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Crèches et Garderies
Non à l'externalisation de la Garderie
Wilson
La Garderie Wilson externalisée ?
En mai dernier, l’Administration a décidé, de façon unilatérale et sans
dialogue social préalable, de privatiser, dès la rentrée 2022, la Garderie
Wilson en la confiant à la société externe Esedra dont la réputation
resterait à discuter.
U4U s’oppose fermement à cette absence accrue de dialogue social avec le
personnel et ses représentants !
U4U est contre cette externalisation qui risque de ne pas être la
dernière. Pour mémoire, il y a plus de 15 ans, nous avons beaucoup contribué
à l’internalisation du personnel des crèches et garderies, ce qui a
constitué un plus pour le personnel qui y travaille mais aussi pour nos
enfants.
U4U s’oppose à cette nouvelle décision prise de façon unilatérale par
l’administration et qui aura des conséquences négatives tant sur les
collègues des garderies que pour les parents et les enfants.
L’ensemble des syndicats s’est opposé à cette privatisation.
Cette opposition a été communiquée en Front commun au Commissaire Hahn
par la note ci-dessous. |
Wilson Daycare outsourced?
Last May, the Administration decided, unilaterally and without prior
social dialogue, to privatise the Wilson Daycare Centre from the start of
the 2022 school year by entrusting it to the external company Esedra, whose
reputation would remain to be discussed.
U4U strongly opposes this increased lack of social dialogue with the
staff and its representatives!
U4U is against this outsourcing, which may not be the last. As a reminder,
more than 15 years ago, we contributed a lot to the internalisation of the
staff of the crèches and day-care centres, which was a plus for the staff
who work there but also for our children.
U4U is opposed to this new decision taken unilaterally by the
administration, which will have negative consequences for both childcare
colleagues and parents and children.
All the trade unions opposed this privatisation.
This opposition was communicated to Commissioner Hahn as a Common Front
through the note below. |
Garderie
Wilson : le Front commun s'oppose à son externalisation (Août 2022)
EN Version
Rentrée scolaire 2019:
pas de garderie aérée les 2-3 septembre 2019
Dans sa note du 5 février dernier, l'OIB a informé les parents qu'il n'y
aurait pas de service de garderie aérée le lundi 2 et le mardi 3 septembre 2019.
U4U considère que cette décision, prise de manière unilatérale, et sans
dialogue, aura un impact néfaste non seulement sur les collègues qui devront
trouver une solution de garde alors qu’aucune offre
n’existe sur le marché belge pour ces deux jours, mais également pour les
services.
Il est en effet à prévoir qu’un certain nombre de collègues seront contraints
de prendre congés ces jours-là faute de solutions
alternatives.
Dans ce contexte, il est important de souligner la mission sociale de la
garderie aérée qui devrait permettre de répondre aux besoins des collègues dont
le nombre de congés annuels sont inférieurs aux jours de fermeture de l’école,
afin de leur permettre d'exercer leurs activités professionnelles.
Il est important aussi que certains syndicats comme les services de l'OIB ne
s'occupent pas seulement des attentes du personnel des garderies (et des
crèches) mais aussi des usagers de ces services qui sont aussi des collègues.
Par conséquent, U4U souhaiterait la tenue aussi vite que possible d'une
réunion de dialogue social afin de trouver une solution qui répondrait aux
besoins des collègues, donc de leurs services, ainsi que du personnel
travaillant dans les garderies.
Notre syndicat s'est adressé à la DG HR dans ce sens
: Lettre de
U4U sur la Rentrée scolaire 2019: pas de service de garderie aérée les 2-3
septembre 2019
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School year 2019: no outdoor childcare on
2-3 September 2019
In its note of 5 February, the OIB informed parents that there would be no
outdoor childcare service on Monday 2 and Tuesday 3 September 2019. U4U
believes that this decision, taken unilaterally and without consultation,
will have a negative impact not only on colleagues who will have to find a
childcare solution despite the fact that there is no such offer on the
Belgian market for these two dates, but also on the services.
It is obvious that a number of staff will be obliged to take leave on these
dates in the absence of alternative solutions.
In this context, it is important to emphasise the social mission of open-air
childcare, which should provide a solution for colleagues whose annual leave
does not cover days on which schools are closed in order to enable them to
carry out their professional activities.
