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De nouvelles perspectives pour nos remboursements de santé.

Medical claims via your smartphone

Procréation médicalement assistée : des avancées

RCAM : Une carte d’assuré pour les affiliés aux Pays-Bas

Révision des DGE et Procréation médicalement assistée

JSIS and COVID-19: Request from CCP and Unions

Visite médicale annuelle : ce qui va changer bientôt.

PMA: la proposition de U4U

RCAM : amélioration des prestations en vue

Documents importants sur le RCAM

Régime commun d'assurance maladie [RCAM]: que faire?

Les chiffres

CGAM : rapport annuel 2012

Accords PMO en Espagne

 

 

De nouvelles perspectives pour nos remboursements de santé.

De nouvelles perspectives pour nos remboursements de santé.

Il était temps : pour la première fois depuis plusieurs années, une proposition de modification des DGE du RCAM soumise au dialogue social (discussion formelle entre les syndicats et l’administration) après avoir fait l’objet d’une discussion au CGAM (comité de gestion de l’assurance maladie).

Pour le dire simplement, de nouveaux remboursements, plus avantageux, de nos frais médicaux sont en préparation.

Les propositions sur la table sont les suivants :

(a) Le remboursement, moyennant un certain nombre de conditions (notamment d’âge et de nombre maximal de tentatives), des traitements relatifs à la procréation médicalement assistée

(b) La revalorisation du plafond pour la consultation de médecins généralistes de 35 euros à 40 euros

(c) La revalorisation du plafond pour la consultation de médecins spécialistes de 50 euros à 60 euros

(d) La revalorisation du plafond pour certains types de prothèses dentaires fixes (couronnes, etc.) de 250 euros à 350 euros

(e) La revalorisation du plafond pour l’achat ou la réparation d’aides auditives de 1500 euros à 1800 euros

(f) La revalorisation du plafond pour les fournitures liées à l’incontinence de 600 euros à 1200 euros

Dans l’ensemble, ces progrès doivent être salués, mais ils arrivent tard (cela fait des années que le prix réel des frais médicaux grimpe sans que les plafonds soient adaptés) et restent insuffisants.

Cette situation est d’autant plus problématique qu’après avoir connu des années de petits déficits (du fait notamment des cotisations réduites au moment du changement de statut en 2004), le Régime d’assurance maladie du personnel de l’Union européenne affiche aujourd’hui un excédent (que d’aucuns qualifient de « matelas financier ») de quelques 400 millions d’euros, c'est-à-dire par exemple l’équivalent de ce que la Commission espère tirer de la vente programmée de son patrimoine immobilier à Bruxelles.

Une somme considérable, quand on y songe : au pire moment de son déficit le RCAM affichait une perte de 10 millions d’euros par an. Le soi-disant « matelas financier » serait donc suffisant pour éponger pas moins de 40 ans de déficit si (comme c’est peu probable) il devait revenir à ce niveau.

Nous le disons donc haut et fort : cet argent constitue une part de nos salaires transformés en une sorte « d’épargne forcée ». Il doit donc être utilisé pour les objectifs auxquels il est destiné : le remboursement de nos soins de santé.

Ne laissons plus cet argent dormir ! Ne courrons pas le risque non plus de le voir un jour accaparé pour pallier tel ou tel déficit !

La réforme du RCAM avec une revalorisation des seuils pour plusieurs types de prestations, un meilleur accès, en particulier aux prestations de santé mentale et la prise en compte de nouveaux type de traitements est une urgence.

Comme U4U l’a fait dans le passé (et nous tenons à saluer en particulier le travail de notre ancienne représentante au Comité de Gestion du RCAM, Kim Slama pour faire avancer le dossier de la procréation médicalement assistée), nous continuerons à nous battre pour un régime de remboursement des soins de santé qui prenne davantage en compte les frais réels exposés par les affiliés ainsi que l’évolution du coût des soins médicaux.

Les pistes de réflexion que nous avançons dans ces domaines sont les suivantes :

(a) La mise en place d’une échelle mobile pour les plafonds qui permette à intervalle de temps régulier (par exemple tous les 5 ans) de revoir automatiquement les plafonds prévus par catégorie de soins pour l’ensemble des prestations faisant l’objet d’un remboursement. Au lieu de fixer les plafonds à un montant fixe qui demande une décision formelle pour chaque modification, il serait possible de fixer ce plafond de façon mobile, par exemple à une proportion déterminée de la moyenne des prix payés pour chaque prestation faisant l’objet d’un remboursement.

(b) Le calcul des plafonds mobiles mentionnés ci-dessus pourrait par ailleurs faire l’objet, sous certaines conditions d’une adaptation en fonction du lieu de prestation des soins (par exemple dans le cas où le prix moyen des soins serait de 20% au-dessus ou en-dessous de la moyenne générale voire de la moyenne à Bruxelles).

(c) Un meilleur niveau de remboursement, en général, des prestations liées à la médecine préventive, la réduction des prestations liées aux visites annuelles organisées par le service de la Commission serait une excellente occasion pour faire passer ces remboursements à 100%

(d) Une simplification du régime des autorisations préalables. Un certain nombre de prestations qui font l’objet d’un accord systématique moyennant le respect de critères objectifs (par exemple nombre de prestations acceptées, etc.) pourraient être aisément retirées du régime des autorisations préalables. Une telle simplification administrative serait aussi source d’économies.

(e) Une transparence accrue pour les avis du Conseil médical et les avis d’experts externes sur lesquels ces avis s’appuient (publication immédiate et sans délai de ces avis, sous réserve d’anonymisation des données personnelles de patients).

(f) Une révision globale basée sur l’avis d’un comité d’experts médicaux composé de manière paritaire (un nombre égal de médecins nommés par l’administration et par les représentants du personnel) des nombres maxima de prestation de psychothérapie autorisées et, de manière générale, une prise en compte plus complète des questions liées à la santé mentale avec, en particulier, un accès facilité sur le plus long terme à la psychothérapie.

New perspectives for our healthcare reimbursement.

It's about time: For the first time in several years, a proposal to amend the JSIS GIP has been submitted to the social dialogue (formal discussion between the unions and the administration) after being discussed by the CGAM (Health Insurance Management Committee).

Put simply, new, more favourable reimbursements for our medical expenses are in the pipeline.

The proposals on the table are as follows:

(a) Reimbursement, subject to certain conditions (in particular age and maximum number of attempts), for treatments related to medically assisted procreation

(b) An increase in the ceiling for GP consultations from €35 to €40

(c) An increase in the ceiling for specialist consultations from €50 to €60

(d) An increase in the ceiling for certain types of fixed dental prosthesis (crowns, etc.) from €250 to €350

(e) An increase in the ceiling for purchase or repair of hearing aids from €1,500 to €1,800

(f) An increase in the ceiling for incontinence-related supplies from €600 to €1,200

Overall, this progress is to be welcomed, but it comes late (the real cost of medical expenses has been rising for years without any adjustment of the ceilings) and is still insufficient.

This situation is all the more problematic given that, after years of small deficits (due in particular to the reduction in contributions following the amendment of the Staff Regulations in 2004), the European Union's sickness insurance scheme now has a surplus (described by some as a "financial cushion") of around 400 million euros, equivalent, for example, to what the Commission hopes to obtain from the planned sale of its buildings in Brussels.

This is a considerable sum when you consider that, at the height of its deficit, the RCAM was losing 10 million euros a year. The so-called "financial cushion" would therefore be enough to cover the deficit for no less than 40 years if it were to return to that level (which is unlikely).

So we're saying it loud and clear: this money is part of our salaries, transformed into a kind of "forced savings". It must therefore be used for its intended purpose: to reimburse our healthcare costs.

Let's not let this money sit idle any longer! And let's not run the risk that one day it will be diverted to cover some deficit or other! There is an urgent need to reform the JSIS, raising the thresholds for several types of benefit, improving access, particularly to mental health benefits, and taking account of new types of treatment.

As U4U has done in the past (and we would particularly like to acknowledge the work of our former representative on the JSIS Management Committee, Kim Slama, in advancing the issue of medically assisted procreation), we will continue to fight for a health care reimbursement system that better reflects the actual costs incurred by affiliates, as well as changes in the cost of medical care.

Our ideas in these areas are as follows:

a) The introduction of a sliding scale for ceilings, which would allow the ceilings for each category of care to be automatically reviewed at regular intervals (e.g. every 5 years) for all reimbursable services. Instead of setting the ceilings at a fixed amount, requiring a formal decision for each change, it would be possible to set the ceiling on a sliding scale, for example at a given proportion of the average prices paid for each reimbursable service.

b) The calculation of the above-mentioned mobile ceilings could also be adjusted, under certain conditions, depending on where the care is provided (e.g. if the average price of care is 20% above or below the general average or even the average in Brussels).

c) A better level of reimbursement in general for services related to preventive medicine; the reduction of services related to annual visits organised by the Commission service would be an excellent opportunity to increase these reimbursements to 100%.

d) Simplification of the prior authorisation system. A certain number of services which are systematically authorised on the basis of objective criteria (e.g. number of services accepted, etc.) could easily be excluded from the prior authorisation system. Such administrative simplification would also be a source of savings.

e) Greater transparency of medical board opinions and the external expert opinions on which they are based (immediate publication of these opinions, subject to anonymisation of patients' personal data).

f) A general review, based on the opinion of a committee of medical experts made up of equal numbers of doctors appointed by the administration and staff representatives, of the maximum number of psychotherapy services authorised and, more generally, a more comprehensive approach to mental health, in particular by facilitating access to psychotherapy in the longer term.

 

15/06/2023

 

Medical claims via your smartphone

Testé pour vous : les demandes de remboursements médicaux via votre smartphone.

En tant que représentants du personnel nous recevons parfois des demandes de collègues qui introduisent leurs demandes de remboursement en retard. Lorsqu’il n’y a pas de raison valable (force majeure) pour une introduction tardive au-delà de 18 mois les demandes de remboursement sont refusées.

Vous êtes de ceux qui glissent les attestations dans votre portefeuille, votre sac ou une enveloppe et pour qui introduire les demandes de remboursement est une corvée ? De ceux qui ont tendance à les oublier et du coup à ne pas se faire rembourser ?

Un bon moyen d’éviter ces désagréments est de tester l’application PMO Mobile. Nous l’avons fait pour vous et il faut reconnaître que cela facilite la vie.

