieur sur la situation de surpopulation de la 5ème école de Bruxelles : Courrier à l’attention de Madame la Première Ministre Sophie Wilmès
Les Ecoles Européennes de Bruxelles en crise de surpopulation
La surpopulation des écoles européennes est telle que l’on craint de ne plus pouvoir assurer les prochaines rentrées scolaires. Le Conseil Supérieur et les autorités belges tergiversent. U4U sonne l’alarme et propose des actions immédiates.
Le Conseil Supérieur a constaté lors de sa réunion de Décembre 2018 que les Ecoles de Bruxelles fonctionnaient au-delà de leur capacité d’accueil et que bientôt elles ne seraient plus en mesure d’accueillir un nombre suffisant de nouveaux élèves.
Le projet d’une cinquième école traîne : on envisage d’occuper Boulevard Léopold III les terrains militaires libérés par l’OTAN pour ouvrir en 2024 une école de 2 400 élèves. Mais un projet concret et budgété reste à définir.
Pour faire face à la crise, le Conseil Supérieur propose que Berkendael soit définitivement attribué aux Ecoles Européennes (ce qui ne résout rien puisque les locaux seront vite remplis et que la transition des élèves de ce site vers le cycle secondaire pose d’insurmontables difficultés, faute de place) et d’occuper un site rue du Commerce (quartier Arts-Loi), site de bureaux totalement inadéquat pour une école, même dédiée aux enfants du dernier cycle secondaire. Le plan est de transférer sur ce site, en septembre 2020, toutes les classes S6 et S 7 du Secondaire des deux écoles Bruxelles II et III, soit mille enfants. La faisabilité d’une telle scission géographique des deux écoles n’a pas été étudiée, en particulier pour son impact sur les plannings scolaires, comme n’a pas été étudiée non plus la capacité de ce site à répondre aux besoins d’une école du secondaire. La Commission ne doit pas signer le Memorandum of Understanding proposé par les autorités belges avant la réalisation de ces études de faisabilité et avant de rencontrer les représentants des parents et du personnel.
La Régie des Bâtiments balaie d’un revers de main l’hypothèse d’un site provisoire en préfabriqués sur le site militaire en estimant que le coût en serait égal à une école en dur et en arguant qu’il faudrait au moins trois ans pour la construire. Ces deux arguments sont très contestables et mériteraient une évaluation indépendante.
U4U préconise :
1. Qu’une école temporaire en préfabriqués soit mise à disposition des écoles européennes avant 18 mois, cette école provisoire pourrait occuper partiellement le site Boulevard Léopold III, en attendant qu’une école définitive y soit construite, à condition que soient garanties l’hygiène et la sécurité pour les élèves pendant les travaux ;
2. Que le projet d’une cinquième école définitive Boulevard Léopold III soit immédiatement lancé et budgété, avec pour objectif son ouverture dans cinq ans ;
3. Que considérant que cette cinquième école sera déjà pleine lors de son ouverture (comme l’étaient Ixelles et Laeken au même moment), le projet d’une sixième école soit lancé, par exemple sur le site Josaphat, avec pour objectif l’ouverture de Bruxelles VI dans dix ans.
U4U note que le Conseil Supérieur doit aussi faire face à de semblables situations de crise de capacité, par exemple au Centre for European Schooling de Dunshaughlin (IRL). Le Conseil Supérieur doit prendre très au sérieux sa mission de faire vivre l’enseignement européen (y compris les écoles associées) et donc doit prendre toutes les mesures nécessaires pour que les capacités d’accueil soient constamment suffisantes au regard de cet objectif.