It is also important that some trade unions, like the OIB services, not only
see to the expectations of the staff at childcare centres and crèches but
also to the users of these services, who are also members of staff.
U4U therefore hopes that a social dialogue meeting will be held as soon as
possible with the aim of finding a solution that would meet the needs of
colleagues, and therefore of their services, as well as the needs of staff
working at the childcare centres.
Our union wrote to the DG HR as follows:
U4U letter re school year 2019: no outdoor childcare on 2-3 September 2019
Feb 2019 |
Nos lecteurs nous écrivent suite à
cette communication :
"Bonjour, J’aimerais vous remercier pour votre courrier à la
DG HR concernant l’absence de garderie aérée les 2-3 septembre 2019 -- même si
je le trouve fort timide.
Il faut souligner que la DG HR et l’OIB ont déjà appliqué cette approche l’an
dernier, dans le mépris le plus total des parents (et notamment de ceux qui s’en
sont offusqués). Au vu de l’absence de réelle mobilisation des syndicats et des
parents lors de ce coup d’essai, il n’y avait pas de raison qu’ils ne récidivent
pas! Selon un principe bien connu à la Commission, cela a fonctionné une fois,
donc la politique est désormais établie.
Notons également que de nombreux collègues ont reçu l’aimable instruction d’être
de retour au travail dès la fin août afin d’assurer la préparation des briefings
des nouveaux Commissaires. Il faut donc avoir le don d’ubiquité pour garder ses
enfants et être en même temps au bureau.
Très franchement, j’espère que l’indignation sera visible cette année et que
tous les syndicats se mobiliseront. Nous sommes des milliers de parents
concernés.
A défaut d’écoute de la part de l’administration, je propose que les syndicats
invitent tous les parents à déposer leurs enfants chez le Directeur-Général de
l’OIB les 2 et 3 sept.
Merci pour votre travail sur ce dossier… et tous les autres !"
GARDERIE AEREE (GA) : Augmentation de la contribution
parentale dès 2019 et revendications de U4U
document : situation des
garderies aérées et revendications
GPS (Garderies Post-Scolaires / after-school child
care)
After-school child care (GPS) is an essential part of the working conditions
offered to the staff in the Commission and in other EU institutions. To be fully
productive and effective, parents need to be assured that their children are
properly taken care of by an adequate service.
U4U brings you some positive news about the after-school day care for
this school year:
• Applications submitted after the deadline have decreased drastically to
reach approx. 80, showing that, when properly informed in due time, parents do
submit complete application within the set timeframe;
• OIB has complied with its commitment to offer a place to every child of
parents applying within the deadline.
Nevertheless, some improvements remains to be done:
• Applications received after the deadline have been placed on the waiting
list and OIB will look into those this month. –> A place has to be given to
children whose parents have applied after the deadline, in particular for new
comers and isolated parents – if not all;
• Some were offered a place in the European schools GPS while having
requested a place in a central GPS. –> As European schools are not centrally
located and that one does not always have the school of his/her first choice,
more places on the central sites have to be provided to fully meet all the
demand. This will become even more important for next school year as PALM will
have to close for at least two years to be fully refurbished into a creche/JE
and GPS. OIB has foreseen to open additional groups in COLE but it will not be
enough to respond to the whole demand. Alternative sites have thus to be
identified now in order to have them ready for September 2019.
• Externalisation of GPS continues with the opening of the BarnePark site in
September 2018. The future of the GPS located in Beaulieu and Geneve remains
unclear as OIB has informed parents that the creche have closed/will close. –>
OIB has to stop externalising its services as we are all entitled to the same
quality service, including infrastructure, pedagogical project, security, food,
etc.
As a consequence, U4U strongly requests that, one hand, OIB increases its
offer on central GPS and, on the other, extends its inter-institutional GPS by
avoiding using any subcontracting of GPS.
U4U also encourages other institutions to step in to provide at least
temporary alternatives for the closure of PALM in September 2019, in particular
the European Parliament, the CESE and the CoR (as the Council already provided
Van Merlandt GPS building);
1 October 2018
No child left behind !