Au moment même où le médecin me remet l’attestation je la prends en photo. Puis, via mon application, je crée ma demande de remboursement (le petit + en bas à droite) et je joins la photo. Le lendemain j’ai le décompte me disant que le remboursement est en cours. Simple, rapide et efficace.

Et ce n'est pas tout : je peux consulter toutes mes demandes et mes décomptes, et suivre leur état d'avancement à tout moment. Je peux ouvrir mes certificats d'assurance RCAM, en générer de nouveaux, demander une prise en charge, signaler un accident... Je peux même poser une question en un clic dans l'application.

Tenté par l’expérience ? Suivez le guide !

26/03/2023

Tested for you: medical claims via your smartphone.

As staff representatives, we sometimes receive requests from colleagues who are late in submitting their claims. Unless there is a valid reason (force majeure) for a delay of more than 18 months, claims are rejected. Are you the kind of person who keeps certificates in your wallet, bag or envelope and finds submitting claims a chore?

Are you the kind of person who tends to forget them and therefore miss out on a refund?

A good way to avoid these inconveniences is to try the PMO Mobile application. We did it for you and we have to admit that it makes life easier.

At the same time as the doctor gives me the certificate, I take a picture of it. Then I use my application to create my claim (the little + on the bottom right) and attach the photo. The next day I get a statement saying that the reimbursement is in process. Simple, fast and efficient.

And that's not all: I can consult all my claims and accounts at any time and follow their progress. I can access my RCAM insurance certificates, create new ones, request cover, report an accident... I can even ask a question with a single click on the application.

Want to try it out? Follow the guide!

How to make PMO Mobile saving your time?

The app does not require downloading and cannot be found in commercial app stores. It is web-based and is easily accessible from all commonly used web-browsers by scanning the QR code or by entering https://webgate.ec.europa.eu/PMOMOBILE .

PMO Mobile is also available in EC on the GO. Once in the app, you can bookmark it or add it to your favourites for faster access. To secure your private data, PMO Mobile is protected by multifactor authentication. This video shows all the available options to authenticate and how each of them works.

More info:

PMO Mobile user guides    EN    FR

PMO Mobile FAQ    EN    FR

 

 

RCAM - Procréation médicalement assistée

PMA: remboursement des actes aux femmes non atteintes d’une pathologie avérée - Avancée significative sur le dossier

Depuis plusieurs années maintenant, U4U demande une révision des DGE du RCAM relatives au remboursement de la procréation médicalement assistée (PMA) (voir ci-dessous nos articles précédents).

Les DGE du RCAM, Titre II, chapitre 7.3 fixent les règles en matière de PMA. Ces règles - conçues en 2005 et 2006 et adoptées en 2007 - n’envisagent le remboursement du recours aux techniques de PMA [fécondation in vitro (FIV) ou insémination artificielle (IA)] qu’en présence de l’existence d’une pathologie dans le couple, chez l’affilié.e. ou chez le/la partenaire reconnu.e au sens de la réglementation.

De facto, sont exclues du remboursement par le RCAM les demandes émanant des couples lesbiens, des femmes célibataires ou dont le partenaire n’est pas reconnu au sens du statut (marié ou concubin), et des couples dont la stérilité n’a pas de fondement pathologique avéré.

En juin dernier, sollicité par le Bureau central du RCAM, le Conseil médical a réitéré les conditions d’accès au remboursement, plaidant pour le maintien de l’existence d’une pathologie.

Pour U4U, étendre le remboursement de la PMA à d’autres publics ne relève pas d’une opinion médicale mais d’une décision politique sociétale. Il s’agit aussi d’instaurer un droit, pour tout.e cotisant.e à ce régime qui contribue un pourcentage égal de son salaire, de bénéficier d’un remboursement identique pour un même acte à la même finalité : permettre un projet parental à une personne/couple qui, en dehors d’une PMA, ne pourrait pas aboutir.

On s’étonne aujourd’hui, alors que les politiques communautaires invitent à mobiliser plus de moyens pour encourager l’inclusion de la diversité, que notre régime de santé n’emboîte pas le pas des États membres les plus progressistes en la matière (et qui légifèrent en ce sens depuis le début des années 2000).

En effet, dans le système belge qui mutatis mutandis sert de référence à l’architecture de notre régime, le remboursement de la PMA est autorisé depuis le 6 juillet 2007 à toute femme qui en fait la demande, indépendamment de l’existence d’une pathologie. Une dizaine d’États membres de l’Union ont une pratique de remboursement semblable.

Aucune femme ne se livre à ce parcours de PMA de gaîté de cœur : c’est long, incertain, pénible à maints égards. Cela signifie que pour toutes les affiliées désirant une grossesse par assistance mais sans problème de santé avéré, la couverture du RCAM est moins favorable pour elles que si elles étaient couvertes dans leur État membre. Or, plus de la moitié des affiliées du RCAM vivent et travaillent en Belgique. Un grand nombre au Luxembourg. Sans parler des autres EM où la PMA est autorisée et remboursée pour ces publics.

À sa plénière du 5 novembre dernier, le Comité central du personnel (CCP) de la Commission a demandé à ses mandatés dans le Comité de gestion de l’assurance maladie (CGAM) de soutenir une demande de révision de la PMA. En effet, ce comité gère les nombreuses plaintes des affiliées auxquelles sont refusées les demandes d’autorisation préalable pour procéder à une PMA remboursée par le régime. Mais surtout, il est habilité à proposer une modification des DGE si besoin est.

À sa plénière du 23 novembre dernier, le Comité de gestion de l’assurance maladie (CGAM) a donc entériné l’idée de proposer une révision de la DGE pour supprimer la référence à une pathologie, de façon à rembourser la PMA à celles qui le demandent. Le CGAM propose, mais c’est la Commission – DG HR, à laquelle les autres institutions ont délégué la gestion du RCAM – via le Bureau central pour l’exécution – qui décide si elle donne suite à une telle proposition.

Considérant qu’une action unitaire des organisations syndicales serait également efficace, U4U a proposé aux OSP de la Commission de se mobiliser pour demander une concertation sociale à la DG HR afin de soutenir la demande de révision de la PMA.

Pour U4U, le RCAM doit s’aligner sur les pratiques déjà tranchées dans les États membres, et en particulier en Belgique dont la législation en matière de santé sert de benchmark au régime puisque plus de 60% des affiliés du régime y résident.

Dans cette perspective, une révision rapide du Titre II, chapitre 7.3 des DGE pourrait être envisagée, la référence à une pathologie supprimée, et les affiliées désireuses d’un projet parental remboursées de leurs traitements.

01/12/2020

JSIS - Medically assisted procreation - MAP: reimbursement of MAP treatments for women who do not suffer from a proven pathology - significant progress in the dossier

For several years now, U4U has been requesting a revision of the JSIS GIPs on the reimbursement of medically assisted procreation (MAP) (see below our previous articles).

The GIPs for the JSIS, Title II, Chapter 7.3 lay down the rules on medically assisted procreation — MAPs. These rules — designed in 2005 and 2006 and adopted in 2007 — envisage reimbursement of the use of MAPs techniques (in vitro fertilisation (IVF) or artificial insemination (AI)) only where there is a pathology in the couple, from the affiliate or from the “recognised partner” within the meaning of the staff regulation.

De facto, claims from lesbian couples, single women or whose partner is not recognised within the meaning of the staff regulation and couples whose sterility has no proven pathological basis, are excluded from reimbursement by the JSIS.

Last June, at the request of the Central Office of the JSIS, the Medical Council reiterated the conditions for access to reimbursement, arguing in favour of maintaining the existence of a pathology.

For U4U, extending the MAP reimbursement to other groups is not a medical opinion but a societal political decision. Above all, the aim is to establish a right for any contributor to the scheme, which contributes an equal percentage of his/her salary, to receive the same reimbursement for the same act for the same purpose: allow a parental project to a person/couple who, outside a MAP, could not succeed.

It is surprising today, when Community policies call for more resources to be mobilised to promote the inclusion of diversity, that our health system does not follow the step of the most progressive Member States in this area (that have legislated in this direction since the early 2000s).

Indeed, since 6 July 2007, under the Belgian insurance medical system that, mutatis mutandis, serves as a reference to the architecture of our scheme, the reimbursement of the MAP has been authorised to any woman who applies for it, independently of the existence of a pathology. A dozen Member States have a similar reimbursement practice.

No women engage in this MAP path of cheerfulness of heart: it is long, uncertain and difficult in many respects. This means that for all affiliates who wish to be pregnant by assistance but without a proven health problem, JSIS coverage is less favourable for them than if they were covered in their Member State. However, more than half of the members of the JSIS live and work in Belgium. A large number in Luxembourg. Not to mention the other MS where the MAP for these groups is authorised and reimbursed.

At its plenary session on 5 November, the Central Staff Committee (CSC) of the Commission asked its constituents at the Health Insurance Management Committee (CGAM) to support a request for a revision of the MAP. Indeed, the CGAM gives an opinion on the many claims lodged by the affiliates whose previous authorisation for undergoing MAP reimbursed by JSIS has been rejected. Above all, it is entitled to propose a modification of the GIPs if need be.

At its plenary session on 23 November, the CGAM endorsed the idea of proposing a revision of the GIP to remove the reference to a pathology and to reimburse the MAP to those who request it. The CGAM proposes, but it is the Commission, to which the other institutions have delegated the management of the JSIS - via the Central Office for execution - that decides whether to act on such a proposal.

Whereas unitary action by trade unions would also be effective, U4U offered them to support the revision of the MAP and to call for a social dialogue with DG HR on that issue.

U4U considers that our JSIS should align itself with the practices already decided in the Member States and in particular, in Belgium, whose health legislation serves as a benchmark for our JSIS since more than 60 % of the affiliates reside there.

With this in mind, a rapid revision of Title II, Chapter 7.3 of the GIP could be envisaged, the reference to the existence of a pathology withdrawn and our affiliates be reimbursed for their MAP treatments.

 

RCAM : Une carte d’assuré pour les affiliés aux Pays-Bas

Les affiliés du RCAM résidant aux Pays-Bas bénéficieront bientôt d’une carte d’assuré leur permettant un meilleur accès aux soins de santé dans cet Etat membre : une bonne nouvelle pour tous les collègues.