Rappelons que l’accès aux Ecoles Européennes est un élément essentiel du paquet social des fonctionnaires et agents de l’UE, qui fait partie de l’attractivité de la fonction publique européenne. Au moment où la Commission s’interroge sur comment rétablir cette attractivité, il faut préserver cet accès, déjà fortement compromis puisque près de la moitié des nouveaux élèves de Bruxelles ne s’y inscrivent pas, en raison de la surpopulation chronique des écoles, mais aussi de la dégradation de la qualité de l’accueil et de l’enseignement, conséquence inéluctable des politiques budgétaires restrictives des dernières années. Le Conseil supérieur doit attribuer des moyens financiers suffisants aux écoles existantes, pour assurer un enseignement de qualité.
16/12/2018
- Demande de dialogue social adressée à la DG HR
- Document de travail du Conseil Supérieur
- DGT Academy – Radio Lingvistika : Podcast 2019.02.05 – Les Ecoles européennes aujourd’hui
- Lettre d’Interparents sur le Brexit : enseignants détachés au Royaume-Uni (février 2019)
Dernières nouvelles : 19/03/2019
Nombre important d’inscriptions aux écoles européennes de Bruxelles pour la rentrée prochaine : il y aura environ 2550 nouveaux élèves en septembre prochain, alors que seuls les effectifs des classes de 7ème quittent les écoles en juillet et que, par ailleurs, seulement un enfant des agents de la fonction publique sur deux est scolarisé dans les écoles européennes. La crise de nos écoles s’aggrave ; il n’y a pas de solution en vue. U4U demande de toute urgence des moyens budgétaires supplémentaires et la construction d’une nouvelle école au plus vite.Par ailleurs, le projet de site supplémentaire rue du Commerce (quartier Arts Loi) pour une école européenne « lycée » a été heureusement abandonné par les autorités belges, tant son inadéquation pour accueillir des élèves était évidente. Ce projet avait soulevé la protestation des associations des parents, des comités du personnel et de certains syndicats, notamment U4U. Nous soupçonnons d’ailleurs ces autorités d’avoir proposé ce site juste pour faire semblant d’assumer leurs obligations en tant qu’état membre accueillant les institutions européennes. Un autre site provisoire est à portée de main pour accueillir nos élèves en attendant la 5ème école, comme nous l’avions déjà indiqué (voir ci-dessus).
De : APEEE Woluwe Secrétariat
Envoyé : mardi 9 avril 2019 07:25
Objet : APEEE: Update on Arts-Loi – new proposal to switch location to the NATO site
Chers parents,
Lors de récentes réunions, la Régie des Bâtiments (l’organe de gestion immobilière des autorités fédérales belges) nous a informés qu’en raison de problèmes liés à la transformation de l’immeuble de bureaux des Arts-Loi en école temporaire pour nos élèves du secondaire supérieur, et en particulier à l’obtention des permis nécessaires, elle estime qu’il ne sera vraisemblablement pas possible d’utiliser ce site. Ils proposent maintenant de construire l’école temporaire sur l’ancien site de l’OTAN, en utilisant des techniques de construction modulaire.
C’est une excellente nouvelle, car c’est ce que les 4 APEEES de Bruxelles ont demandé lors de leur campagne. Le site de l’OTAN est bien équipé, bien desservi par les transports, il n’est pas situé dans une zone très encombrée ou très polluée, et avec une école construite à cet effet, les élèves ne souffriront pas du manque d’équipements adéquats qui se serait produit aux Arts-Loi. L’action des délégués de classe et des parents, soutenue par les syndicats et le comité local du personnel de la Commission, a été essentielle pour faire prévaloir le bon sens. Vous vous souviendrez certainement des discussions passionnées que nous avons eues lors de l’Assemblée générale de janvier et de la résolution ferme adoptée par 100% des délégués pour s’opposer au site d’Arts-Loi.