Crèches/Garderies postscolaires de Bruxelles: il manque 1350
places
Ecoles européennes: seul un enfant sur deux peut être scolarisé
No child left behind
Aucun enfant laissé pour compte
Malgré les efforts de l'administration, la situation pour les structures
éducatives prévues pour nos enfants n'est pas brillante. Le retard pris en la
matière est considérable et les efforts faits actuellement ne sont pas
suffisants pour corriger les défaillances existantes.
Plus précisément, il manque environ 750 places en crèches. Le taux
d'encadrement dans les crèches inter-institutionnelles de la Commission se
dégrade également et n'est pas suffisant pendant 40% du temps allant même
parfois jusqu’à un non-respect des règles d'encadrement légales. L'offre près du
domicile et/ou des écoles n'est pas suffisante et n'est même pas à l'étude. Afin
d'augmenter le nombre de places disponibles en crèches, l'administration est
conduite à conclure des accords avec des crèches locales privées avec des
résultats inégaux. Enfin, les autres institutions peuvent bénéficier de places
pour les enfants de leur personnel dans les crèches de la Commission mais ne
permettent pas la réciprocité au personnel de la Commission qui voit ses enfants
exclus des crèches du Conseil et du PE.
Les places manquent aussi dans les garderies post scolaires (environ 600 pour
la rentrée 2016-2017) malgré la décision de l'administration d'ouvrir de
nouveaux groupes à WILSON et Berkendael. L'administration étudie la aussi la
possibilité de sous-contracter à des structures privées mais ces solutions ne
seront pas disponibles pour la prochaine rentrée scolaire et la question se pose
de savoir si la qualité du service sera maintenue. L'offre au sein des écoles
européennes, principale alternative à court terme, n'est pas suffisante. La
possibilité d'augmenter la capacité d'accueil du bâtiment Palmeston serait une
bonne chose mais ne pourrait être effective en septembre. Des places pourraient
être aussi trouvées au sein des bâtiments accueillant les services de la
Commission comme c'est déjà marginalement le cas, mais la volonté politique
n'est pas suffisante pour accélérer le mouvement.
Pour les écoles européennes, à peine un enfant sur deux y est scolarisé.
L'ouverture à Bruxelles et à Luxembourg à des enfants d'autres catégories
sociales que les fonctionnaires n'est plus possible, ce qui altère le projet
pédagogique. Les possibilités d'options se trouvent réduites par manque de
place. A peine achevée, la 4ème école ne suffit plus. Les autorités ont été
obligées de maintenir en service l'école de Berkendael, non sans problème pour
les transports, la cantine et le périscolaire. La création de la 5ème école est
à l'ordre du jour, mais les autorités, comme à l'accoutumée, ont engagé une
course de lenteur.
La situation se dégrade depuis plus de 3 décennies. Les moyens nécessaires
arrivent trop tard, à peine mis en place qu'ils ne suffisent déjà plus.
U4U préconise la tenue d'une table ronde réunissant Conseil supérieur des
écoles européennes, représentants des pays d'accueils des institutions,
Commission européenne, représentants des usagers et du personnel des
institutions pour élaborer un plan d'urgence sur 5 ans.
Dans l'immédiat, 7 mesures urgentes s'imposent afin d'assurer une
politique de "no child left behind":
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Augmenter le nombre de puéricultrices et d'animateurs
(statutaires) |
|
Ouvrir les places en crèches à toutes les
institutions (y compris les crèches du Conseil et du Parlement) |
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Privilégier les contrats avec des crèches privées qui
favorisent une proximité avec le domicile et/ou l'école |
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Augmenter les places de garderies au sein des écoles
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Utiliser des bâtiments des institutions pour
accueillir de nouveaux groupes de garderies postscolaires |
|
Accroître la capacité d'accueil de l'école de
Berkendael et en faire le noyau de départ de la future 5ème école |
|
Choisir rapidement le site définitif de la 5ème école
pour entamer sans tarder les travaux permettant son ouverture dans les 4 ans.
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Crèches/After-school child care centres in Brussels: 1,350 places short
European Schools: only one child in two can be educated
No child left
behind
Despite the
administration's efforts, the situation concerning the educational
facilities provided for our children is not encouraging. There have been
long delays on this subject, and the efforts currently being made are not
enough to rectify the current shortcomings.
