|
Home > Conditions de travail > RCAM Régime d'assurance maladie
De nouvelles perspectives pour nos remboursements de santé.
Medical claims via your smartphone
RCAM - Procréation médicalement assistéePMA: remboursement des actes aux femmes non atteintes d’une pathologie avérée - Avancée significative sur le dossier
RCAM : Une carte d’assuré pour les affiliés aux Pays-Bas
Révision des DGE et Procréation médicalement assistéeComme déjà indiqué, le Comité de gestion du RCAM a mis en place un groupe de travail ad hoc qui a entamé en décembre 2018, un travail de révision de ces Dispositions générales qui régissent l’ensemble réglementaire du régime. Procréation médicalement assistée – PMA – Pourquoi procrastiner ? Ci-après les dernières évolutions. EN version herebelow Révision des Dispositions générales d’exécution (DGE) du Régime Commun d’Assurance Maladie – RCAMComme indiqué dans un article précédent, le Comité de gestion du RCAM a mis en place un groupe de travail ad hoc qui a entamé en décembre 2018, un travail de révision de ces DGE qui régissent l’ensemble des dispositions réglementaires qui organisent notre régime. Les dernières DGE ont été adoptées en 2007. Elles datent, et posent de nombreux problèmes, que ce soit pour leur application au quotidien aux demandes des affiliés, ou parce que les plafonds de remboursement établis à l’époque, par exemple, ne correspondent plus aux tarifs de la médecine et devraient être sérieusement mis à jour. Elles peinent aussi à prendre en compte les développements de la science médicale, l’évolution des besoins de la société ou l’intégration des meilleures pratiques en matière de couverture de santé dans les Etats membres, pour ne citer que cela. Il est donc impératif de les réviser et de les actualiser. Mais depuis fin 2018, les travaux avancent lentement, pour plusieurs raisons, et notamment du fait de l’absence de moyens dont a pourtant bien besoin le groupe de travail, ainsi que d’un problème de méthode. Si les bureaux liquidateurs de Bruxelles, Luxembourg et Ispra se sont livrés à un travail d’inventaire des difficultés que la rédaction actuelle des DGE leur pose et ont transmis cette information au groupe de travail, la résolution de ces difficultés à elle seule n’apporte aucune solution aux problèmes d’adaptation des barèmes de remboursement, comme elle ne saurait constituer une réflexion sur les évolutions nécessaires du régime. Cet immense travail reste à accomplir. Il doit être organisé, des experts devraient pouvoir être sollicités, une méthode de consultation des parties prenantes devrait être définie qui permette de s’exprimer et de débattre, et surtout, des moyens humains (reporting, secrétariat, rédaction) devraient être mis à disposition de ce groupe de travail et un calendrier arrêté de façon à avancer. Car non seulement ce travail d’inventaire fut laborieux, non seulement le groupe est constitué de volontaires qui participent en sus de leurs activités normales ce qui rend compliquée l’organisation de leur disponibilité, mais la crise du Coronavirus est passée par là qui a annulé toutes les réunions prévues. Les travaux sont encore repoussés. Or cette crise, qui révèle notamment l’importance de systèmes de santé qui protègent et couvrent correctement, nous rappelle combien la prévention, par exemple, est fondamentale et combien il faudrait investir davantage dans celle-ci. Les domaines dans lesquels nous commençons à être moins bien couverts que si nous étions bénéficiaires de notre régime national – prévention dentaire et gratuité des soins de dentisterie pour les enfants, par exemple – sont de plus en plus nombreux. Si rien ne change et qu’il n’est compté que sur la bonne volonté du groupe de travail, cette révision des DGE va encore prendre des années (identification des besoins, discussions, établissement de propositions, dialogue social, circulation interinstitutionnelle, et adoption). Or dans bien des domaines, c’est beaucoup trop long : des mesures doivent être prises vite (voir article PMA ci-dessous). Il est urgent de trouver un mécanisme qui permette d’actualiser les plafonds sans avoir à rouvrir les DGE pour cela, processus énergivore et chronophage. Il est urgent de revoir les conditions de remboursement de la procréation médicalement assistée. Il est urgent de repenser la médecine préventive et les campagnes de vaccination. Il faut revoir la manière dont on accueille les dépenses des personnes handicapées et comment on garantit aux plus vulnérables la couverture la plus large possible de leurs besoins. Et il faut revoir les conditions de la dentisterie, puisqu’une denture en mauvais état déclenche de nombreuses maladies en cascades, car les règles qui l’encadrent sont loin de répondre aux besoins de soins dentaires. Bref, la DG HR, qui a en charge de coordonner le RCAM au nom de l’ensemble des institutions doit doter le bureau central de moyens à la disposition des membres du Comité de gestion du RCAM de façon à ce que le groupe de travail puisse accélérer ses travaux et proposer rapidement à la réflexion de ses pairs puis plus largement, des parties prenantes, une proposition de DGE modifiées. Dans la négative, la DG HR doit favoriser et rendre possible par des moyens adéquats des travaux autour de révisions ponctuelles visant à actualiser au fur et à mesure ces DGE, comme elle l’a fait dans un passé récent pour actualiser la définition de la maladie grave. Travailler pour les institutions européennes ne peut nous amener à être moins bien couverts que si nous restions dans notre système national. Il est urgent de se doter d’une politique de révision et d’y affecter les moyens nécessaires. Et surtout, il est urgent de le faire vite. RCAM : Procréation médicalement assistée – PMA – Pourquoi procrastiner ?U4U a déjà écrit pour indiquer son soutien à une modification des DGE du RCAM qui subordonne le remboursement de certains actes de PMA à l’existence d’une infertilité liée à une pathologie. Mais il existe des impossibilités de procréer par voie naturelle qui ne trouve pas leur origine dans une pathologie avérée, y compris au sein de couples hétérosexuels. Dans certain cas, des facteurs non décelables par des analyses peuvent être à l’origine de difficultés à procréer. Les femmes comme les hommes, ne sont pas des machines, et le stress ou des situations anxiogènes peuvent provoquer un environnement « d’infertilité » non pathologique. Or pour les affiliés du RCAM dans ce cas, le remboursement de la PMA n’est pas accepté. Ceux-ci sont de plus en plus nombreux à introduire une plainte auprès de l’AIPN, et à être déboutés du fait de l’état de la législation en vigueur. Certes, une révision des DGE est en cours, mais elle tarde pour toutes une série de raisons et U4U est d’avis de revoir les conditions de remboursement de la PMA dans le cadre d’une révision express ad hoc des DGE, et non dans le cadre de la révision globale qui n’aboutira pas avant plusieurs années. Nos règles sont désuètes par rapport à l’évolution des besoins et des sensibilités de la population couverte par notre système et par rapport aux meilleures pratiques dans les systèmes nationaux de santé des États membres. La DG HR doit faire preuve de la même rapidité avec laquelle elle a souhaité revoir la question des maladies graves et proposer un amendement à adopter le plus vite possible. Il n’existe pas une personne qui recourt à la PMA par jeu. C’est une nécessité. Nos affiliés sont tous des cotisants au RCAM et l’égalité des droits à remboursement devant une situation d’infertilité ou d’impossibilité (quelle que soit son origine) devraient leur être garantie, aux mêmes conditions de nombre d’essais par enfant que pour les collègues avérant une pathologie. 