La Régie des Bâtiments prévoit que l’école temporaire sera destinée aux élèves de maternelle et de primaire. Elle peut donc être une école de départ à partir de laquelle les élèves peuvent être transférés vers la 5ème école permanente (EEB5) en cours de construction sur une autre partie du même site. La position des APEEEs est que l’école temporaire devrait être remplie par de nouvelles inscriptions, et non par des élèves transférés, mais ceci doit encore être finalisé par le Secrétaire Général. La projection actuelle prévoit que l’EEB5 sera prêt en 2026 et que l’école primaire et maternelle temporaire sera prête en 2021. Ces dates sont déjà tardives, ce qui signifie que nous devrons faire face à la surpopulation pendant encore quelques années.
A l’heure actuelle, nous ne disposons que de détails de haut niveau et le projet n’a pas encore été approuvé par le gouvernement fédéral belge. Le secrétaire général a demandé à la Régie des Bâtiments de maintenir Arts-Loi sur la table. Le risque subsiste donc que l’option OTAN ne soit finalement pas retenue, qu’elle soit retardée ou que le projet Arts-Loi reprenne vie.
Mais au moins, nous avançons maintenant dans une direction positive. Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à la campagne de l’APEEE sur ce sujet. L’effort porte ses fruits, mais nous devons continuer pour être sûrs d’aboutir à une bonne solution pour nos enfants et nos enseignants.
Cordialement, Woluwe Conseil d’administration de l’APEEE
Rapport « Marche ou crève »
Les obstacles rencontrés par les enfants handicapés dans le système des Ecoles européennes, publié par Human Right Watch et le Forum européen des personnes handicapées
Ce rapport est à contextualiser. Beaucoup d’enfants qui ont des problèmes fréquentent avec succès nos écoles européennes. On a même des enfants aveugles qui réussissent fort bien. Ce rapport fait une photo des capacités limitées de nos écoles à faire face à tous les cas et surtout à des situations difficiles. Le rapport n’est pas négatif dans sa totalité et reconnaît des efforts déjà faits. Voir ici les actions entreprises pour scolariser les enfants à besoins spéciaux.Certes, il est toujours possible de faire mieux et le Conseil Supérieur, lors de sa réunion de Décembre 2018 a décidé de mettre en place un « plan d’action » pour augmenter les capacités actuelles et trouver les ressources budgétaires complémentaires.Ceci dit, les EE sont des écoles « génériques » qui ont comme but principal de conduire les enfants à la réussite du BAC européen et qui ne seront jamais en position de faire face à des situations qui demandent une éducation hautement spécialisée. Donner l’impression que les EE peuvent ou pourront jamais couvrir tous les cas d’handicap est excessif et probablement contre l’intérêt global des enfants qui ont un problème et qui ont besoin d’une autre éducation.La recommandation des Nations Unies qui plaide dans le sens de couvrir tout handicap, s’adresse à des Etats, qui eux, possèdent des centaines d’écoles (par exemple la région de Bruxelles a 602 écoles primaires) et peuvent créer si nécessaire plus d’écoles spécialisées, ou moduler des écoles existantes pour permettre des situations de mixité à différents niveaux d’handicap / non handicap. Cette recommandation ne s’adresse pas à un groupe isolé de 13 écoles sur tout le territoire de l’UE.En ce qui concerne le coût élevé de l’éducation spécialisée, le problème financier des familles est réel et sa solution devra être trouvée au niveau du Budget.Enfin, il est vrai que l’austérité brutale à laquelle les écoles européennes ont été soumises n’a pas aidé. Il est urgent de donner aux écoles les moyens de leur fonctionnement.
Nos lecteurs nous écrivent suite à cette communication :
« Chers collègues, je pense que votre résumé de la situation des enfants handicapés dans les écoles européennes est simpliste et manque d’une réelle compréhension des difficultés auxquelles sont confrontés les enfants handicapés et leurs parents.
Il donne l’impression que seuls les enfants qui ont besoin d’un « enseignement hautement spécialisé » ne sont pas accueillis dans les écoles européennes. Or, les enfants souffrant de troubles tels que la dyslexie et le syndrome d’Asperger, qui sont assez courants, sont souvent contraints de quitter l’école. Ces enfants devraient pouvoir être accueillis dans des écoles ordinaires.