More
specifically, we need around 750 more places in crèches. The level of
supervision in the Commission's inter-institutional crèches is also
deteriorating and is inadequate for 40% of the time, sometimes even failing
to comply with the legal rules governing child supervision. The situation
regarding proximity to home and/or school is inadequate, and it is not even
under review. To increase the number of places available in crèches, the
administration has been forced to make agreements with local private
crèches, with mixed results. Finally, the other institutions are able to
secure places for the children of their staff in the Commission's crèches,
but they do not respond in kind to the Commission's staff, whose children
are excluded from the crèches of the Council and the EP.
There are also
insufficient places in the after-school facilities (around 600 short for the
2016-2017 school year), despite the administration's decision to open new
groups at WILSON and Berkendael. The administration is also exploring the
possibility of outsourcing to private organisations, but these solutions
will not be available for the next school year, and there are doubts about
whether the quality will be maintained. Provision in the European Schools,
the main short-term alternative, is also inadequate. The possibility of
increasing the intake of the Palmeston building would be helpful, although
this could not be implemented by September. Places could also be found in
buildings accommodating the Commission's services, as is already the case to
a limited degree, but there is not enough political will to expedite
movement in this direction.
As for the
European Schools, barely one child in two is educated there. Access in
Brussels and Luxembourg to children from social categories other than
officials is no longer possible, which is making the education situation
worse. The available options are reduced by the lack of room. Just recently
completed, the 4th school is no longer adequate. The authorities were
obliged to keep the Berkendael school open, despite issues with transport,
canteen facilities and extra-curricular activities. The creation of the 5th
school is on the agenda, but as usual the authorities are making very slow
progress.
The situation
has been getting worse for more than 30 years. The resources needed arrive
too late, and by the time they are in place they are no longer enough.
U4U recommends
the organisation of a round table involving the Board of Governors of the
European Schools, representatives of the host countries of the institutions,
the European Commission, and representatives of the users and staff of the
institutions to develop a 5-year contingency plan.
In the immediate
future, 7 urgent measures must be implemented to ensure a "no child
left behind" policy:
·
Increase the number of both child care and after-school workers (statutory
staff)
·
Open
up places in crèches to all of the institutions (including the crèches of
the Council and Parliament)
·
Favour contracts with private crèches that prioritise proximity to home
and/or school
·
Increase the number of after-school child care places in schools
·
Use
the institutions' buildings to accommodate new after-school child care
facilities
·
Increase the capacity of the Berkendael school and make it the starting
point for the future 5th school
·
Urgently select the final site of the 5th school so that work can commence,
enabling it to open in 4 years.
28/06/2016
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Lettre à Mme
Georgieva et résultats de la consultation sur le texte ci-dessus.
Lettre de l'AdP à Mme
Georgieva concernant la campagne 'no child left behind'
Lettre de l'AdP aux DG :
Afterschool childcare facilities in your
building(s) (March 2017)
Position de
l'Association des Parents (AdP) sur la capacité d’accueil de la garderie aérée
(Mai 2017)
Position de
l'Association des Parents (AdP) sur la capacité d’accueil de la garderie
post-scolaire (Mai 2017)
La crèche de 'Genève' va-t-elle fermer ?
La crèche inter-institutionnelle de la
rue de Genève est menacée de fermeture :
Extrait du compte-rendu de la REUNION DE
DIRECTION (CONFIGURATION OS) DU 03 NOVEMBRE 2015 :
Fermeture de Genève: le CPE prépare une note proposant les modalités de sortie
ainsi qu'un calendrier. Les enfants seront placés dans des crèches locales à
proximité. La fermeture permettra de rapatrier le personnel en poste sur les
sites centraux et de diminuer le nombre d'intérimaires. Les locaux pourraient
être utilisés pour la garderie post scolaire (à examiner), sinon seront
restitués à l'OIB.RE.
Aucune consultation des parents ni des syndicats n'a été
faite. Cette crèche dessert les parents qui travaillent rue de Genève ou rue du
Colonel Bourg, c'est à dire forts éloignés du 'quartier européen'. Elle
fonctionne à pleine capacité. Une fois de plus, l'administration se moque
cyniquement du bien-être des parents et de leurs enfants.