Notre régime est un système mal ou pas connu des systèmes nationaux des pays où ses affiliés résident. Cela cause de nombreux problèmes au moment, par exemple, d’être pris en charge par un hôpital et d’être facturé. Cela fait des années que les affiliés réclament une carte d’assuré leur permettant d’être reconnus, mais la nature de notre système rend la chose impossible à l’échelle du globe, ou de certains Etats membres.

Pourtant, grâce aux efforts de membres du CGAM et du PMO, les affiliés du RCAM résidant aux Pays-Bas bénéficieront bientôt d’une carte d’assuré leur permettant un meilleur accès aux soins de santé dans cet Etat membre. Cette carte est reconnue dans le monde entier. Ceci devrait faciliter toutes leurs prises en charge, aux Pays-Bas et lors de leurs déplacements à l’étranger, et d’une manière générale, l’accès aux soins de santé.

Des négociations ont été conclues par le PMO avec la compagnie d’assurance CZ qui assure de nombreux ressortissants néerlandais. En passant par cette compagnie, les collègues profiteront des mêmes tarifs offerts aux nationaux, ce qui devrait permettre une réduction des coûts de santé d’environ 20% (en moyenne). La grande différence réside dans le fait que le patient ne rencontrera aucun problème d’accès aux soins et qu’il sera facturé le prix le plus bas, sans discrimination par rapport à un affilié national.

CZ appliquera strictement les DGE et les affiliés du RCAM conserveront tous les bénéfices et conditions de notre régime. Ils ne changent pas de régime, ils transitent par un opérateur national, CZ.

L’accord entre CZ et le RCAM a été finalisé et devrait entrer en vigueur rapidement. Pour le moment, le nouveau système est en phase pilote de test. Dès qu’il aura fait la démonstration de son efficacité, il pourra entrer en vigueur. Le PMO est en train de préparer la communication nécessaire pour les affiliés, indiquant en quoi consiste l’accord et ses modalités pratiques.

Le modèle d’accord avec les Pays-Bas aura des conséquences sur les futures négociations avec les autres Etats Membres. Des pistes existent pour démarrer des négociations similaires avec une assurance belge. 50% de nos affiliés résidant en Belgique, une carte identique faciliterait la vie – et réduirait les coûts – de milliers d’affiliés.

26/06/2020

JSIS - An insurance card for members in the Netherlands

JSIS members residing in the Netherlands will soon benefit from an insurance card giving them better access to health care in that Member State: good news for all colleagues.

Our system is little or not known to the national systems of the countries where its affiliates reside. This causes many problems when, for example, being taken care of by a hospital and being billed. For years, members have been asking for an insurance card that would allow them to be recognised, but the nature of our system makes this impossible on a global scale, or in some Member States.

However, thanks to the efforts of members of the Management Committee and the PMO, JSIS members residing in the Netherlands will soon have an insurance card allowing them better access to health care in that in that member state.

Negotiations have been concluded with the insurance company CZ, which insures many Dutch nationals. By going through this company, colleagues will benefit from the same tariffs offered to nationals, which should lead to a reduction in health costs of about 20% (on average). The big difference is that the patient will not encounter any problems in accessing care and will be charged the lowest price, without discrimination compared to a national affiliate.

CZ will strictly apply the GIPs and JSIS affiliates will retain all the benefits and conditions of our scheme. They do not change regime, they transit through a national operator, CZ.

The agreement between CZ and JSIS has been finalised and is expected to enter into force soon. For the time being, the new system is in a pilot test phase. As soon as it has been demonstrated to be effective, it can enter into force. It is everyone's hope that this will be in the fall. The PMO is preparing the necessary communication for affiliates, indicating what the agreement consists of and its practical arrangements.

The model agreement with the Netherlands will have consequences for future negotiations with the other Member States. Ways exist to start similar negotiations with a Belgian insurance company. With 50% of our affiliates residing in Belgium, an identical card would make life easier - and reduce costs - for thousands of affiliates.

Révision des DGE et Procréation médicalement assistée

Comme déjà indiqué, le Comité de gestion du RCAM a mis en place un groupe de travail ad hoc qui a entamé en décembre 2018, un travail de révision de ces Dispositions générales qui régissent l’ensemble réglementaire du régime. Procréation médicalement assistée – PMA – Pourquoi procrastiner ? Ci-après les dernières évolutions.

EN version herebelow

Révision des Dispositions générales d’exécution (DGE) du Régime Commun d’Assurance Maladie – RCAM

Comme indiqué dans un article précédent, le Comité de gestion du RCAM a mis en place un groupe de travail ad hoc qui a entamé en décembre 2018, un travail de révision de ces DGE qui régissent l’ensemble des dispositions réglementaires qui organisent notre régime.

Les dernières DGE ont été adoptées en 2007. Elles datent, et posent de nombreux problèmes, que ce soit pour leur application au quotidien aux demandes des affiliés, ou parce que les plafonds de remboursement établis à l’époque, par exemple, ne correspondent plus aux tarifs de la médecine et devraient être sérieusement mis à jour. Elles peinent aussi à prendre en compte les développements de la science médicale, l’évolution des besoins de la société ou l’intégration des meilleures pratiques en matière de couverture de santé dans les Etats membres, pour ne citer que cela. Il est donc impératif de les réviser et de les actualiser.

Mais depuis fin 2018, les travaux avancent lentement, pour plusieurs raisons, et notamment du fait de l’absence de moyens dont a pourtant bien besoin le groupe de travail, ainsi que d’un problème de méthode. Si les bureaux liquidateurs de Bruxelles, Luxembourg et Ispra se sont livrés à un travail d’inventaire des difficultés que la rédaction actuelle des DGE leur pose et ont transmis cette information au groupe de travail, la résolution de ces difficultés à elle seule n’apporte aucune solution aux problèmes d’adaptation des barèmes de remboursement, comme elle ne saurait constituer une réflexion sur les évolutions nécessaires du régime.

Cet immense travail reste à accomplir. Il doit être organisé, des experts devraient pouvoir être sollicités, une méthode de consultation des parties prenantes devrait être définie qui permette de s’exprimer et de débattre, et surtout, des moyens humains (reporting, secrétariat, rédaction) devraient être mis à disposition de ce groupe de travail et un calendrier arrêté de façon à avancer. Car non seulement ce travail d’inventaire fut laborieux, non seulement le groupe est constitué de volontaires qui participent en sus de leurs activités normales ce qui rend compliquée l’organisation de leur disponibilité, mais la crise du Coronavirus est passée par là qui a annulé toutes les réunions prévues. Les travaux sont encore repoussés.

Or cette crise, qui révèle notamment l’importance de systèmes de santé qui protègent et couvrent correctement, nous rappelle combien la prévention, par exemple, est fondamentale et combien il faudrait investir davantage dans celle-ci. Les domaines dans lesquels nous commençons à être moins bien couverts que si nous étions bénéficiaires de notre régime national – prévention dentaire et gratuité des soins de dentisterie pour les enfants, par exemple – sont de plus en plus nombreux.

Si rien ne change et qu’il n’est compté que sur la bonne volonté du groupe de travail, cette révision des DGE va encore prendre des années (identification des besoins, discussions, établissement de propositions, dialogue social, circulation interinstitutionnelle, et adoption).

Or dans bien des domaines, c’est beaucoup trop long : des mesures doivent être prises vite (voir article PMA ci-dessous). Il est urgent de trouver un mécanisme qui permette d’actualiser les plafonds sans avoir à rouvrir les DGE pour cela, processus énergivore et chronophage. Il est urgent de revoir les conditions de remboursement de la procréation médicalement assistée. Il est urgent de repenser la médecine préventive et les campagnes de vaccination. Il faut revoir la manière dont on accueille les dépenses des personnes handicapées et comment on garantit aux plus vulnérables la couverture la plus large possible de leurs besoins. Et il faut revoir les conditions de la dentisterie, puisqu’une denture en mauvais état déclenche de nombreuses maladies en cascades, car les règles qui l’encadrent sont loin de répondre aux besoins de soins dentaires.

Bref, la DG HR, qui a en charge de coordonner le RCAM au nom de l’ensemble des institutions doit doter le bureau central de moyens à la disposition des membres du Comité de gestion du RCAM de façon à ce que le groupe de travail puisse accélérer ses travaux et proposer rapidement à la réflexion de ses pairs puis plus largement, des parties prenantes, une proposition de DGE modifiées.

Dans la négative, la DG HR doit favoriser et rendre possible par des moyens adéquats des travaux autour de révisions ponctuelles visant à actualiser au fur et à mesure ces DGE, comme elle l’a fait dans un passé récent pour actualiser la définition de la maladie grave.

Travailler pour les institutions européennes ne peut nous amener à être moins bien couverts que si nous restions dans notre système national. Il est urgent de se doter d’une politique de révision et d’y affecter les moyens nécessaires. Et surtout, il est urgent de le faire vite.

RCAM : Procréation médicalement assistée – PMA – Pourquoi procrastiner ?

U4U a déjà écrit pour indiquer son soutien à une modification des DGE du RCAM qui subordonne le remboursement de certains actes de PMA à l’existence d’une infertilité liée à une pathologie. Mais il existe des impossibilités de procréer par voie naturelle qui ne trouve pas leur origine dans une pathologie avérée, y compris au sein de couples hétérosexuels. Dans certain cas, des facteurs non décelables par des analyses peuvent être à l’origine de difficultés à procréer. Les femmes comme les hommes, ne sont pas des machines, et le stress ou des situations anxiogènes peuvent provoquer un environnement « d’infertilité » non pathologique. Or pour les affiliés du RCAM dans ce cas, le remboursement de la PMA n’est pas accepté. Ceux-ci sont de plus en plus nombreux à introduire une plainte auprès de l’AIPN, et à être déboutés du fait de l’état de la législation en vigueur. Certes, une révision des DGE est en cours, mais elle tarde pour toutes une série de raisons et U4U est d’avis de revoir les conditions de remboursement de la PMA dans le cadre d’une révision express ad hoc des DGE, et non dans le cadre de la révision globale qui n’aboutira pas avant plusieurs années.

Nos règles sont désuètes par rapport à l’évolution des besoins et des sensibilités de la population couverte par notre système et par rapport aux meilleures pratiques dans les systèmes nationaux de santé des États membres. La DG HR doit faire preuve de la même rapidité avec laquelle elle a souhaité revoir la question des maladies graves et proposer un amendement à adopter le plus vite possible. Il n’existe pas une personne qui recourt à la PMA par jeu. C’est une nécessité. Nos affiliés sont tous des cotisants au RCAM et l’égalité des droits à remboursement devant une situation d’infertilité ou d’impossibilité (quelle que soit son origine) devraient leur être garantie, aux mêmes conditions de nombre d’essais par enfant que pour les collègues avérant une pathologie.