4/05/2020 Revision of the General Implementing Provisions (GIP) of the Joint Sickness Insurance Scheme (JSIS)As indicated in a previous article, the Management Committee of the JSIS has set up an ad hoc working group which, in December 2018, began work on revising these GIPs which govern all the regulatory provisions that organise our scheme. The latest GIPs were adopted in 2007. They are outdated and pose many problems, whether in their day-to-day application to members' claims, or because the reimbursement ceilings established at the time, for example, no longer correspond to medical tariffs and should be seriously updated. Current GIPs also have difficulty in taking account of developments in medical science, the changing needs of society or the integration of best practice in health cover in the Member States, to name but a few. It is therefore imperative to review and update them. However, since the end of 2018, the work has been progressing slowly for several reasons, in particular the lack of resources, which the working group needs, and a problem of method. While the Settlement Offices in Brussels, Luxembourg and Ispra have taken stock of the difficulties they have encountered in applying the GIP and have forwarded this information to the Working Group, the resolution of these difficulties alone does not provide a solution to the problems of adapting the reimbursement scales, nor can it constitute a reflection on the necessary changes to the scheme. This immense work remains to be done. It needs to be organized. Experts should be solicited, a method of consultation with stakeholders should be defined, and above all, human resources (reporting, secretariat, drafting) should be made available to this working group and a timetable should be drawn up so that progress can be made. For not only was this inventory work laborious, not only is the group made up of volunteers who participate in addition to their normal activities, which makes it difficult to organize their availability, but the Coronavirus crisis has gone through it, which has cancelled all the planned meetings. Work is again delayed. Yet this crisis, which reveals, among other things, the importance of health systems that protect and cover properly, reminds us how fundamental prevention, for example, is and how much more should be invested in it. The areas in which we are beginning to be less well covered than if we were beneficiaries of our national scheme - dental prevention and free dental care for children, for example - are becoming more and more numerous. If nothing changes, and if we rely solely on the good will of the working group, this revision of the GIPs will still take years (identification of needs, discussions, establishment of proposals, social dialogue, inter-institutional circulation, and adoption). However, in many areas, this is taking far too long: measures must be taken quickly (see MAP article below). There is an urgent need to find a mechanism to update the ceilings without having to reopen the GIPs for this, which is an energy-intensive and time-consuming process. There is an urgent need to review the conditions for reimbursement of medically assisted procreation. There is an urgent need to rethink preventive medicine and vaccination campaigns. The way in which the expenses of persons with disabilities are met and how the most vulnerable are guaranteed the widest possible coverage of their needs should be studied. The conditions of dentistry need to be reviewed, since teeth in poor condition trigger many cascading diseases, as the current rules governing dentistry fall far short of meeting the need for dental care. In short, DG HR, which is responsible for coordinating the JSIS on behalf of all the institutions, must provide the JSIS central office with the resources available to the members of the JSIS Management Committee. By doing so, the working group can speed up its work and quickly put forward a proposal for amended GIPs for consideration by its peers and, more broadly, by stakeholders. If not, DG HR must promote and make possible by appropriate means work on ad hoc revisions to update these GIPs as and when necessary, as it has done in the recent past to update the definition of serious illness. Working for the European institutions cannot lead us to be less well covered as if we were remaining within our national system. There is an urgent need for a revision policy and for providing the working group with the necessary resources. Above all, it is urgent to do so quickly. JSIS – Medically-assisted procreation – MAP – why procrastinate ?U4U has already written its support for an amendment to the GIP of the JSIS relating to MAP. Indeed, the current GIP makes the reimbursement of certain MAP procedures conditional on the existence of infertility linked to a pathology. However, there are some impossibilities to procreate by natural means that do not originate from a proven pathology, including within heterosexual couples. In some cases, factors that cannot be detected by analysis may be the cause of difficulties in procreation. Women, like men, are not machines, and stress or anxiety-provoking situations can cause a non-pathological "infertile" environment. However, for JSIS affiliates in this case, reimbursement of the MAP is not accepted. More and more of them are lodging a complaint with the Appointing Authority, which is being rejected because of the state of the legislation in force. It is true that a revision of the GIP is under way, but for a number of reasons it is taking time. U4U is of the opinion that the conditions for reimbursement of the MAP should be reviewed in the context of an ad hoc express revision of the GIP, and not in the context of the global revision, which will not be completed before several years. Our rules are out of date in relation to the changing needs and sensitivities of the population covered by our system and in relation to best practice in the national health systems of the Member States. DG HR must show the same speed with which it wished to review the issue of serious diseases and propose an amendment to be adopted as soon as possible. There is not one person who uses MAP for gambling. It is a necessity. Our affiliates are all contributors to the JSIS and they should be guaranteed equal rights to reimbursement in the event of infertility or impossibility (whatever its origin), under the same conditions of number of trials per child as for colleagues who were discovered a pathology.