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
Note de la rédaction
Nous vous remercions pour votre lettre ainsi que pour les commentaires et les informations qu’elle contient concernant l’article susmentionné. Tout d’abord, sachez que U4U soutient pleinement la prise en compte des besoins des enfants handicapés dans les écoles européennes.
Merci de mieux nous éclairer sur leurs difficultés et de mieux prendre conscience de toutes les dimensions de cette question. Je comprends que certaines formulations de cet article aient pu paraître maladroites. Je note également que notre approche dans ce court article peut être considérée comme n’étant pas aussi complète qu’elle devrait l’être. Nous allons maintenant analyser en profondeur votre lettre et nous vous répondrons dans quelques jours.
Permettez-moi de rappeler une fois encore que U4U partage pleinement les préoccupations des parents d’enfants handicapés et soutient, par son action depuis des années, l’augmentation des moyens des écoles européennes afin de les aider à faire face aux défis d’aujourd’hui.
Meilleures salutations, Georges Vlandas
Les écoles européennes en danger : propositions de U4U (sept 2018)
La liste des problèmes est bien plus longue…
En tant que parent d’élève d’une école européenne, je trouve la vidéo surprenante, j’aurais espéré trouver beaucoup plus d’informations. Le but de cette vidéo n’est pas très clair. Elle aborde certaines questions d’actualité. Toutefois, je constate que beaucoup de sujets très importants sont manquants, alors que le sujet « enfants externes fréquentant les écoles européennes » y est abordé.
Je ne pense pas que cette vidéo montre une image objective des défis en cours. Des points très importants, parmi d’autres, sont par exemple:
- La surpopulation des écoles européennes – pas suffisamment de places pour les enfants des collègues;
- Le manque de stratégie à long terme pour le développement des écoles, compte tenu de cette surpopulation et de plein d’autres facteurs (incl 5e école à Bruxelles);
- L’énorme problème de déplacement par bus qui est un challenge logistique et environmental, où quantité de familles se retrouvent à devoir traverser la ville entière afin de pouvoir scolariser leurs enfants à l’école européenne;
- La collaboration avec les services annexes qui est très importante, notamment le manque de places dans les garderies et l’externalisation de leurs services;
- Le changement de contexte où de plus en plus de familles sont multilingues et qui demande plus de flexibilité dans l’apprentissage des langues;
- L’énorme investissement des bénévoles qui n’est pas du tout reconnu – les temps changent, beaucoup moins de parents restent à la maison, est-ce vraiment normal que les parents gèrent les cantines?! Le manque de budget afin d’alléger ces tâches.
Liste non-exhaustive…
23/10/2017
Réponse : Vous avez raison. Par nature, une vidéo aussi courte ne peut traiter que quelques points d’actualité. Nous ferons d’autres vidéo sur le sujet des EE, mais elles ne pourront remplacer des textes écrits qui permettent de mieux décrire les problèmes.
SWALS (élèves sans section linguistique)
(lettre d’un lecteur)
Il semblerait qu’un autre problème des écoles européennes soit à nouveau ignoré, celui du double désavantage linguistique des SWALS (Students without a Linguistic section).
Ils sont inscrits dans une section EN, DE ou FR, mais
- ils doivent suivre un programme complet dans leur langue maternelle, même s’il leur serait plus profitable d’apprendre une autre langue étrangère avant la cinquième année du primaire (âge auquel l’appareil phonétique devrait être complètement formé, c’est-à-dire que l’apprentissage de nouveaux sons devient plus difficile) et
- une fois dans le secondaire, ils sont séparés de leurs collègues dont la langue maternelle est la langue de la section et regroupés dans des classes avec des enfants qui ont appris la même langue en tant que seconde langue ; ils ne peuvent donc pas progresser dans la langue de la section, qui sera alors devenue leur principale langue de pensée et d’expression, ni atteindre un niveau comparable dans leur langue maternelle ou dans une autre langue.