4/05/2020

Revision of the General Implementing Provisions (GIP) of the Joint Sickness Insurance Scheme (JSIS)

As indicated in a previous article, the Management Committee of the JSIS has set up an ad hoc working group which, in December 2018, began work on revising these GIPs which govern all the regulatory provisions that organise our scheme.

The latest GIPs were adopted in 2007. They are outdated and pose many problems, whether in their day-to-day application to members' claims, or because the reimbursement ceilings established at the time, for example, no longer correspond to medical tariffs and should be seriously updated. Current GIPs also have difficulty in taking account of developments in medical science, the changing needs of society or the integration of best practice in health cover in the Member States, to name but a few. It is therefore imperative to review and update them.

However, since the end of 2018, the work has been progressing slowly for several reasons, in particular the lack of resources, which the working group needs, and a problem of method. While the Settlement Offices in Brussels, Luxembourg and Ispra have taken stock of the difficulties they have encountered in applying the GIP and have forwarded this information to the Working Group, the resolution of these difficulties alone does not provide a solution to the problems of adapting the reimbursement scales, nor can it constitute a reflection on the necessary changes to the scheme.

This immense work remains to be done. It needs to be organized. Experts should be solicited, a method of consultation with stakeholders should be defined, and above all, human resources (reporting, secretariat, drafting) should be made available to this working group and a timetable should be drawn up so that progress can be made. For not only was this inventory work laborious, not only is the group made up of volunteers who participate in addition to their normal activities, which makes it difficult to organize their availability, but the Coronavirus crisis has gone through it, which has cancelled all the planned meetings. Work is again delayed.

Yet this crisis, which reveals, among other things, the importance of health systems that protect and cover properly, reminds us how fundamental prevention, for example, is and how much more should be invested in it. The areas in which we are beginning to be less well covered than if we were beneficiaries of our national scheme - dental prevention and free dental care for children, for example - are becoming more and more numerous.

If nothing changes, and if we rely solely on the good will of the working group, this revision of the GIPs will still take years (identification of needs, discussions, establishment of proposals, social dialogue, inter-institutional circulation, and adoption).

However, in many areas, this is taking far too long: measures must be taken quickly (see MAP article below). There is an urgent need to find a mechanism to update the ceilings without having to reopen the GIPs for this, which is an energy-intensive and time-consuming process. There is an urgent need to review the conditions for reimbursement of medically assisted procreation. There is an urgent need to rethink preventive medicine and vaccination campaigns. The way in which the expenses of persons with disabilities are met and how the most vulnerable are guaranteed the widest possible coverage of their needs should be studied. The conditions of dentistry need to be reviewed, since teeth in poor condition trigger many cascading diseases, as the current rules governing dentistry fall far short of meeting the need for dental care.

In short, DG HR, which is responsible for coordinating the JSIS on behalf of all the institutions, must provide the JSIS central office with the resources available to the members of the JSIS Management Committee. By doing so, the working group can speed up its work and quickly put forward a proposal for amended GIPs for consideration by its peers and, more broadly, by stakeholders.

If not, DG HR must promote and make possible by appropriate means work on ad hoc revisions to update these GIPs as and when necessary, as it has done in the recent past to update the definition of serious illness.

Working for the European institutions cannot lead us to be less well covered as if we were remaining within our national system. There is an urgent need for a revision policy and for providing the working group with the necessary resources. Above all, it is urgent to do so quickly.

JSIS – Medically-assisted procreation – MAP – why procrastinate ?

U4U has already written its support for an amendment to the GIP of the JSIS relating to MAP. Indeed, the current GIP makes the reimbursement of certain MAP procedures conditional on the existence of infertility linked to a pathology. However, there are some impossibilities to procreate by natural means that do not originate from a proven pathology, including within heterosexual couples. In some cases, factors that cannot be detected by analysis may be the cause of difficulties in procreation. Women, like men, are not machines, and stress or anxiety-provoking situations can cause a non-pathological "infertile" environment. However, for JSIS affiliates in this case, reimbursement of the MAP is not accepted. More and more of them are lodging a complaint with the Appointing Authority, which is being rejected because of the state of the legislation in force. It is true that a revision of the GIP is under way, but for a number of reasons it is taking time. U4U is of the opinion that the conditions for reimbursement of the MAP should be reviewed in the context of an ad hoc express revision of the GIP, and not in the context of the global revision, which will not be completed before several years.

Our rules are out of date in relation to the changing needs and sensitivities of the population covered by our system and in relation to best practice in the national health systems of the Member States. DG HR must show the same speed with which it wished to review the issue of serious diseases and propose an amendment to be adopted as soon as possible. There is not one person who uses MAP for gambling. It is a necessity. Our affiliates are all contributors to the JSIS and they should be guaranteed equal rights to reimbursement in the event of infertility or impossibility (whatever its origin), under the same conditions of number of trials per child as for colleagues who were discovered a pathology.

 

Demande de Rendez-vous avec la DHR : Extension du droit au remboursement par le RCAM de la procréation médicalement assistée aux couples lesbiens, aux couples stériles sans pathologie avérée et aux femmes sans partenaire reconnu. (Novembre 2020)

 

COVID-19: Request from CCP and Unions

Note for the attention of Commissioner Hahn Johannes

Re: The Joint Sickness Insurance Scheme and COVID-19 - time to act.

While providing a rather generous coverage, the Joint Sickness Insurance Scheme (JSIS) also foresees high payments for its affiliates: 15% to 20% of the health care cost, limited further by specific ceilings.

The only mitigation is contained in Article 72(3) of the Staff Regulations: the affiliates payments over a 12 month period cannot exceed a half month basic salary. In case of serious illness all costs are covered 100% of the costs, up to 150% of any specific ceiling. The only problem: serious illness has to be recognized individually by the settlements office thorough the medical council and the criteria are rather strict.

Whether COVID-19 (Corona virus) falls under the definition of serious illness is not clear and can dependents on the particular situation of the person affiliated to the JSIS. It is quite likely that Corona virus is not recognized as a serious illness in all cases, leaving the affiliate to face substantial payments.

JSIS has a high reserve, that could easily absorb the extra costs in case the criteria for serious illness are applied in a liberal way when it comes to Corona.

General Implementation Provisions for JSIS are negotiated under the framework agreements between the Unions and the Commission followed by an opinion of the Central Staff Committee.

The Unions and the Central Staff Committee are asking that under the framework agreement, the Commission decides that Covid-19 is recognized as serious illness and that therefore all costs related to Corona as testing, first line medical care, hospital transfers, hospital care and revalidation benefit from full reimbursement.

We furthermore insist to apply the rules in an un-bureaucratic way, allowing all those who have incurred medical costs related to Corona to declare these costs as serious illness without having to go through individual assessments by the Medical council. We would like also that a clear decision and information on that subject is sent to the affiliates of RCAM.

Signed by Alliance – G 04 – USF – U4U – FFPE Central Staff Committee

18/03/2020

Réponse du Commissaire à la note commune au CCP et OSP sur le remboursement des frais médicaux liés au COVID 19

Visite médicale annuelle : ce qui va changer bientôt.

Commission:
Visite médicale annuelle : ce qui va changer bientôt.

Article 59.6 du statut : « Le fonctionnaire (agent) est tenu de se soumettre chaque année à une visite médicale préventive, soit auprès d’un médecin-conseil désigné par l’autorité investie du pouvoir de nomination, soit auprès d’un médecin de son choix. »

Cela fait des années que la Commission ne rappelle plus au personnel l’obligation qui lui est faite de réaliser cette visite. Seuls 6% des collègues recourent à la visite annuelle obligatoire auprès du service médical de la Commission [SM]. Et 24% qui souhaitent la faire recourent à leur médecin traitant, munis des protocoles et formulaires ad hoc. Sans aucun doute, parmi les 70% qui ne pratiquent pas la visite annuelle de manière connue par l’institution, un certain nombre procède quand même à un check-up annuel, sans le déclarer à l’employeur, et se font rembourser par le RCAM.

Une grande partie du personnel ignore qu’il est tenu à cette visite annuelle, obligatoire. Et pour le personnel qui connaît ses obligations, les délais d’attente de plus en plus longs pour obtenir un rendez-vous auprès du service médical sont décourageants.

La Commission ne rappelle plus l’obligation de se soumettre à cette visite car elle ne dispose plus des moyens nécessaires pour l’effectuer.

Il faut savoir que pour les trois sites de Bruxelles, Ispra et Luxembourg, la Commission emploie 13 médecins (équivalent temps plein). C’est peu pour près de 33.000 agents. Les médecins se dédient aux examens médicaux des visites d’embauche, au suivi des mises en invalidité, des absences maladies, des retours au travail, aux visites annuelles, etc.

Compte tenu du nombre d’embauches liées à la limitation de la durée des contrats qui conduit à perpétuellement recruter, et par conséquent, du nombre de visites d’embauche que cela génère, le service médical ne peut plus faire face aux besoins en matière de visite médicale annuelle, notamment. Sans compter qu’il incombe aussi à l’administration de faire de la prévention, en matière de maladies dites professionnelles et de risques psychosociaux au travail, et pour cela, les ressources – humaines et financières, d’ailleurs - manquent.

Puisque le statut prévoit la possibilité de passer par son médecin traitant pour réaliser sa visite annuelle, la DG HR a décidé que la visite médicale serait bientôt assurée par les seuls médecins traitants des collègues, afin de libérer le service médical de cette tâche et affecter les médecins à d’autres tâches, tout aussi nécessaires.

Les collègues pourront consulter le médecin de leur choix pour réaliser la visite annuelle. Ils devront télécharger les formulaires et demander le remboursement des frais engagés (pour la visite et les examens prévus au protocole de la visite annuelle) dans le système RCAM online, mais à la rubrique « visite médicale » pour être remboursé à 100%, au frais de l’employeur. En effet, la visite annuelle est une obligation pour l’employeur : c’est à lui de la financer.