Demande de Rendez-vous avec la DHR : Extension du droit au remboursement par le RCAM de la procréation médicalement assistée aux couples lesbiens, aux couples stériles sans pathologie avérée et aux femmes sans partenaire reconnu. (Novembre 2020)
COVID-19: Request from CCP and UnionsNote for the attention of Commissioner Hahn Johannes Re: The Joint Sickness Insurance Scheme and COVID-19 - time to act. While providing a rather generous coverage, the Joint Sickness Insurance Scheme (JSIS) also foresees high payments for its affiliates: 15% to 20% of the health care cost, limited further by specific ceilings. The only mitigation is contained in Article 72(3) of the Staff Regulations: the affiliates payments over a 12 month period cannot exceed a half month basic salary. In case of serious illness all costs are covered 100% of the costs, up to 150% of any specific ceiling. The only problem: serious illness has to be recognized individually by the settlements office thorough the medical council and the criteria are rather strict. Whether COVID-19 (Corona virus) falls under the definition of serious illness is not clear and can dependents on the particular situation of the person affiliated to the JSIS. It is quite likely that Corona virus is not recognized as a serious illness in all cases, leaving the affiliate to face substantial payments. JSIS has a high reserve, that could easily absorb the extra costs in case the criteria for serious illness are applied in a liberal way when it comes to Corona. General Implementation Provisions for JSIS are negotiated under the framework agreements between the Unions and the Commission followed by an opinion of the Central Staff Committee. The Unions and the Central Staff Committee are asking that under the framework agreement, the Commission decides that Covid-19 is recognized as serious illness and that therefore all costs related to Corona as testing, first line medical care, hospital transfers, hospital care and revalidation benefit from full reimbursement. We furthermore insist to apply the rules in an un-bureaucratic way, allowing all those who have incurred medical costs related to Corona to declare these costs as serious illness without having to go through individual assessments by the Medical council. We would like also that a clear decision and information on that subject is sent to the affiliates of RCAM. Signed by Alliance – G 04 – USF – U4U – FFPE – Central Staff Committee 18/03/2020 Visite médicale annuelle : ce qui va changer bientôt.
PMA: la proposition de U4U
Régime commun d'assurance maladie: amélioration des prestations en vueDu nouveau pour une meilleure inclusion du handicap dans les DGE ; médecine préventive : patience, les nouveaux programmes arrivent ; du nouveau pour la reconnaissance de l'asthme sévère, et pour le remboursement de certains médicaments !U4U au cœur de l’actualité du RCAM afin de mieux défendre notre couverture à tous : voici les dernières nouvelles April 2019 Documents importants sur le RCAMRCAM : révision des DGE de 2007 (avril 2018) Prévention des risques psychosociaux (février 2018) Stress, burnout et cardiologie (Video) Impact des maladies liées aux risques psychosociaux sur les dépenses du RCAM (janvier 2018) Médecine préventive du RCAM (février 2018) Dysfonctionnement du RCAM : factures impayées et comptabilité erronée ! (Jan 2018) La CGAM en bonne santé ! (à propos du rapport 2015) EN version Joint Sickness Insurance Scheme : Management of the Reserves - Update/State-of-Play, November 2016 RCAM : où en sommes-nous ? Analyse du rapport de gestion 2015 Luxembourg : surtarification des soins de santé Luxembourg : Surtarification des soins de santé // Overpricing of healthcare in Luxembourg Lettre de Mme Gaffey, directrice du PMO, sur la surtarification des soins de santé au Luxembourg Régime commun d'assurance maladie : que faire?
|
Depuis un certain temps, des rumeurs insistantes circulent sur notre système de
caisse maladie. On prétend que le système est en déficit et qu’il faut faire
quelque chose d’urgence.