12/11/2015
Crèches et garderies : dysfonctionnements et
revendications
Texte final, après
consultation du personnel
Le 4 mai, l'inauguration de l'extension de la crèche du Grand Clovis a eu
lieu en présence de la vice-présidente Kristalina Georgieva et du vice-président
Maroš Šefčovič, mais également d'Irène Souka, Directrice Générale de la DG HR et
de Marc Mouligneau, Directeur de l'OIB. A cette occasion, Linda Rowan, actuelle
responsable des crèches de la Commission, a souligné que "le
taux de satisfaction global des parents reste très élevé avec un score de 94%
pour l'ensemble des crèches".
U4U estime que des problèmes importants subsistent et souhaite saisir cette
opportunité pour:
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exposer les principaux problèmes constatés dans les
crèches et garderies, |
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présenter ses revendications, |
|
donner la possibilité au personnel de donner son
avis, de compléter, voire de critiquer cette position telle qu'exprimée dans
ce papier, afin d'étoffer le débat. |
Des centaines d'enfants sur listes d'attente
Alors que le cabinet de la Vice-Présidence en charge du budget et des
ressources humaines souligne l'importance du bien-être au travail et de
l'équilibre vie professionnelle/vie personnelle, des centaines d'enfants sont
encore sur listes d'attente tant pour les crèches que pour les garderies
postscolaires, laissant bon nombre de collègues sans aucune solution.
Il est également à noter qu'avec le transfert de la crèche Palmerston au
bâtiment WALI du "Grand Clovis", une classe de jardin d'enfants a été supprimée.
Une liste d'attente existe maintenant également pour la rentrée 2015 en jardin
d'enfants et ce pour la première fois.
Des solutions actuelles insuffisantes et inadéquates
Par ailleurs, à l'heure actuelle, les solutions proposées par
l'administration sont insuffisantes et inadéquates:
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Augmentation du nombre de places en crèches privées
ayant un accord avec la Commission: ces crèches ne sont pas soumises aux mêmes
règles que les crèches interinstitutionnelles et proposent donc un service de
moindre qualité (qualifications du personnel, antenne médicale,
infrastructure, projet pédagogique, etc.); |
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Changement du régime mi-temps : bien qu'un certain nombre de places
supplémentaires (à temps partiel uniquement) ait été créé avec ce nouvel
arrangement, de sévères perturbations dans les sections ont été observées avec
notamment le non-respect du bien-être des enfants. Ce nouveau régime mi-temps
est de plus inconciliable avec un mi-temps ou avec un retour à temps plein à
la Commission, limitant les possibilités pour les collègues dans les Services
d'adopter des formules de travail pourtant proposées dans le nouveau statut;
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Places au jardin d'enfants: les parents dont les
enfants étaient inscrits en grande section au "Grand Clovis" et qui n'ont pas
pu avoir de places en jardin d'enfants sur ce site, se voient proposer une
place sur un autre site, les obligeant à doubler voire tripler leur temps de
transport. |
Qualité de l'accueil et sécurité des enfants insuffisantes
Enfin – et cet aspect n'est pas des moindres – le taux d'encadrement des
enfants en crèches est trop faible en début et fin de journée, mettant en cause
la qualité de l'accueil et la sécurité des enfants.
En effet, les puéricultrices faisant des horaires décalés, les premières et
dernières heures d'ouvertures des sections sont assurées par une seule
puéricultrice, parfois intérimaires (et donc n'ayant pas eu les mêmes critères
de recrutement), alors que ces moments devraient avoir une présence accrue:
|
de nombreux enfants sont déjà/encore présents et les
sections sont parfois au complet (ceci a été accentué par le passage aux 40h
hebdomadaires); |
|
l'accueil et le départ des enfants sont des moments
importants pour le bien-être de ceux-ci et la puéricultrice, si elle est
seule, n'est pas disponible comme elle le devrait; |
U4U considère par ailleurs qu'il est inconcevable de demander à une seule
personne de surveiller efficacement une dizaine d'enfants en bas âge et il nous
a malheureusement été rapporté des cas d'incidents et même de plaintes pour
maltraitance survenus pendant ces moments-là.