La DG HR doit encore régler quelques détails techniques, et notamment celui de la réalisation des examens de laboratoire. Ils sont actuellement effectués au SM, quelle que soit la formule choisie (service médical ou médecin traitant). Si demain tout le monde peut choisir librement où réaliser cette visite médicale, il ne sera pas pratique du tout pour les collègues de scinder leurs visites entre le cabinet/infrastructure du médecin de leur choix, le labo du SM et les différents autres laboratoires pour des examens complémentaires plus complexes. Cela va rajouter une difficulté supplémentaire aux collègues, pour lesquels la vie d’affilié au RCAM n’est déjà pas facile en l’absence d’une carte d’assuré social reconnue et par l’appartenance à un système de sécurité social mal connu en Europe, pour ne pas parler d’ailleurs.

En attendant ces changements annoncés, U4U recommande aux collègues de procéder à la visite annuelle obligatoire. C’est une question de prévention : plus vite une maladie est détectée, mieux elle se soigne, plus grandes sont les chances de guérison. Et U4U invite aussi le personnel à réaliser sa visite médicale à la charge de l’employeur, et pas à charge du RCAM. La Commission doit connaître le coût effectif de son obligation de faire respecter l’art.59.6, ne serait-ce que pour prévoir son coût dans la ligne budgétaire ad hoc.

La DG HR devrait démarrer une campagne bientôt pour rappeler aux collègues l’obligation de se soumettre à une visite annuelle et les informer des nouvelles modalités pratiques de la visite médicale annuelle, simplifiées pour le personnel, on l’espère.

Toutefois, beaucoup de collègues sont réticents envers la visite annuelle obligatoire : ils craignent que des données aussi sensibles que des informations médicales les concernant ne soient utilisées contre eux, dans le déroulement de leur carrière.

La DG HR a donc aussi à relever le défi de la confiance. Elle doit informer clairement des procédures en place, garantir l’étanchéité des services entre eux et recréer l’environnement bienveillant nécessaire pour renouer la confiance. Et surtout, elle doit fournir au personnel ce à quoi le statut l’engage : elle doit se battre auprès des Etats membres pour qu’ils lui donnent les moyens financiers d’assumer correctement son devoir d’employeur prévoyant.

On ne transige pas avec la santé. Un personnel en mauvaise santé est ce qui coûte le plus cher aux organisations, et aux Etats.

Commission:
Annual medical visit: what will change soon.

Article 59.6 of the Staff Regulations: "Officials shall undergo a medical check-up every year either by the institution's medical officer or by a medical practitioner chosen by them."

For years, the Commission has no longer been reminding staff of the obligation to carry out this visit. Only 6% of colleagues use the mandatory annual visit to the Commission's Medical Service [SM]. And 24% who wish to do it make use of their doctor, providing protocols and forms ad hoc. Without a doubt, among the 70% who do not undergo the annual visit in a manner known by the institution, a number still proceed to an annual check-up, without declaring it to the employer, and are reimbursed by the Sickness Fund.

A large part of the staff does not know that he is obliged to this annual visit, obligatory. And for staff who know their obligations, waiting longer and longer to get an appointment with the medical service are discouraging.

The Commission no longer remembers the obligation to submit to this visit because it no longer has the necessary means to carry it out.

It should be noted that for the three sites in Brussels, Ispra and Luxembourg, the Commission employs 13 doctors (full-time equivalent). It is little for nearly 33,000 agents. The doctors dedicate themselves to medical examinations of new recruits, the follow-up of invalidity cases, the absences for sickness, the return to work, the annual visits, etc.

Given the number of hirings linked to the limitation of the duration of the contracts which leads to perpetually recruiting, and consequently to the number of hiring examinations that this generates, the medical service can no longer cope with the volume of the annual medical visits, in particular. Not to mention that it is also the responsibility of the administration to do prevention of so-called occupational diseases and psychosocial risks at work, and for that, the resources - human and financial, for that matter - are lacking.

Since the Staff Regulations provide for the possibility of going through one's doctor to carry out the annual visit, DG HR decided that the medical examination would soon be carried out only by the own colleagues' doctors, in order to free the medical service from this task and to affect the doctors to other tasks, having the same degree of importance.

Colleagues may consult the doctor of their choice to carry out the annual visit. They will have to download the forms and ask for the reimbursement of the costs incurred (for the visit and the exams foreseen in the protocol of the annual visit) in the system JSIS online, but under the rubric "medical examination" to be reimbursed at 100%, by the employer. Indeed, the annual visit is an obligation for the employer: it is up to him to finance it.

DG HR still has to deal with some technical details, in particular that of carrying out laboratory examinations. They are currently performed at the SM, regardless of the formula chosen (medical service or own doctor). If tomorrow everyone can freely choose where to carry out his medical check-up, it will not be practical at all for colleagues to split their visits between the office / infrastructure of the doctor of their choice, the lab of the SM and the various other laboratories for more complex complementary examinations. This will add a difficulty for colleagues, for whom life as a member of JSIS is not easy in the absence of a recognized social insurance card and with the membership of a social security system not well known in Europe, not to mention elsewhere.

While waiting for these announced changes, U4U recommends that colleagues carry out the mandatory annual visit. It's a matter of prevention: the sooner a disease is detected, the better it is treated, the greater the chances of recovery. And U4U also invites staff to carry out their medical check at the expense of the employer, and not at the expense of JSIS. The Commission must know the actual cost of its obligation to enforce Art.59.6, if only to forecast its cost in the relevant budget line.

DG HR should start a campaign soon to remind colleagues of the obligation to submit to an annual visit and inform them of the new practical arrangements for the annual medical check-up, simplified for the staff, hopefully.

However, many colleagues are reluctant to submit to the mandatory annual visit: they fear that sensitive data such as medical information will be used against them in the course of their careers.

DG HR also has to face the challenge of trust. It must give clear information about the procedures in place, ensure the tightness of services between them and recreate the benevolent environment necessary to restore confidence. And most importantly, it must provide staff with what the Staff Regulations require: it must fight with Member States to get the financial means to properly ensure the duty of employer foresight.

We do not compromise with health. A staff in poor health is what costs the more for organizations, and states.

August 2019

 

PMA: la proposition de U4U

Régime commun d’assurance maladie – RCAM : Révision des Dispositions générales d’exécution DGE – Procréation médicalement assistée -

PMA: la proposition de U4U

En 2019, U4U a donné un certain nombre de conférences à la CE, au PE, au SEAE, dans certaines agences de régulation, pour expliquer la révision en cours des DGE qui gouvernent les remboursements médicaux du RCAM. Et sur un certain nombre de rubriques, U4U a expliqué ses propositions en matière d’évolution de la réglementation.

Dans le cadre de cette révision, U4U a notamment proposé de revoir les règles en matière de remboursements des traitements pour la PMA. En effet, la décision de rembourser le traitement de la fécondation in vitro (FIV) ou l’insémination artificielle (IA) uniquement en cas d’une pathologie identifiée dans le couple ne trouve son origine ni dans le statut, ni dans la réglementation commune du RCAM. C'est une décision du conseil médical, fondée sur l'argument selon lequel le régime rembourse des dépenses de santé, donc une maladie. Soulignons au passage que le RCAM ne rembourse pas uniquement des dépenses liées à la maladie, mais aussi des programmes de prévention, des accouchements, des vaccinations - indépendamment de l’existence d’un problème de santé - et même des frais funéraires, etc. Cet argument paraît dès lors plutôt fragile. Pour U4U, l’argument du conseil médical ne cadre plus avec les évolutions de notre société.

La « stérilité » au sein des couples homosexuels ou celles des femmes célibataires n'est pas liée à la maladie : elle résulte d’une impossibilité de procréer.

L’exigence de prouver une pathologie est aussi une procédure intrusive  : aucune femme ne recourt à la FIV ou à l’insémination artificielle de gaîté de cœur.

La question des conditions de remboursement peut aussi se discuter, mais le principe d’abandonner la nécessité de démontrer une pathologie serait un grand pas en avant. D’autant que l’octroi d’une autorisation préalable et le traitement des documents requis sont chronophages pour les services concernés, sans parler pour l’affilié.

U4U est donc d’avis qu’il faut autoriser le remboursement des traitements PMA à toutes celles qui en feraient la demande, dans le respect des conditions fixées par ailleurs (p.e. age limite, nombre de tentatives, plafonds, etc.).

L’union européenne est à la pointe des politiques d’inclusion de la diversité. De nombreux Etats membres lui ont emboîté le pas, s’ils ne l’ont pas devancée. Il paraît dès lors paradoxal que notre régime n’intègre pas les avancées de l’Union en matière de libertés individuelles et d’égalité de droits.

D’ailleurs, plusieurs de nos institutions semblent d’ors et déjà prêtes à soutenir une évolution des DGE dans le sens de rembourser la PMA aux affiliées qui en feraient la demande, que leur « infertilité » résulte d’une impossibilité ou d’une pathologie, indépendamment de toute enquête sur la légitimité d’une telle demande autre que le désir d’enfant. Il s’agirait donc d’une véritable avancée pour nos affiliées, et si cela évolue comme souhaité, d’une simplification bienvenue de la procédure que U4U soutient.

MAR: the proposal of U4U

In 2019, U4U gave a number of conferences to the EC, the EP and the EEAS, in some regulatory agencies, to explain the ongoing revision of the GIPs that govern JSIS medical reimbursements. And on several topics, U4U explained its proposals for regulatory change.

As part of this review, U4U proposed, among other things, to review the rules on reimbursement of treatments for the medically assisted reproduction (MAR). Indeed, the decision to reimburse the treatment of in vitro fertilization (IVF) or artificial insemination (AI) only in the case of a pathology identified in the couple does not originate either in the statute or in the JSIS' common rules. It is a decision of the medical advisor, based on the argument that the plan only reimburses health expenses, therefore originating in an illness. It should be noted that JSIS does not only reimburse expenses related to illness, but also prevention programs, childbirth, vaccinations - regardless of the existence of a health problem - and even funeral expenses, etc. This argument therefore seems rather fragile. For U4U, the argument of the medical service no longer fits with the evolutions of our society.

"Sterility" among homosexual couples or single women is not linked to a disease: it results from an impossibility to procreate.

The requirement to prove a pathology is also an intrusive procedure: no woman resort to IVF or artificial insemination out of gaiety of heart.

The question of reimbursement terms can also be discussed, but the principle of giving up the need to demonstrate a pathology would be a big step forward. Especially since the granting of prior authorization and the processing of the required documents are time-consuming for the services concerned, not to mention for the affiliate.