Or la réalité est toute autre: le déficit 2012 est environ 9 Millions alors qu’on possède une réserve d’environ de 270 millions d’euros, ce qui veut dire que nous avons assez d’argent pour au moins 25 ans même si le déficit persistait, ce qui reste à prouver. Aucune mesure prise dans un esprit de panique ne se justifie. Toutefois, sous l’impulsion de certains représentants du personnel, une lettre dangereuse est partie aux chefs des différentes administrations (notre régime est commun à toutes les institutions) qui propose de relever de toute urgence la cotisation que nous payons chaque mois sur notre salaire et de donner instruction au PMO de ne plus payer certaines prestations. D’autres idées sont agitées, comme celle d’une assurance complémentaire à notre charge, encore une fois. Notre régime d’assurance maladie est financé par nos cotisations, c’est-à-dire notre salaire indirect: 1,7% au titre de la part salariale (1/3) et 3,4% au titre de part patronale (2/3). Ce régime connaît depuis quelques années des déficits opérationnels. U4U considère que la situation actuelle n'est pas immédiatement préoccupante et que le système actuel doit être préservé voire amélioré. Disposant en effet d'une réserve importante (270 millions d'euros), d'une augmentation régulière des cotisations - grâce au passage des échelons, des promotions, des résultats de la future méthode dès 2015 - notre régime a des fondations solides. Un déficit modeste par rapport à la réserve dû à des causes non permanentes Les causes principales de ce modeste déficit sont : a) La réforme de 2004, en baissant les salaires d’embauche a privé pour un temps le régime d'une partie des recettes escomptées; la réforme de 2013 lui porte un nouveau coup en ralentissant et en limitant les carrières. b) Le gel de l'indexation des salaires participe au déficit de la caisse en maintenant les salaires à un niveau inférieur, et donc les cotisations. c) La population des retraités connaît une pointe démographique, or il est naturel que cette population soit davantage consommatrice de soins de santé que les actifs. d) Il faut aussi souligner des pratiques massives de surfacturation (+15% à Luxembourg, un peu moins à Bruxelles) qui accroissent le déficit opérationnel. Ce déficit opérationnel est d’ailleurs limité par les revenus financiers de la réserve du Régime d'assurance-maladie. Face à cette situation, il apparaît incompréhensible que certains gestionnaires soient tentés d’agir rapidement : a) En augmentant les recettes grâce à une hausse des cotisations. Cette voie est cependant inopportune aujourd'hui, car une augmentation, même légère, pourrait difficilement être tolérée dans le contexte actuel de réductions budgétaires. b) En réduisant les dépenses grâce à des mesures visant à moins bien rembourser certaines prestations médicales. Dans le collimateur, les secteurs de dépenses importants : longues maladies, hospitalisation… c'est-à-dire les secteurs qui importent le plus aux collègues qui doivent faire face à des maladies graves. Un rétablissement des comptes prévisible Ces mesures ne sont pas nécessaires, car même à court terme, on peut déjà prévoir un rétablissement des comptes : a) La nouvelle méthode d’adaptation des salaires. Quand on observe l’effet positif de la maigre augmentation de 0.8% pour 2012 qui réduit à peu moins de 3 millions d'euros le déficit prévu sur 2013, on peut raisonnablement escompter que ce déficit sera réduit fortement par les augmentations de salaires dans les années qui viennent. b) La carrière des collègues embauchés sur des grades plus bas depuis 2004 est en train d’évoluer et le jeu des promotions et des échelons fait qu’ils atteignent maintenant des grades plus rémunérateurs, ce qui augmentera les recettes. c) Le papy boom de ces dernières années est en voie de correction naturelle, la pyramide des âges va reprendre au fil du temps une forme plus normale. d) L’allongement de l’âge de la retraite (que l’on déplore par ailleurs) aura aussi comme effet d’augmenter les cotisations de la caisse maladie sur le plein salaire des collègues en fin de carrière. Il n’y a donc pas d’urgence à agir. Le régime d’assurance-maladie dispose d’une réserve totale d’environ 270 millions d’euro, qui peut permettre au régime de durer de nombreuses années encore (au moins 25 ans). En tous cas, cette réserve permet de prendre le temps d’observer si les évolutions positives que nous avons citées auront un effet réel sur le rétablissement des comptes. L’initiative de certains représentants du personnel et de retraités, qui ont écrit une lettre dangereuse, est totalement injustifiée. Payer plus de cotisations, diminuer les prestations couvertes par le PMO, déplacer certains remboursements vers une assurance complémentaire payée par nous en supplément ne sont pas des pistes qu’il convient d’explorer à la légère. Une proposition mesurée U4U propose donc la démarche suivante : a) Ne pas prendre de mesures hâtives pour l’instant, tout en poursuivant les pistes d’économies raisonnables, notamment via l'établissement de conventions, de mesures de lutte contre la surfacturation, etc. b) Préciser le mandat du groupe d'experts chargé d’établir les simulations qui tiendraient compte des évolutions citées plus haut et d’autres facteurs exogènes (coût des dépenses de santé par exemple). c) Continuer de rendre le même service de qualité comme jusqu'à présent. |
Persistent rumours have been
circulating for some time about our sickness insurance system. There are
claims that it is in deficit and that something has to be done urgently.