Si la langue maternelle doit absolument être conservée, les enfants qui le souhaitent et le peuvent doivent être autorisés, comme c’est le cas aujourd’hui dans la plupart des pays européens et en dehors de l’Europe, à apprendre une autre langue étrangère au moins à partir de l’âge de 8 ans, c’est-à-dire en troisième année de primaire, et les groupes SWAL doivent être autorisés à progresser dans leur langue principale, c’est-à-dire celle de la section dans laquelle ils sont inscrits, afin d’avoir des chances équitables de poursuivre leurs études.
Cela va dans le sens de l’objectif européen de promotion du multilinguisme des jeunes, que la plupart des écoles, sauf les européennes, semblent avoir intégré.
20/10/2017
Ecoles FELSI : Vos allocations pour frais scolaires ont été significativement réduites.
Vos enfants font leurs études dans une école FELSI (Fédération des Etablissements Libres Subventionnés Indépendants) comme Decroly, Le Verseau, L’autre école, Singelijn, … ?
Vous avez reçu un E-MAIL du PMO qui vous informe que vos allocations scolaires de type B ne vous seront plus versées à cause d’un jugement du Tribunal de l’UE. Notre collectif étudie toutes les pistes juridiques afin de trouver une solution à ce nouveau problème avec l’administration.
Nous proposons une réunion de notre collectif FELSI le 19/10/2017 à 12H45 au J70 – 01/140 (Rue Joseph II). Cette réunion sera l’occasion de discuter des pistes juridiques avec un avocat spécialisé dans les contentieux de la fonction publique européenne. Il n’est pas nécessaire de vous inscrire ou de répondre.
En attendant, nous vous conseillons déjà de remplir vos déclarations scolaires comme vous le faisiez avant.
SI vous désirez nous rejoindre, contactez-nous sur cet E-MAIL : collectif_felsi@u4unity.eu
27/09/2017
Annexe : extrait du courriel du PMO
Attention – Année scolaire 2017/2018: Nouvelle politique de remboursement des écoles payantes belges
Pour les enfants qui fréquentent un établissement d’enseignement primaire ou secondaire, l’allocation scolaire peut être accordée pour rembourser les frais d’inscription et de fréquentation d’une école payante.
Certaines écoles belges demandent une contribution financière aux parents sous la forme de cotisations versées à des associations sans but lucratif étroitement liées à ces écoles pour compenser les frais générés par des exigences et activités liées à l’accomplissement du programme scolaire. La législation de la Communauté française ou flamande applicable ne permet pas aux écoles de demander le paiement d’un minerval pour l’inscription de l’enfant à l’école. Ces écoles ne sauraient donc être qualifiées d’écoles payantes au sens du statut.
Dans un arrêt récent, le Tribunal de l’Union européenne a confirmé que les contributions payées à ces écoles belges ne peuvent pas être couvertes par l’allocation scolaire (cf. arrêt du 28 avril 2017).
Les collègues qui ont bénéficié du paiement de l’allocation scolaire, sur la base de contributions payées à une telle école belge ou à l’association liée à une telle école, garderont l’allocation scolaire qui leur a été attribuée, jusqu’au 31/08/2017. Cependant, à partir de l’année scolaire 2017-2018, l’allocation scolaire ne pourra plus être accordée pour les contributions financières demandées par les écoles belges ou associations.
Réunion de réflexion sur les Écoles Européennes
Le 10 Avril 2014 a eu lieu à Bruxelles une réunion informelle de réflexion (« brainstorming ») sur le développement d’une éducation européenne et l’avenir des Écoles Européennes organisée par le GUDEE, avec l’aide de U4U.
L’ordre du jour comprenait notamment les points suivants:
– The “Cost sharing”.