U4U is therefore of the opinion that the reimbursement of MAR treatment should be authorized to all those who request it, under the conditions fixed elsewhere (eg age limit, number of attempts, ceilings, etc.).

The European Union is at the forefront of diversity inclusion policies. Many Member States have followed suit if they have not anticipated it. It is therefore paradoxical that our system does not integrate the Union's progress on individual freedoms and equal rights.

Moreover, many of our institutions seem already ready to support an evolution of the GIPs in the sense of refunding the MAR to the affiliates who would make the request, irrespective of whether their "infertility" results from an impossibility or a pathology, regardless of any investigation into the legitimacy of such a request other than the desire for a child. It would therefore be a real breakthrough for our affiliates, and if it evolves as desired, a welcome simplification of the procedure that U4U supports.

August 2019

 

Régime commun d'assurance maladie: amélioration des prestations en vue

Du nouveau pour une meilleure inclusion du handicap dans les DGE ; médecine préventive : patience, les nouveaux programmes arrivent ; du nouveau pour la reconnaissance de l'asthme sévère, et pour le remboursement de certains médicaments !

U4U au cœur de l’actualité du RCAM afin de mieux défendre notre couverture à tous : voici les dernières nouvelles

April 2019

Documents importants sur le RCAM

RCAM : révision des DGE de 2007 (avril 2018)

Prévention des risques psychosociaux (février 2018)

Stress, burnout et cardiologie (Video)

Impact des maladies liées aux risques psychosociaux sur les dépenses du RCAM (janvier 2018)

Médecine préventive du RCAM (février 2018)

Dysfonctionnement du RCAM : factures impayées et comptabilité erronée ! (Jan 2018)

La CGAM en bonne santé ! (à propos du rapport 2015)  EN version

Joint Sickness Insurance Scheme : Management of the Reserves - Update/State-of-Play, November 2016

RCAM : où en sommes-nous ? Analyse du rapport de gestion 2015

Résultat du régime pour 2016.

Le RCAM : notre caisse à tous

Luxembourg : surtarification des soins de santé

Luxembourg : Surtarification des soins de santé // Overpricing of healthcare in Luxembourg

Lettre de Mme Gaffey, directrice du PMO, sur la surtarification des soins de santé au Luxembourg

Régime commun d'assurance maladie : que faire?
Joint Sickness Insurance Scheme: what should we do?

Depuis un certain temps, des rumeurs insistantes circulent sur notre système de caisse maladie. On prétend que le système est en déficit et qu’il faut faire quelque chose d’urgence.

Or la réalité est toute autre: le déficit 2012 est environ 9 Millions alors qu’on possède une réserve d’environ de 270 millions d’euros, ce qui veut dire que nous avons assez d’argent pour au moins 25 ans même si le déficit persistait, ce qui reste à prouver. Aucune mesure prise dans un esprit de panique ne se justifie.

Toutefois, sous l’impulsion de certains représentants du personnel, une lettre dangereuse est partie aux chefs des différentes administrations (notre régime est commun à toutes les institutions) qui propose de relever de toute urgence la cotisation que nous payons chaque mois sur notre salaire et de donner instruction au PMO de ne plus payer certaines prestations. D’autres idées sont agitées, comme celle d’une assurance complémentaire à notre charge, encore une fois.

Notre régime d’assurance maladie est financé par nos cotisations, c’est-à-dire notre salaire indirect: 1,7% au titre de la part salariale (1/3) et 3,4% au titre de part patronale (2/3). Ce régime connaît depuis quelques années des déficits opérationnels.

U4U considère que la situation actuelle n'est pas immédiatement préoccupante et que le système actuel doit être préservé voire amélioré. Disposant en effet d'une réserve importante (270 millions d'euros), d'une augmentation régulière des cotisations - grâce au passage des échelons, des promotions, des résultats de la future méthode dès 2015 - notre régime a des fondations solides.

Un déficit modeste par rapport à la réserve dû à des causes non permanentes

Les causes principales de ce modeste déficit sont :

a) La réforme de 2004, en baissant les salaires d’embauche a privé pour un temps le régime d'une partie des recettes escomptées; la réforme de 2013 lui porte un nouveau coup en ralentissant et en limitant les carrières.

b) Le gel de l'indexation des salaires participe au déficit de la caisse en maintenant les salaires à un niveau inférieur, et donc les cotisations.

c) La population des retraités connaît une pointe démographique, or il est naturel que cette population soit davantage consommatrice de soins de santé que les actifs.

d) Il faut aussi souligner des pratiques massives de surfacturation (+15% à Luxembourg, un peu moins à Bruxelles) qui accroissent le déficit opérationnel.

Ce déficit opérationnel est d’ailleurs limité par les revenus financiers de la réserve du Régime d'assurance-maladie.

Face à cette situation, il apparaît incompréhensible que certains gestionnaires soient tentés d’agir rapidement :

a) En augmentant les recettes grâce à une hausse des cotisations. Cette voie est cependant inopportune aujourd'hui, car une augmentation, même légère, pourrait difficilement être tolérée dans le contexte actuel de réductions budgétaires.

b) En réduisant les dépenses grâce à des mesures visant à moins bien rembourser certaines prestations médicales. Dans le collimateur, les secteurs de dépenses importants : longues maladies, hospitalisation… c'est-à-dire les secteurs qui importent le plus aux collègues qui doivent faire face à des maladies graves.

Un rétablissement des comptes prévisible

Ces mesures ne sont pas nécessaires, car même à court terme, on peut déjà prévoir un rétablissement des comptes :

a) La nouvelle méthode d’adaptation des salaires. Quand on observe l’effet positif de la maigre augmentation de 0.8% pour 2012 qui réduit à peu moins de 3 millions d'euros le déficit prévu sur 2013, on peut raisonnablement escompter que ce déficit sera réduit fortement par les augmentations de salaires dans les années qui viennent.

b) La carrière des collègues embauchés sur des grades plus bas depuis 2004 est en train d’évoluer et le jeu des promotions et des échelons fait qu’ils atteignent maintenant des grades plus rémunérateurs, ce qui augmentera les recettes.

c) Le papy boom de ces dernières années est en voie de correction naturelle, la pyramide des âges va reprendre au fil du temps une forme plus normale.

d) L’allongement de l’âge de la retraite (que l’on déplore par ailleurs) aura aussi comme effet d’augmenter les cotisations de la caisse maladie sur le plein salaire des collègues en fin de carrière.

Il n’y a donc pas d’urgence à agir. Le régime d’assurance-maladie dispose d’une réserve totale d’environ 270 millions d’euro, qui peut permettre au régime de durer de nombreuses années encore (au moins 25 ans). En tous cas, cette réserve permet de prendre le temps d’observer si les évolutions positives que nous avons citées auront un effet réel sur le rétablissement des comptes.

L’initiative de certains représentants du personnel et de retraités, qui ont écrit une lettre dangereuse, est totalement injustifiée. Payer plus de cotisations, diminuer les prestations couvertes par le PMO, déplacer certains remboursements vers une assurance complémentaire payée par nous en supplément ne sont pas des pistes qu’il convient d’explorer à la légère.

Une proposition mesurée

U4U propose donc la démarche suivante :

a) Ne pas prendre de mesures hâtives pour l’instant, tout en poursuivant les pistes d’économies raisonnables, notamment via l'établissement de conventions, de mesures de lutte contre la surfacturation, etc.

b) Préciser le mandat du groupe d'experts chargé d’établir les simulations qui tiendraient compte des évolutions citées plus haut et d’autres facteurs exogènes (coût des dépenses de santé par exemple).

c) Continuer de rendre le même service de qualité comme jusqu'à présent.

Persistent rumours have been circulating for some time about our sickness insurance system. There are claims that it is in deficit and that something has to be done urgently.

However, the reality is quite different: the 2012 deficit is approximately 9 million Euros, while we have a reserve of around 270 million Euros. This means we have enough money for at least 25 years, even if the deficit continues, which remains to be seen. There is no need for any panic measures.

However, at the behest of some staff representatives, a dangerous letter was sent to various department heads (our system is common to all institutions) proposing an urgent increase in the monthly contributions we pay from our salary, and that the PMO should be instructed to stop paying for certain services. Other ideas were proposed, such as (again) additional insurance at our expense.

Our sickness insurance scheme is funded by our contributions, in other words, our indirect salaries: 1.7% from the employees (1/3) and 3.4% from the employer (2/3). This system has been subject to an operational deficit for some years.

U4U believes that the current situation is not of immediate concern and that our present system must be retained, and indeed improved. In fact, with a substantial reserve (270 million Euros) and regular increases in contributions – due to progression through the grades, promotions and the results of the future method from 2015 – our system has firm foundations.

A modest deficit compared to the reserve, caused by temporary problems

The main reasons for this modest deficit are as follows:

a) The 2004 reform, by lowering starting salaries, deprived the scheme of some of its expected revenue for a time; the 2013 reform struck it a further blow by slowing down and halting careers.

b) Freezing index-linked salaries contributes to the fund’s deficit by keeping salaries, and therefore contributions, at a lower level.

c) The retired population is experiencing a demographic peak, so it is natural that this sector is consuming more in terms of healthcare than the working population.

d) It should also be stressed that the widespread practice of over-invoicing (+15% in Luxembourg, a little less in Brussels) increases the operating deficit.

This operating deficit is also limited by the financial revenue of the Sickness Insurance Scheme’s reserve.

Faced with this situation, it seems incomprehensible that some managers are inclined to act quickly:

a) by increasing revenue through raising contributions. This method is inappropriate at the moment, because an increase, even a slight one, would be difficult to bear in the current context of budget cuts;

b) by reducing expenditure through introducing measures intended to lower the reimbursement for some medical services. High-expense sectors under the microscope include: long illnesses, hospitalisation, etc., i.e. those sectors most important to staff faced with a serious illness.

Balancing the books

These measures are unnecessary as, even in the short term, we can see that the situation is likely to improve and that the books will be balanced:

a) The new method of adjusting salaries. When we see the positive effect of the slight increase of 0.8% for 2012, reducing the predicted deficit for 2013 to slightly below 3 million Euros, it is reasonable to assume that this deficit will be substantially reduced by the salary increases in the coming years.

b) The careers of staff hired in the lowest grades since 2004 are in the course of developing and the process of promotions and steps means they are now reaching better paid grades, which will boost revenue.

c) The retirement of the ‘baby boomers’ of recent years is in the process of natural correction; the age pyramid will resume a more normal shape over time.

d) Extending the retirement age (as deplorable as it is) will also have the effect of increasing contributions to the sickness fund from the full salaries of staff nearing the end of their careers.