Revendications d'U4U
U4U demande donc que soient mises en place au plus vite les mesures
suivantes:
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Augmentation du nombre de places en crèches et
garderies interinstitutionnelles afin d'offrir une place de qualité à tous;
|
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Mise en place d'un système de contrôle de qualité
dans les crèches privées ayant un accord avec la Commission et amélioration
des prestations offertes par ces structures; |
|
Modification de certaines modalités d'application et,
si nécessaire, du règlement des crèches, pour rétablir un système respectant
le rythme des enfants et compatible avec nos formules de travail tels que
prévus par le statut (congés parentaux, temps partiels, etc.); l'amélioration
de l'accueil des enfants pour cette catégorie de parents devra également
passer par un accroissement des places offertes; |
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Création d'un jardin d'enfants supplémentaire au
"Grand Clovis" et ce dès la rentrée 2015; |
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Augmentation du personnel d'encadrement notamment en
début et fin de journée afin d'assurer que les enfants ne soient jamais
encadrés par une personne seule. |
05/05/2015
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Crèches and childcare centres: shortcomings and demands
On the 4th of May, the opening ceremony of the Grand Clovis crèche took
place attended by Vice-President Kristalina Georgieva, Vice-President Maroš
Šefčovič, Irène Souka, Director General of the DG HR and Marc Mouligneau,
Director of the OIB. On this occasion, Linda Rowan, current head of the
Commission's crèches, emphasised that "the overall level of parent
satisfaction remains very high, with a score of 94% for all crèches".
U4U believes that there are still some serious problems to tackle and
wants to take this opportunity to:
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expose the main problems observed in the crèches
and childcare centres; |
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state its demands; |
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give staff the opportunity to express their
opinions and to support, or criticise, the views expressed in this paper
in order to broaden the debate. |
Hundreds of children on waiting lists
While the office of the Vice-President responsible for the budget and
human resources stresses the importance of well-being at work and achieving
a work/life balance, hundreds of children are still on waiting lists for
crèches and after-school childcare centres, leaving a considerable number of
colleagues with no options.
It should also be noted that with the transfer of the Palmerston crèche
to the "Grand Clovis" WALI building, one kindergarten class has been closed.
For the first time, there is now a waiting list for kindergarten classes in
2015.
Insufficient and inadequate solutions
Furthermore, at the present time, the solutions proposed by the
administration are insufficient and inadequate.
• Increasing the number of places in private crèches that have an
agreement with the Commission: these crèches are not subject to the same
rules as the inter-institutional crèches and therefore represent a
lower-quality offering (staff qualifications, medical unit, infrastructure,
teaching curriculum, etc.);
• Changing the half-time regime : although a number of additional places
(part-time only) were created by this new arrangement, some serious
disruptions have been observed in the kindergartens, particularly in respect
of the well-being of the children. This new half-time regime is also
incompatible with half-time working or a return to full-time employment at
the Commission, limiting the possibilities for colleagues in the Services to
adopt the working arrangements set out in the new Staff Regulations;
• Kindergarten places: those parents whose children were enrolled for the
"grande section" (last year of kindergarten) at Grand Clovis, but who could
not get a place at this site, were offered a place at another location,
requiring them to double or even triple their transport time.
Inadequate quality of reception and safety
Finally – and this aspect is far from the least important – the ratio of
staff to children in crèches is too low early and late in the day, calling
into question the quality of care on arrival and the safety of the children.
Indeed, with childcare workers working flexible hours, the first and last
few hours at kindergartens are covered by a single employee, sometimes a
temporary worker (and therefore not subject to the same recruitment criteria),
despite the fact that there should be a higher level of attendance at these
times:
• numerous children are already/still present and the kindergarten
classes are sometimes full (this has been compounded by the change to a
40-hour week);
• the arrival and departure of the children are important times for their
well-being, and the childcare worker, if she is alone, is not available as
she should be;
U4U believes that it is unreasonable to ask a single person to supervise
around ten young children efficiently, and unfortunately we have received
reports of incidents and even complaints of neglect or mistreatment
occurring at these times.