However, the reality is quite different: the 2012 deficit is approximately 9 million Euros, while we have a reserve of around 270 million Euros. This means we have enough money for at least 25 years, even if the deficit continues, which remains to be seen. There is no need for any panic measures. However, at the behest of some staff representatives, a dangerous letter was sent to various department heads (our system is common to all institutions) proposing an urgent increase in the monthly contributions we pay from our salary, and that the PMO should be instructed to stop paying for certain services. Other ideas were proposed, such as (again) additional insurance at our expense. Our sickness insurance scheme is funded by our contributions, in other words, our indirect salaries: 1.7% from the employees (1/3) and 3.4% from the employer (2/3). This system has been subject to an operational deficit for some years. U4U believes that the current situation is not of immediate concern and that our present system must be retained, and indeed improved. In fact, with a substantial reserve (270 million Euros) and regular increases in contributions – due to progression through the grades, promotions and the results of the future method from 2015 – our system has firm foundations. A modest deficit compared to the reserve, caused by temporary problemsThe main reasons for this modest deficit are as follows: a) The 2004 reform, by lowering starting salaries, deprived the scheme of some of its expected revenue for a time; the 2013 reform struck it a further blow by slowing down and halting careers. b) Freezing index-linked salaries contributes to the fund’s deficit by keeping salaries, and therefore contributions, at a lower level. c) The retired population is experiencing a demographic peak, so it is natural that this sector is consuming more in terms of healthcare than the working population. d) It should also be stressed that the widespread practice of over-invoicing (+15% in Luxembourg, a little less in Brussels) increases the operating deficit. This operating deficit is also limited by the financial revenue of the Sickness Insurance Scheme’s reserve. Faced with this situation, it seems incomprehensible that some managers are inclined to act quickly: a) by increasing revenue through raising contributions. This method is inappropriate at the moment, because an increase, even a slight one, would be difficult to bear in the current context of budget cuts; b) by reducing expenditure through introducing measures intended to lower the reimbursement for some medical services. High-expense sectors under the microscope include: long illnesses, hospitalisation, etc., i.e. those sectors most important to staff faced with a serious illness. Balancing the booksThese measures are unnecessary as, even in the short term, we can see that the situation is likely to improve and that the books will be balanced: a) The new method of adjusting salaries. When we see the positive effect of the slight increase of 0.8% for 2012, reducing the predicted deficit for 2013 to slightly below 3 million Euros, it is reasonable to assume that this deficit will be substantially reduced by the salary increases in the coming years. b) The careers of staff hired in the lowest grades since 2004 are in the course of developing and the process of promotions and steps means they are now reaching better paid grades, which will boost revenue. c) The retirement of the ‘baby boomers’ of recent years is in the process of natural correction; the age pyramid will resume a more normal shape over time. d) Extending the retirement age (as deplorable as it is) will also have the effect of increasing contributions to the sickness fund from the full salaries of staff nearing the end of their careers. There is therefore no need for urgency. The sickness insurance scheme has a total reserve of approximately 270 million Euros, which will last the system for many years (at least 25). In any case, this reserve allows us to take the time to see if the positive changes referred to will have a real impact on restoring the financial situation. The initiative taken by some staff and retiree representatives in writing a dangerous letter is totally unjustified. Paying higher contributions, reducing the services covered by the PMO or moving some reimbursements to an additional insurance paid for by us as a supplement are not avenues to be explored lightly. A considered proposalU4U therefore proposes the following approach: a) Not to take any hasty measures at the moment, while making sensible savings where possible, particularly by establishing agreements, taking measures to prevent over-invoicing, etc. b) Specifying the mandate for the group of experts responsible for setting up simulations to take account of the developments referred to above and other external factors (e.g. level of expenditure on health). c) Continuing to provide the same quality service as at present. 15 avril 2014 |
RCAM : Soldes opérationnels en Millions d’euros - JSIS: Operating balance in Millions of Euros
Average |
Moyenne 2004-07 |
Moyenne 2008-12 |
1 Solde opérationnel - Operating balance |
+1.3 |
-14.6 |
2 Revenu financier net - Net financial revenue |
+7.3 |
+10.7 |
3 Solde financier net - Net financial balance |
+8.6 |
-3.9 |
4 Fonds de réserve net - Net reserve fund |
203.8 |
197.5 |
Légende: Le solde financier net (3) est le résultat du solde opérationnel (1) auquel vient s'ajouter le revenu des intérêts (2) Le fonds de réserve (4) qui est de 270 millions d'euros en 2012 (193,7 plus le fonds de roulement) peut donc financer un déficit financier net de 10M€ pendant 25 ans. Une augmentation de 0,1% de nos cotisations (avec la part patronale : 0,3%) accroît le revenu de la Caisse maladie de 6%. L'augmentation maximale (0,3%, au total 0,9%) permise par le statut sans consultation des états membres, accroîtrait le revenu de la Caisse de 18%. Les deux augmentations pourraient donc combler largement les déficits s’ils persistaient. |
Key: The net financial balance (3) is the sum of the operating balance (1) and revenue from interest (2) The reserve fund (4), which is 270 million Euros in 2012 (193.7 plus the working capital) can therefore fund a net financial deficit of €10M for 25 years. An increase in our contributions of 0.1% (with the employer’s share: 0.3%) increases the revenue of the Sickness Fund by 6%. The maximum increase (0.3%, total 0.9%) allowed by the Staff Regulations without consulting Member States would increase the Fund’s revenue by 18%. Both increases could therefore largely offset the deficits if they continue. |
Lettres de l'AIACE à Mme Souka (DG HR) et M. Lemaître (Directeur du PMO) et annexes : Note de travail AIACE Essai de note synthétique
Conférence sur la Caisse maladie d'octobre 2014 : Health insurance or cost-cutting exercise ?
