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Home > Conditions de travail > Agents temporaires Agents Temporaires (AT)
Info : The Junior/Young Professionals Program Letter to Mr Ville Itala, DG OLAF, re contract prolongation for Specialised Temporary Agents (April 2020) Droits à pension en cas de changement d'AgenceCommencer à travailler pour une nouvelle agence post-réforme 2014 implique-t-il que les agents temporaires ayant débuté leur carrière avant réforme se voient appliquer le nouveau régime de droits à pension de l’Union ? EN version herebelow Cette question n’est pas sans intérêt. En effet, souvenez-vous, dans le cadre de la dernière réforme statutaire, le législateur a augmenté l’âge de la retraite et diminué par conséquent le pourcentage d’annuités accumulées sur la carrière. Le nouvel agent temporaire cotise ainsi pour 1,8%/an (en lieu et place des 2% d’avant réforme de 2004 et des 1,9% de la période intermédiaire). Nous pensions la problématique réglée depuis le prononcé de l’arrêt Torné (T-127/17 rendu le 14 décembre 2018) et que la Commission se plierait à l’interprétation avalisée par le Tribunal. Il n’en est rien. Une affaire, nous l’espérons, aura le mérite de clarifier cet aspect. Plusieurs agences ont marqué leur soutien aux agents en intervenant volontairement. L’une de nos adhérents a récemment soumis un recours en annulation contre la décision de son AHCC de lui appliquer le nouveau régime de pension. Le débat porte principalement sur la notion « d’entrée en service » au sens des dispositions du RAA. Cette notion est en effet clé dans le cadre de l’appréciation des mesures transitoires établies lors de la réforme de 2014. S’agit-il d’une entrée en service au sein de l’Union ou s’agit-il d’une entrée au sein d’une institution, d’une agence particulière ? Cette dernière hypothèse aurait comme conséquence la prise en compte d’un point de départ différent lorsque, comme c’est le cas de l’adhérente actuellement en litige, un agent accepte d’être transféré d’une agence vers une autre dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions favorisant la mobilité inter-agences. Il s’agit d’un facteur temporel primordial dans l’analyse des droits à pension : faut-il considérer que les droits à pension s’articulent autour de tout nouveau contrat indépendamment de la question de la contribution au système de pension de l’Union ? Doit-on dès lors exclure tout élément de continuité lorsqu’un agent temporaire poursuit sa carrière au sein d’une autre agence, de manière ininterrompue, sans prise en compte de son entrée en fonction au sein même de l’Union ? Ni le Statut ni le RAA ne définissent expressément cette notion d’entrée en service, élément que relevait déjà le Tribunal dans l’arrêt T-127/17 précité. Le Tribunal a cependant posé le principe : l’interprétation de cette notion doit se faire à la lumière des objectifs poursuivis par la réglementation de l’Union concernée, c’est-à-dire celle relative aux droits à pension. La Commission s’évertue à refuser de transposer les enseignements de l’arrêt Torné aux agents temporaires analysant cette notion d’entrée en service dans le cadre de l’appréciation de la réglementation en matière d’engagement et se retranchant derrière les impératifs budgétaires. Aucune considération quelconque ne saurait justifier un traitement différent d’un agent qui, pourtant, à l’instar de son collègue fonctionnaire, a commencé à cotiser de manière ininterrompue au régime de pension de l’Union dès la signature de son premier contrat au service d’une Institution. Nous suivons cette affaire de près et vous tiendrons informés des conclusions du Tribunal. Feb 2020 Pension rights in the event of a change of AgencyDoes starting to work for a new post-reform agency in 2014 mean that temporary agents who started their careers before reform will be subject to the Union's new system of pension rights? This question is not without interest. Indeed, remember that, in the context of the last reform of the Staff Regulations, the legislator increased the retirement age and consequently reduced the percentage of annuities accumulated over the career. The new temporary agent thus contributes 1.8%/year (instead of the pre-reform 2% of 2004 and the 1.9% of the intermediate period). We thought that the problem had been settled since the Torné judgment (T-127/17 delivered on 14 December 2018) and that the Commission would comply with the interpretation endorsed by the Tribunal. This is not the case. One case, we hope, will have the merit of clarifying this aspect. Several agencies have shown their support for the agents by intervening voluntarily. One of our members recently submitted an action for annulment against the decision of its AHCC to apply the new pension scheme to it. The debate mainly concerns the notion of "entry into service" within the meaning of the provisions of the RAA. This notion is indeed key in the context of the assessment of the transitional measures established during the 2014 reform. Is it an entry into service within the Union or is it an entry into a particular institution or agency? The latter hypothesis would result in a different starting point being taken into account when, as in the case of the member currently in dispute, a staff member agrees to be transferred from one agency to another as part of the implementation of the provisions promoting inter-agency mobility. This is a crucial temporal factor in the analysis of pension rights: should pension rights be considered to revolve around any new contract irrespective of the question of contribution to the Union's pension system? Should we therefore exclude any element of continuity when a temporary agent continues his career in another agency, uninterruptedly, without taking account of his entry into service within the Union itself? Neither the Staff Regulations nor the Conditions of Employment of Other Servants expressly define the concept of entry into service, a matter which the Tribunal already addressed in Case T-127/17. However, the Tribunal laid down the principle that that concept must be interpreted in the light of the objectives pursued by the rules of the Union concerned, that is to say, those relating to pension rights. The Commission endeavours to refuse to transpose the lessons of the Torné judgment to temporary staff who analyse this concept of entry into service in the context of the assessment of the rules on recruitment and hide behind budgetary imperatives. No consideration whatsoever can justify different treatment of a member of staff who, however, like his fellow official, has begun to contribute continuously to the Union's pension scheme as soon as he signs his first contract in the service of an institution. We are following this case closely and will keep you informed of the conclusions of the Tribunal. Révision de la DGE AT
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