U4U demands
U4U therefore demands that the following measures are introduced as soon
as possible:
• Increasing the number of places in inter-institutional crèches and
childcare centres to provide quality care for all;
• Setting up a quality control system in private crèches that have an
agreement with the Commission and improving the services provided by these
structures;
• Changing the operating methods and, if necessary, the regulations of
the crèches to re-establish a system that respects the children's natural
rhythm and is compatible with our working hours as laid down by the Staff
Regulations (parental leave, part-time working, etc.); the reception of
children for this category of parent must also be improved by increasing the
number of places provided;
• Creating an additional kindergarten at "Grand Clovis" for the start of
the 2015 school year;
• Increasing the number of staff on duty at the beginning and end of the
day to ensure that the children are never supervised by just one person. |
Résolution de l'AG du 16 juin 2014
Le personnel des crèches s’est réuni en Assemblée générale le 16 juin 2014.
- Vu la réforme du Statut des fonctionnaires et du RAA (régime d’application
des autres agents) qui est d'application depuis le 01.01.2014.
- Vu l’obligation qui est faite de part cette réforme d’augmenter le temps de
travail réglementaire en passant de 37,5 heures à 40 heures hebdomadaire.
- Ayant pris connaissance des différents comptes rendus transmis par
l'administration sur le déroulement des réunions du Groupe Technique
Crèches/garderies.
- Vu les discussions de la dernière réunion du Groupe Technique dans laquelle
l'administration préconise un changement d'horaire pour passer de 07.45 à 08.00
le matin et de 18.30 à 18.45 le soir, et ce malgré le faible taux de présences
enregistrées pendant le ¼ heure du matin et du soir actuellement en test.
Constate que :
- le personnel des crèches ne bénéficie pas de formule de travail flexible
contrairement au reste du personnel de la CE et leurs enfants sont également
pénalisés ; ces dispositions ne permettant aucune conciliation vie privée/vie
professionnelle ;
- l'horaire de travail en vigueur durant cette période de test a donné
satisfaction tant au niveau du service rendu aux parents qu'au personnel
lui-même qui a dû s'adapter en conséquence;
- la nouvelle option proposée par l'administration d'élargir les horaires des
crèches ne rencontre ni les attentes des parents, ni le personnel, ni les
enfants, qui seront obligés de rester plus longtemps dans les crèches.
Déclare :
- que le personnel envisage des actions, notamment de grèves, en cas de
non-respect de l'horaire actuellement en vigueur
Demande :
- aux organisations syndicales de lancer un préavis de grève dans le respect
des règles prévues par l'accord-cadre.
Chers collègues,
Suite à la parution de notre tract (voir ci-dessous), nous avons pris contact avec l'administration de la Commission pour lui demander d'accepter de discuter sur base de notre proposition.
L'essentiel est pour nos organisations de préserver tout à la fois les intérêts des parents collègues, des collègues puéricultrices, pour le bien-être de nos enfants.
La solution à trouver au terme d'un dialogue social, souhaité au niveau du directeur général de la DG HR, doit revêtir un caractère "expérimental" et donc être soumise à une évaluation, voire à une révision, au terme d'une période d'essai à définir en commun.
Les organisations signataires: R&D, FFPE, Conf SFE, U4U / RS 12/12/2013
Crèches interinstitutionnelles : assurer la
satisfaction des besoins grâce à l’unité entre professionnels et usagers !
La Commission a décidé le passage du temps de travail hebdomadaire à 40
heures et la réduction de 5% voire 10% des effectifs. Cela pose des problèmes
dans les crèches interinstitutionnelles. L’administration veut augmenter les
heures d’ouverture de ces crèches à effectif constant, sans améliorer la
situation existante, tout en réduisant la qualité des conditions de travail des
puéricultrices. Le service rendu aux enfants - et donc aux parents statutaires
(fonctionnaires, temporaires et contractuels) - sera dégradé.
Nos syndicats - U4U/RS, R&D, Conf. SFE, FFPE – préconisent une démarche qui
assure la convergence des intérêts communs entre les puéricultrices et les
parents statutaires. Les deux objectifs sont d'accroître la qualité de l’accueil
des enfants à la crèche et d'améliorer les conditions de travail du personnel de
la crèche. Sans ce second objectif, le premier ne peut être atteint.