Réponse de K. Georgieva sur le PMO : problèmes de fonctionnement soulevés par le CCP
Assurance-maladie | ||||||||||
Régime commun : données 2003-2012 | ||||||||||
2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | |
Nombre d'affiliés | 43.822,00 | 45.513,00 | 51.403,00 | 56.818,00 | 60.851,00 | 63.886,00 | 66.842,00 | 70.919,00 | 72.460,00 | 74.549,00 |
Dont actifs | 31.936,00 | 32.579,00 | 37.641,00 | 42.545,00 | 45.887,00 | 48.339,00 | 50.638,00 | 54.077,00 | 55.208,00 | 56.504,00 |
Dont post-actifs | 11.886,00 | 12.934,00 | 13.762,00 | 14.273,00 | 14.964,00 | 15.547,00 | 16.204,00 | 16.842,00 | 17.252,00 | 18.045,00 |
Nombre de bénéficiaires | 90.762,00 | 93.822,00 | 103.758,00 | 113.024,00 | 119.851,00 | 125.901,00 | 131.710,00 | 139.475,00 | 143.440,00 | 148.443,00 |
Dont actifs | 72.232,00 | 73.641,00 | 82.322,00 | 90.962,00 | 96.964,00 | 102.247,00 | 107.175,00 | 113.996,00 | 117.383,00 | 121.319,00 |
Dont post-actifs | 18.530,00 | 20.181,00 | 21.436,00 | 22.062,00 | 22.887,00 | 23.654,00 | 24.535,00 | 25.479,00 | 26.057,00 | 27.124,00 |
Recettes | ||||||||||
Cotisations totales (M€) | 141,70 | 151,90 | 167,30 | 183,40 | 196,60 | 211,10 | 226,30 | 244,50 | 256,20 | 262,40 |
Dont actifs | 109,80 | 116,70 | 127,30 | 141,10 | 151,80 | 163,10 | 174,80 | 189,20 | 197,50 | 201,80 |
Dont post-actifs | 31,90 | 35,20 | 40,00 | 42,30 | 44,80 | 48,00 | 51,50 | 55,30 | 58,70 | 60,60 |
Revenus opérationnels (M€) | 138,10 | 152,10 | 167,60 | 184,40 | 196,80 | 211,70 | 227,00 | 245,20 | 256,70 | 262,80 |
Revenu financier net (M€) | 7,50 | 8,80 | 7,70 | 6,60 | 6,30 | 10,40 | 9,70 | 15,80 | 9,60 | 7,90 |
Revenus totaux (M€) | 142,40 | 161,00 | 175,60 | 193,90 | 207,50 | 223,20 | 237,70 | 261,80 | 266,30 | 270,80 |
Dépenses | ||||||||||
Dépenses opérationnelles (M€) | 138,10 | 141,10 | 170,50 | 179,00 | 205,10 | 235,90 | 242,70 | 251,10 | 266,60 | 279,90 |
Dépenses totales (M€) | 139,30 | 141,20 | 170,90 | 181,80 | 209,40 | 237,00 | 243,80 | 251,80 | 266,60 | 280,00 |
Dont actifs | 76,00 | 74,70 | 88,50 | 96,80 | 112,50 | 131,80 | 136,60 | 141,50 | 148,20 | 152,10 |
Dont post-actifs | 63,30 | 66,50 | 82,40 | 85,00 | 96,90 | 105,20 | 107,20 | 110,30 | 118,40 | 127,90 |
Résultat d'exploitation | ||||||||||
Résultat de l'exercice (M€) | 3,10 | 19,80 | 4,70 | 12,10 | -1,90 | -13,80 | -6,10 | 10,00 | -0,30 | -9,20 |
Résultat opérationnel (M€) | 0,00 | 11,00 | -2,90 | 5,40 | -8,30 | -24,20 | -15,70 | -5,90 | -9,90 | -17,10 |
Fonds de réserve | ||||||||||
Actifs totaux (M€) | 211,50 | 233,90 | 247,50 | 269,20 | 278,10 | 276,40 | 285,10 | 273,90 | 281,60 | 281,30 |
Actifs nets [M€) hors engagements | 174,80 | 194,60 | 199,40 | 211,40 | 209,60 | 195,80 | 199,70 | 201,50 | 196,80 | 193,70 |
SOURCE : HTTPS://MYINTRACOMM.EC.EUROPA.EU/HR_ADMIN/FR/NEED-TO-KNOW/PAGES/SICKNESS-ACCIDENT.ASPX : TAPEZ "RAPPORT ANNUEL" EN MOT RECHERCHE.
Evolution de la population couverte par le régime: En 2011, la population des affiliés et des bénéficiaires poursuit la croissance enregistrée les années précédentes. Le nombre total des affiliés passe de 70.919 mi 2010 à 72.460 mi 2011, soit une augmentation de 2,2%. Le nombre total des bénéficiaires du régime aux mêmes dates passe de 139.475 à 143.440, soit une augmentation de 2,8%. Le ratio nombre de bénéficiaires par rapport aux affiliés se situe à environ 2 pour 1. Ce ratio est globalement stable dans le temps.
Les recettes opérationnelles du régime ont augmenté de 245,2 Mio € en 2010 à 256,7 Mio € en 2011. Cette augmentation de 4,7 % s'explique en grande partie par l'évolution du nombre d'affiliés cotisants (+4,5 % entre mi-2010 et mi-2011) et par l'augmentation de la cotisation moyenne. La population des agents contractuels et des assistants parlementaires est celle qui croît le plus vite, alors que le nombre de départs en pension évolue plus lentement. En dépit de cette démographie favorable, le faible niveau des salaires de départ et, de ce fait, des cotisations, ne parvient pas à compenser la hausse des frais des soins des affiliés et bénéficiaires les plus âgés.
Evolution de la complémentarité: Selon les dispositions du régime, en raison de leur position de conjoint ou d’enfant d’un membre du RCAM, ces bénéficiaires, en plus de leur couverture de base (c'est-à-dire autre que le RCAM), obtiennent du RCAM le paiement de remboursements supplémentaires. En 2011, cette population a baissé de 3,7% par rapport à 2010 (25.268 bénéficiaires en 2011 contre 26.232 en 2010) et cela après une hausse de 18% en 2010 par rapport à 2009.
La baisse mentionnée ci-dessus est partiellement reflétée dans les montants remboursés, qui passent de 5,6 Mio € en 2010 à 5,5 Mio € en 2011, soit un léger repli de 1,8%. Comme en 2010, pendant l’année 2011, le RCAM a remboursé en moyenne 47% des coûts réels en question, en complément des montants remboursés par les systèmes de sécurité sociale nationaux et privés. Les plafonds du RCAM sont beaucoup plus favorables que ces derniers, induisant une intervention du RCAM jusqu’à 82% (prestations de dépendance – séjour dans les établissements paramédicaux) ou 68% (dépenses pour accouchement) puisque les systèmes primaires appliquent des plafonds stricts (voir annexe 8.4 du RA, "Analyse financière du Bureau central sur la situation financière du RCAM au 31 décembre 2011", point 10, p. 15 à 17).