There is therefore no need for urgency. The sickness insurance scheme has a total reserve of approximately 270 million Euros, which will last the system for many years (at least 25). In any case, this reserve allows us to take the time to see if the positive changes referred to will have a real impact on restoring the financial situation.

The initiative taken by some staff and retiree representatives in writing a dangerous letter is totally unjustified. Paying higher contributions, reducing the services covered by the PMO or moving some reimbursements to an additional insurance paid for by us as a supplement are not avenues to be explored lightly.

A considered proposal

U4U therefore proposes the following approach:

a) Not to take any hasty measures at the moment, while making sensible savings where possible, particularly by establishing agreements, taking measures to prevent over-invoicing, etc.

b) Specifying the mandate for the group of experts responsible for setting up simulations to take account of the developments referred to above and other external factors (e.g. level of expenditure on health).

c) Continuing to provide the same quality service as at present.

15 avril 2014

Annexe : Tableau qui montre l’évolution du déficit depuis 2003 - Table of changes in the deficit since 2003.

RCAM : Soldes opérationnels en Millions d’euros - JSIS: Operating balance in Millions of Euros

 Average

Moyenne 2004-07

Moyenne 2008-12

1 Solde opérationnel - Operating balance

+1.3

-14.6

2 Revenu financier net - Net financial revenue

+7.3

+10.7

3 Solde financier net - Net financial balance

+8.6

-3.9

4 Fonds de réserve net - Net reserve fund

203.8

197.5

Légende:
Le solde financier net (3) est le résultat du solde opérationnel (1) auquel vient s'ajouter le revenu des intérêts (2)
Le fonds de réserve (4) qui est de 270 millions d'euros en 2012 (193,7 plus le fonds de roulement) peut donc financer un déficit financier net de 10M€ pendant 25 ans.
Une augmentation de 0,1% de nos cotisations (avec la part patronale : 0,3%) accroît le revenu de la Caisse maladie de 6%. L'augmentation maximale (0,3%, au total 0,9%) permise par le statut sans consultation des états membres, accroîtrait le revenu de la Caisse de 18%. Les deux augmentations pourraient donc combler largement les déficits s’ils persistaient.
Key:
The net financial balance (3) is the sum of the operating balance (1) and revenue from interest (2)
The reserve fund (4), which is 270 million Euros in 2012 (193.7 plus the working capital) can therefore fund a net financial deficit of €10M for 25 years.
An increase in our contributions of 0.1% (with the employer’s share: 0.3%) increases the revenue of the Sickness Fund by 6%. The maximum increase (0.3%, total 0.9%) allowed by the Staff Regulations without consulting Member States would increase the Fund’s revenue by 18%. Both increases could therefore largely offset the deficits if they continue.

Documentation

Lettres de l'AIACE à Mme Souka (DG HR) et M. Lemaître (Directeur du PMO) et annexes : Note de travail AIACE Essai de note synthétique

Conférence sur la Caisse maladie d'octobre 2014 : Health insurance or cost-cutting exercise ?

Réponse de K. Georgieva sur le PMO : problèmes de fonctionnement soulevés par le CCP

CGAM : les chiffres

Assurance-maladie                  
Régime commun : données 2003-2012                  
  2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Nombre d'affiliés 43.822,00 45.513,00 51.403,00 56.818,00 60.851,00 63.886,00 66.842,00 70.919,00 72.460,00 74.549,00
  Dont actifs 31.936,00 32.579,00 37.641,00 42.545,00 45.887,00 48.339,00 50.638,00 54.077,00 55.208,00 56.504,00
  Dont post-actifs 11.886,00 12.934,00 13.762,00 14.273,00 14.964,00 15.547,00 16.204,00 16.842,00 17.252,00 18.045,00
Nombre de bénéficiaires 90.762,00 93.822,00 103.758,00 113.024,00 119.851,00 125.901,00 131.710,00 139.475,00 143.440,00 148.443,00
  Dont actifs 72.232,00 73.641,00 82.322,00 90.962,00 96.964,00 102.247,00 107.175,00 113.996,00 117.383,00 121.319,00
  Dont post-actifs 18.530,00 20.181,00 21.436,00 22.062,00 22.887,00 23.654,00 24.535,00 25.479,00 26.057,00 27.124,00
Recettes                    
Cotisations totales (M€) 141,70 151,90 167,30 183,40 196,60 211,10 226,30 244,50 256,20 262,40
  Dont actifs 109,80 116,70 127,30 141,10 151,80 163,10 174,80 189,20 197,50 201,80
  Dont post-actifs 31,90 35,20 40,00 42,30 44,80 48,00 51,50 55,30 58,70 60,60
Revenus opérationnels (M€) 138,10 152,10 167,60 184,40 196,80 211,70 227,00 245,20 256,70 262,80
Revenu financier net (M€) 7,50 8,80 7,70 6,60 6,30 10,40 9,70 15,80 9,60 7,90
Revenus totaux (M€) 142,40 161,00 175,60 193,90 207,50 223,20 237,70 261,80 266,30 270,80
Dépenses                    
Dépenses opérationnelles (M€) 138,10 141,10 170,50 179,00 205,10 235,90 242,70 251,10 266,60 279,90
Dépenses totales (M€) 139,30 141,20 170,90 181,80 209,40 237,00 243,80 251,80 266,60 280,00
  Dont actifs 76,00 74,70 88,50 96,80 112,50 131,80 136,60 141,50 148,20 152,10
  Dont post-actifs 63,30 66,50 82,40 85,00 96,90 105,20 107,20 110,30 118,40 127,90
Résultat d'exploitation                    
Résultat de l'exercice (M€) 3,10 19,80 4,70 12,10 -1,90 -13,80 -6,10 10,00 -0,30 -9,20
Résultat opérationnel (M€) 0,00 11,00 -2,90 5,40 -8,30 -24,20 -15,70 -5,90 -9,90 -17,10
Fonds de réserve                    
Actifs totaux (M€) 211,50 233,90 247,50 269,20 278,10 276,40 285,10 273,90 281,60 281,30
Actifs nets [M€) hors engagements 174,80 194,60 199,40 211,40 209,60 195,80 199,70 201,50 196,80 193,70

 

CGAM : la situation de la caisse maladie

EXTRAITS CHOISIS DU RAPPORT ANNUEL 2012 QUI ANALYSE LES DONNÉES DE L'EXERCICE 2011

SOURCE : HTTPS://MYINTRACOMM.EC.EUROPA.EU/HR_ADMIN/FR/NEED-TO-KNOW/PAGES/SICKNESS-ACCIDENT.ASPX : TAPEZ "RAPPORT ANNUEL" EN MOT RECHERCHE.

Evolution de la population couverte par le régime: En 2011, la population des affiliés et des bénéficiaires poursuit la croissance enregistrée les années précédentes. Le nombre total des affiliés passe de 70.919 mi 2010 à 72.460 mi 2011, soit une augmentation de 2,2%. Le nombre total des bénéficiaires du régime aux mêmes dates passe de 139.475 à 143.440, soit une augmentation de 2,8%. Le ratio nombre de bénéficiaires par rapport aux affiliés se situe à environ 2 pour 1. Ce ratio est globalement stable dans le temps.

Les recettes opérationnelles du régime ont augmenté de 245,2 Mio € en 2010 à 256,7 Mio € en 2011. Cette augmentation de 4,7 % s'explique en grande partie par l'évolution du nombre d'affiliés cotisants (+4,5 % entre mi-2010 et mi-2011) et par l'augmentation de la cotisation moyenne. La population des agents contractuels et des assistants parlementaires est celle qui croît le plus vite, alors que le nombre de départs en pension évolue plus lentement. En dépit de cette démographie favorable, le faible niveau des salaires de départ et, de ce fait, des cotisations, ne parvient pas à compenser la hausse des frais des soins des affiliés et bénéficiaires les plus âgés.

Evolution de la complémentarité: Selon les dispositions du régime, en raison de leur position de conjoint ou d’enfant d’un membre du RCAM, ces bénéficiaires, en plus de leur couverture de base (c'est-à-dire autre que le RCAM), obtiennent du RCAM le paiement de remboursements supplémentaires. En 2011, cette population a baissé de 3,7% par rapport à 2010 (25.268 bénéficiaires en 2011 contre 26.232 en 2010) et cela après une hausse de 18% en 2010 par rapport à 2009.

La baisse mentionnée ci-dessus est partiellement reflétée dans les montants remboursés, qui passent de 5,6 Mio € en 2010 à 5,5 Mio € en 2011, soit un léger repli de 1,8%. Comme en 2010, pendant l’année 2011, le RCAM a remboursé en moyenne 47% des coûts réels en question, en complément des montants remboursés par les systèmes de sécurité sociale nationaux et privés. Les plafonds du RCAM sont beaucoup plus favorables que ces derniers, induisant une intervention du RCAM jusqu’à 82% (prestations de dépendance – séjour dans les établissements paramédicaux) ou 68% (dépenses pour accouchement) puisque les systèmes primaires appliquent des plafonds stricts (voir annexe 8.4 du RA, "Analyse financière du Bureau central sur la situation financière du RCAM au 31 décembre 2011", point 10, p. 15 à 17).

Evolution des cotisations: Depuis 2007, nous enregistrons une augmentation constante de la cotisation moyenne des affiliés. Elle s'élève en moyenne pour 2011 à 3.536 € (+ 2,6 % par rapport à 2010). Cette augmentation est due, d'une part, au résultat de la méthode d'adaptation des salaires et pensions (et cela, bien que l'adaptation 2011 soit gelée fin 2011), et d'autre part, à l'impact des promotions et des avancements d'échelon. Les recettes, et donc aussi l'équilibre du régime, sont très sensibles à ces deux facteurs.

Selon les calculs du Bureau central, pour 2011, l’absence d’adaptation des rémunérations et pensions a entraîné un manque à gagner au niveau des cotisations de l’ordre de 2,2 Mio €.

• La cotisation moyenne par affilié actif se situe en 2011 au même niveau qu'en 2004 (avant l'impact sur les cotisations de la réforme du statut),
• Une convergence existe entre les cotisations moyennes des affiliés actifs et les cotisations moyennes des non actifs, ces derniers disposant de recettes soumises à cotisation en progression stable.