C’est pourquoi nous demandons à la Commission de :
1) Ne pas augmenter le temps de présence pédagogique au contact des enfants
des puéricultrices ;
2) Doubler le nombre de puéricultrices aux heures d’accueil et en fin de
journée afin de renforcer le ratio adulte/enfant;
3) Considérer le bien-être des enfants et le social comme une priorité
positive;
4) Considérer les enfants des puéricultrices comme enfants prioritaires aux
crèches, à l’instar de ce qui se fait au sein des écoles européennes pour le
personnel administratif et de service;
5) Refuser d'introduire dans les crèches un service de "garderie" après
18h15, pendant lequel les enfants seraient regroupés indépendamment de leur
tranche d'âge et en diminuant le taux d'encadrement applicable pendant la
journée.
6) Augmenter de 15 ou 30 minutes les heures d’ouverture le soir: 18h30 du
lundi au jeudi et 18h le vendredi ;
7) Augmenter, pour ce faire, les effectifs des puéricultrices et des
infirmières ;
8) Décider d’un plan d’action permettant de résorber de manière durable le
manque de places (plus de 850 enfants sur liste d’attente) endéans les deux ans
en créant de nouvelles places en crèches interinstitutionnelles;
9) Commencer dans les plus brefs délais un dialogue social au niveau de la DG HR et non pas au niveau d’un groupe « technique »
de l’OIB, comme préconisé par certains;
10) Inviter également aux réunions de dialogue social les délégations du
personnel ainsi que l'association des parents.
La Commission refuse de tirer les conséquences qui s’imposent suite à sa
réforme du Statut. Elle doit considérer le social comme un priorité positive.
Soutenons ensemble les revendications de nos collègues des
crèches et des collègues parents.
Assemblée générale des crèches et
garderies
de la Commission européenne à Bruxelles
RÉSOLUTION adoptée le 6 décembre 2013
Le personnel du secteur des crèches et garderies réuni en
Assemblée générale le 6 décembre 2013,
• informé par les OSP de l'état des discussions avec
l'administration sur l'aménagement du temps de travail dans le secteur suite à
l'allongement de l'horaire hebdomadaire,
Constatant que :
• les effectifs dans ces structures ne sont pas suffisants;
• l'extension de l'horaire de travail de 37, 5 à 40 heures par
semaine est applicable à tout le personnel des institutions couvert par le
Statut et le RAA, y compris aux agents dont le contrat ne fait pas expressément
mention d'un horaire de travail particulier;
• les premières propositions présentées par l'OIB étaient
inacceptables pour les raisons suivantes:
- non prise en compte de la spécificité du secteur, notamment du
caractère pénible du travail (postures pénibles, bruit continu, exposition aux
maladies, stress, obligation de vigilance permanente…),
- non prise en compte dans l'horaire du personnel des tâches autres que
l'encadrement des enfants (réunions, formations, rangement des salles, nettoyage
des jouets, préparation pédagogique, démarches administratives….),
- non-respect des normes de santé et sécurité, notamment les normes des
organismes ONE et Kind en Gezin, pendant la période d'allongement de l'horaire
proposée pour la fin de la journée,
- non prise en compte des contraintes familiales du personnel du secteur dont
les enfants n'ont pas accès aux crèches et garderies de la Commission;
• le personnel des crèches/garderies ne bénéficiant pas de
formule de travail flexible, contrairement au reste du personnel de la CE, les
dispositions proposées ne permettront aucune conciliation vie privée/vie
professionnelle et les enfants de ce personnel sont également pénalisés;
• au cours des réunions du groupe technique mis en place entre
l'OIB et les OSP, des possibilités de solution ont été esquissées mais qu'à ce
stade, aucune garantie n'est donnée sur la concrétisation de ces possibilités,
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MANDATE les OSP pour déposer immédiatement
un préavis de grève à titre conservatoire, dès le 09 décembre 2013,
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INVITE les OSP à continuer les discussions
avec l'OIB et la DG HR dans le cadre du groupe technique, ainsi qu’à faire
valoir une demande d’accroissement des effectifs et une priorisation des enfants
du personnel des crèches/garderies dans l’attribution des places,
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DEMANDE aux OSP de tenir le personnel
informé régulièrement par d'autres Assemblées générales ou par tout autre moyen
adéquat.
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