Evolution des cotisations: Depuis 2007, nous enregistrons une augmentation constante de la cotisation moyenne des affiliés. Elle s'élève en moyenne pour 2011 à 3.536 € (+ 2,6 % par rapport à 2010). Cette augmentation est due, d'une part, au résultat de la méthode d'adaptation des salaires et pensions (et cela, bien que l'adaptation 2011 soit gelée fin 2011), et d'autre part, à l'impact des promotions et des avancements d'échelon. Les recettes, et donc aussi l'équilibre du régime, sont très sensibles à ces deux facteurs.
Selon les calculs du Bureau central, pour 2011, l’absence d’adaptation des rémunérations et pensions a entraîné un manque à gagner au niveau des cotisations de l’ordre de 2,2 Mio €.
• La cotisation moyenne par affilié actif se situe en 2011 au même niveau qu'en 2004 (avant l'impact sur les cotisations de la réforme du statut),
• Une convergence existe entre les cotisations moyennes des affiliés actifs et les cotisations moyennes des non actifs, ces derniers disposant de recettes soumises à cotisation en progression stable.
Evolution des dépenses: les dépenses opérationnelles, c'est-à-dire les remboursements des frais médicaux, s'élèvent en 2011 à 266,6 Mio €. Ceci représente une augmentation de 6,2 % par rapport à 2010, qui dépasse celle du nombre des affiliés (+ 4,5 %) ou des cotisations (+ 4,7 %).
Après un "plus haut" dans les dépenses moyennes par affilié ou bénéficiaire observé en 2008, première année après la mise en vigueur des nouvelles DGE, 2010 a été la deuxième année de suite pendant laquelle la dépense moyenne se réduit, et ce même en termes nominaux. Après deux années de baisse, la dépense moyenne par affilié et par bénéficiaire repart à la hausse. Ainsi en 2011, par rapport à 2010, la dépense moyenne par affilié augmente de 3,6 % et celle par bénéficiaire de 3,0 %.
La catégorie de prestations qui occasionne le plus de remboursements est l'hospitalisation. Sa part relative dans les dépenses totales a encore augmenté de 2,3 points entre 2010 et 2011 (l'augmentation la plus forte de toutes les catégories), s'élevant maintenant à 29,2 %. Sachant que ce phénomène est relevé depuis plusieurs années, il conviendra assez rapidement d'en tirer les conséquences pour l'équilibre du régime. La part relative des deux autres catégories avec des dépenses importantes, à savoir Radiologie-Analyses (15,1%, - 0,5 point par rapport à 2010) et Médicaments (12,6 %, - 0,6 point par rapport à 2010) diminuent dans cette répartition.
Les consultations de médecine préventive effectuées en 2011 et payées dans la même année ont représenté des dépenses s'élevant à 4,7 Mio € (2010 : 4,3 Mio €, + 9 %). Dans la même période, 8.589 examens (+ 9 %) ont été autorisés, ce qui confirme une popularité croissante de ce service disponible pour tous les bénéficiaires (y compris les enfants) – voir annexe 8.9. Le coût moyen par consultation est cependant resté sensiblement stable avec 546 € en 2011 comparé à 543 € en 2010 (+0,6 %). Cette partie spécifique des dépenses du régime devra certainement être étroitement surveillée dans les prochains exercices en raison du succès grandissant de cette possibilité offerte aux bénéficiaires du régime.
Parmi tous les frais exposés par les bénéficiaires en 2011, 79,9 % ont été remboursés par le régime (et, le cas échéant, la caisse primaire du bénéficiaire). Ceci constitue une diminution de 0,3 points en un an (voir annexe 8.6). Lorsqu'on ne regarde que les remboursements "normaux", sans les remboursements à 100 % pour maladie grave, ce taux de remboursement moyen est en diminution constante avec 80,1 % en 2008, 80,0 % en 2009, 77,6 % en 2010 et 77,5% en 2011.
Les plafonds et forfaits des prestations du régime n'ont plus évolué depuis 2007 alors que les soins de santé sont marqués par une inflation continue, même si elle n'est pas uniforme. L’objectif statutaire de couvrir 80 à 85 % des frais médicaux du personnel, remis à niveau par les DGE en 2007, recommence dès lors à être remis en question.
Comparaison des dépenses et des recettes: A l'exception de l'année 2006, la période 2005-2011 se caractérise par un excédent des dépenses opérationnelles par rapport aux recettes opérationnelles. Depuis 2008, cet excédent se réduisait pour atteindre 5,8 Mio €. En 2011, l'excédent des dépenses opérationnelles par rapport aux recettes opérationnelles est de 9,9 Mio €.
A partir de la tranche d’âge 61-65 ans, les recettes moyennes stagnent alors que les dépenses moyennes augmentent rapidement. Ces données soulignent la sensibilité du régime à l’évolution de la pyramide des âges (voir chapitre 3.1). Il faudra en tenir compte dans toutes les analyses futures dans le cadre du maintien de l'équilibre du régime.
Le RCAM est un régime de solidarité, fondé sur le postulat que les plus jeunes, censés consommer moins de services médicaux, cotisent pour les plus âgés, qui en consomment d'avantage. Il est nécessaire que le niveau global de cotisation reste suffisant dès les premiers grades pour couvrir les dépenses. Il est à remarquer que la cotisation moyenne des affiliés se monte à 3.536 € à comparer à la dépense moyenne par affilié de 3.679 €. Si l'on suppose que le niveau de dépense est comparable pour chaque catégorie d'actifs et chaque tranche d'âge, l’impact sur l’équilibre financier du régime de l’affiliation des agents contractuels, en raison de leur faible rémunération en moyenne et, partant, de leurs faibles cotisations est dès lors déterminant. Cet impact est amplifié pour une période par le recrutement, depuis 2004, des fonctionnaires et agents temporaires à un grade et avec une rémunération inférieurs.