– The study related to the reform of the secondary (and how to keep the unique nature and mission of our schools)
– The limited budgetary resources of Chapter 5 of the EU Budget dedicated to the schools
– The question of the creation of a 5th European School in Brussels.
A la réunion ont participé 16 personnes et notamment des responsables des APEEES de Bruxelles. Mr Tremeur Denigot (JRC) a fait office de modérateur de la réunion et Georges Spyrou (OSP) a assuré le secrétariat et les arrangements matériels.
Mr Denigot a ouvert le débat, il a remercié les participants d’avoir sacrifié leur heure du midi et a souligné l’intérêt désintéressé des toutes les personnes autour de la table pour le développement de l’éducation européenne. Ensuite le groupe a procédé à l’examen des sujets du jour.
a) En ce qui concerne le « Cost sharing » Georges Spyrou a rappelé très brièvement le problème et a souligné que justement ces 9, 10 et 11 avril, la question est à l’agenda de la réunion du « Board of Governors » (BoG) qui se tiendra à Sofia. Ainsi il y avait un espoir de voir avancer ce dossier. A suivi une discussion qui a passé en revue plusieurs aspects de ce problème.
Il a été dit que le « Cost sharing » a commencé comme un problème d’ordre financier mais évolue dans un problème politique qui se complique de plus en plus au fur et à mesure que d’autres États Membres commencent à exprimer des positions restrictives analogues à celles du Royaume Uni (« contamination »). En ce moment il y a deux options sur la table de la réunion du BoG, une minimaliste qui prévoit de couvrir seulement les frais de quelques enseignants détachés les plus « indispensables » et une autre plus complète qui couvre la plupart des besoins (NB : malheureusement la réunion du mois d’avril du BoG à Sofia n’a pas abouti à une solution, suite à l’attitude négative notamment de l’Autriche de la France et d’autres pays).
Une possibilité pour faire face au problème créé par le « Cost sharing » est le recrutement d’enseignants locaux (« Chargés de Cours »). Cette solution se heurte notamment aux conditions restrictives relatives à la durée du contrat, les rémunérations relativement faibles et l’absence de « job security ». De cette manière il est souvent difficile de trouver les enseignants dont on a besoin.
A cela s’ajoute notamment pour Bruxelles, l’attitude des syndicats Belges qui demandent des rémunérations basées sur 14 salaires par an (« pécule de vacances ») ce qui n’est pas possible par nos règles budgétaires.
En plus, les conditions de recrutement des « chargés de Cours » dans les différents pays où existent des écoles Européennes ne sont pas les mêmes et de cette manière par exemple, un Espagnol et un Grec ne sont pas forcement recrutés sous les mêmes conditions.
Le groupe a conclu sur le besoin impératif de trouver des solutions et de proposer des contrats valables et si possible uniformes aux « Chargés des Cours ».
Il a été également dit que même si ces problèmes de recrutement étaient résolus, le budget des écoles restera faible et ne pourra pas faire face à la longue aux dépenses liés aux « Chargés des cours ». Ces dépenses iront d’ailleurs à la hausse, avec le départ des enseignants détachés et non remplacés par les EM. L’étape suivante (le budget étant constant) serait donc probablement la diminution de manière drastique des dépenses dans d’autres domaines de fonctionnement (SEN par exemple).
A l’heure actuelle, les écoles les plus touchées par le « Cost sharing » sont celles de Woluwé et d’Uccle mais c’est plutôt par un jeu du hasard et les autres écoles suivront.
Des participants on rappelé qu’un autre effet négatif est le fait que les enseignants engagés localement ne sont pas supervisés de la même manière que leurs collègues détachés et cela peut également causer des problèmes. En effet, il y a peu de « middle management » structuré au sein des écoles européennes et les directeurs sont appelés à remplir plusieurs fonctions ce qui n’est pas le cas à d’autres écoles. Certains professeurs font des tâches administratives et de coordination mais le plus souvent en « overtime » par rapport à leurs obligations contractuelles. Ceci est vrai pour la plupart des écoles et notamment pour celle de Laeken. Faudrait –il proposer un corps d’inspecteurs indépendants pour les Écoles Eur ? La question mérite d’être posée.