Evolution des dépenses: les dépenses opérationnelles, c'est-à-dire les remboursements des frais médicaux, s'élèvent en 2011 à 266,6 Mio €. Ceci représente une augmentation de 6,2 % par rapport à 2010, qui dépasse celle du nombre des affiliés (+ 4,5 %) ou des cotisations (+ 4,7 %).

Après un "plus haut" dans les dépenses moyennes par affilié ou bénéficiaire observé en 2008, première année après la mise en vigueur des nouvelles DGE, 2010 a été la deuxième année de suite pendant laquelle la dépense moyenne se réduit, et ce même en termes nominaux. Après deux années de baisse, la dépense moyenne par affilié et par bénéficiaire repart à la hausse. Ainsi en 2011, par rapport à 2010, la dépense moyenne par affilié augmente de 3,6 % et celle par bénéficiaire de 3,0 %.

La catégorie de prestations qui occasionne le plus de remboursements est l'hospitalisation. Sa part relative dans les dépenses totales a encore augmenté de 2,3 points entre 2010 et 2011 (l'augmentation la plus forte de toutes les catégories), s'élevant maintenant à 29,2 %. Sachant que ce phénomène est relevé depuis plusieurs années, il conviendra assez rapidement d'en tirer les conséquences pour l'équilibre du régime. La part relative des deux autres catégories avec des dépenses importantes, à savoir Radiologie-Analyses (15,1%, - 0,5 point par rapport à 2010) et Médicaments (12,6 %, - 0,6 point par rapport à 2010) diminuent dans cette répartition.

Les consultations de médecine préventive effectuées en 2011 et payées dans la même année ont représenté des dépenses s'élevant à 4,7 Mio € (2010 : 4,3 Mio €, + 9 %). Dans la même période, 8.589 examens (+ 9 %) ont été autorisés, ce qui confirme une popularité croissante de ce service disponible pour tous les bénéficiaires (y compris les enfants) – voir annexe 8.9. Le coût moyen par consultation est cependant resté sensiblement stable avec 546 € en 2011 comparé à 543 € en 2010 (+0,6 %). Cette partie spécifique des dépenses du régime devra certainement être étroitement surveillée dans les prochains exercices en raison du succès grandissant de cette possibilité offerte aux bénéficiaires du régime.

Parmi tous les frais exposés par les bénéficiaires en 2011, 79,9 % ont été remboursés par le régime (et, le cas échéant, la caisse primaire du bénéficiaire). Ceci constitue une diminution de 0,3 points en un an (voir annexe 8.6). Lorsqu'on ne regarde que les remboursements "normaux", sans les remboursements à 100 % pour maladie grave, ce taux de remboursement moyen est en diminution constante avec 80,1 % en 2008, 80,0 % en 2009, 77,6 % en 2010 et 77,5% en 2011.

Les plafonds et forfaits des prestations du régime n'ont plus évolué depuis 2007 alors que les soins de santé sont marqués par une inflation continue, même si elle n'est pas uniforme. L’objectif statutaire de couvrir 80 à 85 % des frais médicaux du personnel, remis à niveau par les DGE en 2007, recommence dès lors à être remis en question.

Comparaison des dépenses et des recettes: A l'exception de l'année 2006, la période 2005-2011 se caractérise par un excédent des dépenses opérationnelles par rapport aux recettes opérationnelles. Depuis 2008, cet excédent se réduisait pour atteindre 5,8 Mio €. En 2011, l'excédent des dépenses opérationnelles par rapport aux recettes opérationnelles est de 9,9 Mio €.

A partir de la tranche d’âge 61-65 ans, les recettes moyennes stagnent alors que les dépenses moyennes augmentent rapidement. Ces données soulignent la sensibilité du régime à l’évolution de la pyramide des âges (voir chapitre 3.1). Il faudra en tenir compte dans toutes les analyses futures dans le cadre du maintien de l'équilibre du régime.

Le RCAM est un régime de solidarité, fondé sur le postulat que les plus jeunes, censés consommer moins de services médicaux, cotisent pour les plus âgés, qui en consomment d'avantage. Il est nécessaire que le niveau global de cotisation reste suffisant dès les premiers grades pour couvrir les dépenses. Il est à remarquer que la cotisation moyenne des affiliés se monte à 3.536 € à comparer à la dépense moyenne par affilié de 3.679 €. Si l'on suppose que le niveau de dépense est comparable pour chaque catégorie d'actifs et chaque tranche d'âge, l’impact sur l’équilibre financier du régime de l’affiliation des agents contractuels, en raison de leur faible rémunération en moyenne et, partant, de leurs faibles cotisations est dès lors déterminant. Cet impact est amplifié pour une période par le recrutement, depuis 2004, des fonctionnaires et agents temporaires à un grade et avec une rémunération inférieurs.

La situation financière du régime devient de plus en plus précaire et doit être surveillée de près. Ces évolutions s’expliquent principalement par :

• le manque à gagner de 2,2 Mio € dans les cotisations imputable à la non adaptation des rémunérations et pensions au 1er juillet 2011;
• l’inflation des prix des soins de santé ;
• les tarifs très élevés pratiqués par une partie des hôpitaux fréquentés par les affiliés et les bénéficiaires ;
• le recours accru à la médecine préventive ;
• l’absence de leviers d’action à l’instar des caisses nationales qui peuvent notamment imposer des tarifs, mettre en place des parcours de santé, réduire les frais administratifs par des moyens électroniques, inciter les médecins à pratiquer des prix conventionnés ;
• une prise de conscience insuffisante de la part des affiliés de la nécessité d’un comportement économe.

Afin de rétablir les grands équilibres et surtout de garantir la pérennité du Régime le CGAM émet des recommandations au point 7 du rapport "conclusions et recommandations".

Remarque 1: Les constats et les tendances observées depuis 10 ans posent sur la table de réflexion la question de la durabilité économique du régime. Toutefois, l'information fournie et à fournir est à manier avec objectivité. On ne saurait établir une tendance "lourde", plutôt une conjonction de facteurs. Les déficits des deux dernières années, par exemple, auraient pu aboutir à une balance recette/dépense nulle (en tout cas bien moindre que le déficit observé) si l'adaptation des salaires avait été appliquée.

Il est acquis que le personnel sera réduit de 5% (les plus hauts salaires!) et qu'un afflux de retraités est attendu d'ici 2 ans (moins de recettes, plus de soins de santé). La limitation du nombre d'AC (salaire moins favorables) n'est pas à l'ordre du jour. Par ailleurs, le Conseil veut geler les indexations pour 2 ans (ce qui vient déjà de nous plonger dans le rouge). Si ces gels s'envisagent sans rattrapage, compte tenu de ce qui précède et de l'augmentation régulière des soins de santé, le déficit s'avèrera structurel.

Remarque 2: A l'exception de l'année 2006, la période 2005-2011 se caractérise par un résultat opérationnel négatif récurrent. Bien que depuis 2008, celui-ci se réduisait pour atteindre, en 2010, 5,8 Mio €, en 2011, la perte opérationnelle atteint 9,9 Mio €. Alors que les contributions ont augmenté de 4,8 %, de 244,5 Mio € en 2010 à 256,1 Mio € en 2011, les dépenses ont accusé une hausse de 5,9%.

En 2011, contrairement à 2010, les revenus financiers nets d'une valeur de 9,6 Mio € (2010: 15,8 Mio €) ne permettent pas de couvrir le solde opérationnel négatif. Pour la même période, la situation des marchés financiers est beaucoup moins favorable qu'en 2010 avec cependant des produits financiers tout à fait satisfaisants.

Les tendances favorables constatées en 2010 semblent s'inverser en 2011. Le résultat net de l'exercice passe d'un excédent de 10,0 Mio € en 2010 à une perte de 0,3 Mio € en 2011. Ce phénomène est accru par le refus du Conseil de procéder à l’adaptation des rémunérations et pensions au 1er juillet 2011, entraînant un manque à gagner au niveau des cotisations de l’ordre de 2,2 Mio €.

Accords PMO en Espagne

Près de 1300 collègues et retraités vivant dans quatre communautés autonomes espagnoles sont concernés par les accords signés entre le PMO et des services publics de santé.

U4U demande depuis longtemps que le PMO passe des conventions avec les services de santé des Etats membres pour mieux maîtriser les coûts de santé. En effet, plus les coûts sont importants, plus la partie à charge de l'affiliée est importante. Et notre population est un public de choix pour l'inflation des dépenses de santé. En Espagne, le PMO a réussi à conclure quatre accords avec des centres de santé, permettant ainsi aux affiliés de bénéficier des prix publics. Il continue ses efforts pour convaincre d'autres régions autonomes de signer avec lui.

Les 4 Régions autonomes d'Espagne avec lesquelles le PMO a passé un accord:

bullet

Galicie : SERGAS signé le 01.02.2012

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Madrid : SERMAS signé le 12.07.2013

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Andalousie : SAS signé le 07.11.2014 (lancement en 2015)

bullet

Catalogne : CATSALUT signé le 23.01.2015

Ces conventions permettent l'accès des collègues aux services de santé de la région autonome au même tarif que pour les nationaux. D'un côté, on maintient l'option pour les affiliés d'utiliser le RCAM mais on ajoute la possibilité d'utiliser les services de santé de la Région autonome.

Sont concernés le personnel statutaire ou les retraités sous le régime RCAM/JSIS et les bénéficiaires en couverture primaire ayant leur lieu de travail ou de résidence dans ces régions autonomes.

Ces accords sont uniquement valables dans la région autonome dans laquelle la carte de santé a été délivrée. Les services publics de santé en dehors des régions autonomes ne sont pas inclus.

Tout le personnel statutaire actif ou retraités vivant dans ces régions autonomes, qui souhaite adhérer à cet accord, doit remplir et signer le formulaire envoyé par le PMO avec leur lettre de demande d'adhésion. Le formulaire avec les données des bénéficiaires doit être dûment rempli si ceux-ci désirent être inclus.

Le PMO paie directement les prestations au service de santé y compris les consultations en primaire, à l'exception de l'Andalousie. Les prestations reçues dans le centre de soins primaire seront payées par les utilisateurs. Les affiliés devront demander le remboursement au RCAM comme il est d'usage.

Les factures des soins hospitaliers basées sur les factures originales nominatives (l'affilié recevra aussi une copie de la facture) seront payées par le PMO.

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