La situation financière du régime devient de plus en plus précaire et doit être surveillée de près. Ces évolutions s’expliquent principalement par :
• le manque à gagner de 2,2 Mio € dans les cotisations imputable à la non adaptation des rémunérations et pensions au 1er juillet 2011;
• l’inflation des prix des soins de santé ;
• les tarifs très élevés pratiqués par une partie des hôpitaux fréquentés par les affiliés et les bénéficiaires ;
• le recours accru à la médecine préventive ;
• l’absence de leviers d’action à l’instar des caisses nationales qui peuvent notamment imposer des tarifs, mettre en place des parcours de santé, réduire les frais administratifs par des moyens électroniques, inciter les médecins à pratiquer des prix conventionnés ;
• une prise de conscience insuffisante de la part des affiliés de la nécessité d’un comportement économe.
Afin de rétablir les grands équilibres et surtout de garantir la pérennité du Régime le CGAM émet des recommandations au point 7 du rapport "conclusions et recommandations".
Remarque 1: Les constats et les tendances observées depuis 10 ans posent sur la table de réflexion la question de la durabilité économique du régime. Toutefois, l'information fournie et à fournir est à manier avec objectivité. On ne saurait établir une tendance "lourde", plutôt une conjonction de facteurs. Les déficits des deux dernières années, par exemple, auraient pu aboutir à une balance recette/dépense nulle (en tout cas bien moindre que le déficit observé) si l'adaptation des salaires avait été appliquée.
Il est acquis que le personnel sera réduit de 5% (les plus hauts salaires!) et qu'un afflux de retraités est attendu d'ici 2 ans (moins de recettes, plus de soins de santé). La limitation du nombre d'AC (salaire moins favorables) n'est pas à l'ordre du jour. Par ailleurs, le Conseil veut geler les indexations pour 2 ans (ce qui vient déjà de nous plonger dans le rouge). Si ces gels s'envisagent sans rattrapage, compte tenu de ce qui précède et de l'augmentation régulière des soins de santé, le déficit s'avèrera structurel.
Remarque 2: A l'exception de l'année 2006, la période 2005-2011 se caractérise par un résultat opérationnel négatif récurrent. Bien que depuis 2008, celui-ci se réduisait pour atteindre, en 2010, 5,8 Mio €, en 2011, la perte opérationnelle atteint 9,9 Mio €. Alors que les contributions ont augmenté de 4,8 %, de 244,5 Mio € en 2010 à 256,1 Mio € en 2011, les dépenses ont accusé une hausse de 5,9%.
En 2011, contrairement à 2010, les revenus financiers nets d'une valeur de 9,6 Mio € (2010: 15,8 Mio €) ne permettent pas de couvrir le solde opérationnel négatif. Pour la même période, la situation des marchés financiers est beaucoup moins favorable qu'en 2010 avec cependant des produits financiers tout à fait satisfaisants.
Les tendances favorables constatées en 2010 semblent s'inverser en 2011. Le résultat net de l'exercice passe d'un excédent de 10,0 Mio € en 2010 à une perte de 0,3 Mio € en 2011. Ce phénomène est accru par le refus du Conseil de procéder à l’adaptation des rémunérations et pensions au 1er juillet 2011, entraînant un manque à gagner au niveau des cotisations de l’ordre de 2,2 Mio €.
Près de 1300 collègues et retraités vivant dans quatre communautés autonomes espagnoles sont concernés par les accords signés entre le PMO et des services publics de santé.
U4U demande depuis longtemps que le PMO passe des conventions avec les services de santé des Etats membres pour mieux maîtriser les coûts de santé. En effet, plus les coûts sont importants, plus la partie à charge de l'affiliée est importante. Et notre population est un public de choix pour l'inflation des dépenses de santé. En Espagne, le PMO a réussi à conclure quatre accords avec des centres de santé, permettant ainsi aux affiliés de bénéficier des prix publics. Il continue ses efforts pour convaincre d'autres régions autonomes de signer avec lui.
Les 4 Régions autonomes d'Espagne avec lesquelles le PMO a passé un accord:
Galicie : SERGAS signé le 01.02.2012 | |
Madrid : SERMAS signé le 12.07.2013 | |
Andalousie : SAS signé le 07.11.2014 (lancement en 2015) | |
Catalogne : CATSALUT signé le 23.01.2015 |
Ces conventions permettent l'accès des collègues aux services de santé de la région autonome au même tarif que pour les nationaux. D'un côté, on maintient l'option pour les affiliés d'utiliser le RCAM mais on ajoute la possibilité d'utiliser les services de santé de la Région autonome.
Sont concernés le personnel statutaire ou les retraités sous le régime RCAM/JSIS et les bénéficiaires en couverture primaire ayant leur lieu de travail ou de résidence dans ces régions autonomes.
Ces accords sont uniquement valables dans la région autonome dans laquelle la carte de santé a été délivrée. Les services publics de santé en dehors des régions autonomes ne sont pas inclus.
Tout le personnel statutaire actif ou retraités vivant dans ces régions autonomes, qui souhaite adhérer à cet accord, doit remplir et signer le formulaire envoyé par le PMO avec leur lettre de demande d'adhésion. Le formulaire avec les données des bénéficiaires doit être dûment rempli si ceux-ci désirent être inclus.
Le PMO paie directement les prestations au service de santé y compris les consultations en primaire, à l'exception de l'Andalousie. Les prestations reçues dans le centre de soins primaire seront payées par les utilisateurs. Les affiliés devront demander le remboursement au RCAM comme il est d'usage.
Les factures des soins hospitaliers basées sur les factures originales nominatives (l'affilié recevra aussi une copie de la facture) seront payées par le PMO.
[Top]
Contact us - Receive our press - Join us - Articles of association - Archives - Facebook |