Des participants ont dit qu’une solution valable serait la « Communautarisation » des écoles pour les sortir des problèmes que génère la gestion « Inter-étatique ». Mais rien ne montre qu’en ce moment les EM sont disposés à franchir ce pas, car ils veulent malgré tout garder le contrôle des écoles EUR.
b) Ensuite a été discutée la question du budget des Écoles.
Le budget est limité et cela pose des problèmes au bon fonctionnement. L’Agence d’Alicante aurait un surplus dans son budget et cette somme pourrait être utilisée pour les écoles, mais il y a des problèmes légaux pour qu’elle soit utilisée. Il y a aussi une idée que la EIB/BEI pourrait devenir membre de la Convention pour les écoles et verser une contribution qui couvrirait une partie des frais.
La Conclusion est que les EM doivent subir un « Lobbying » pour qu’ils reconnaissent le besoin d’augmenter les ressources budgétaires notamment dans le cadre de la révision du Budget de l’Union. Dans ce sens le Parlement EUR pourrait jouer un rôle important, vu notamment le renouveau de son intérêt pour les questions des écoles EUR (Récent « Hearing » au Comité éducation du Parlement EUR) à condition que les prochaines élections ne remplissent ses bancs « d’eurosceptiques ».
c) Étude pour la réforme du secondaire (S4-S7):
Son budget et termes de référence sont en cours, très bientôt elle sera aux appels d’offre. Il faut que les parties intéressées comme les APEEE / Interparents , le Comité du personnel et le GUDEE suivent de près ce dossier.
d) Création d’une 5ème école à Bruxelles.
Les 4 écoles qui sont présentes en ce moment à Bruxelles ne sont pas suffisantes pour absorber toute la demande (même si 50% des collègues n’inscrivent pas leurs enfants aux écoles EUR). Le bureau de M. Kivinen est en discussion avec les autorités Belges pour qu’elles prennent une décision en la matière. Mais aucune décision ne pourrait être prise avant les élections du 25 mai et la mise en place des nouveaux élus. Une 5ième école « tout secondaire » sorte de « campus » serait une idée intéressante, mais à Luxembourg les autorités ont écarté cette option car les études montrent qu’elle serait une solution plus chère que celle de la création d’une école classique.
En ce qui concerne le site de la 5ième école, la solution la plus logique serait Berkendael, avec une option d’élargir l’école au site actuel de la prison avoisinante. Étant donné que la commune locale aurait aussi des plans (différents) pour cette prison, la question reste ouverte et une autre possibilité serait une école scindée en deux sites, la section primaire à Berkendael et la secondaire à des bâtiments au Bv. Jacques.
A la fin de la réunion, les organisateurs ont remercié tous les participants et ont promis de les tenir au courant de toute action ou question qui leur serait connue et relative à l’éducation européenne. Ils ont exprimé le souhait que cette première réunion fort intéressante, soit suivie d’autres dans un futur proche.
Georges Spyrou
Disclaimer : Le présent compte-rendu reflète la compréhension du rédacteur, probablement ne couvre pas entièrement toutes les discussions du jour et en aucun cas et ne peut remplacer des informations relatives à la scolarisation aux Écoles Européennes. Ces dernières doivent être demandées directement aux écoles.
PS : Pour la réflexion sur les thèmes relatifs aux écoles EUR voir aussi le site du GUDEE http://gudee.eu , la newletter « Education Européenne » (Bilingue Fr et EN).
Les participants du groupe sont invités (s’ils le désirent) à proposer des articles relatifs à l’éducation EUR pour qu’ils y soient publiés. (avec accord du comité de rédaction).